
Mort de Thierry Ardisson : Paris Première bouleverse ses programmes pour lui rendre hommage
visage emblématique du petit écran, Thierry Ardisson s'est éteint ce lundi 14 juillet 2025, à l'âge de 76 ans, des suites d'un cancer du foie. Pour lui rendre hommage, Paris Première va consacrer une grande soirée à l'homme en noir, le samedi 19 juillet, à partir de 21 heures. C'est sur cette chaîne qu'il avait présenté « Paris Dernière », « 93, Faubourg Saint-Honoré » ou encore « Rive droite / Rive gauche » au cours de ces trois dernières décennies.
Au programme samedi soir sur Paris Première :
- «93, Faubourg Saint-Honoré : la crème de la crème»
- «214, Rue de Rivoli – Le Dîner spécial 20 ans »
- «1995 les plus belles nuits de Thierry Ardisson»
- «Paris Dernière : l'émission spéciale des 30 ans»
- Ainsi qu'une nuit consacrée aux dîners les plus marquants : avec le Dîner «Tapie», le Dîner « flics et voyous » et le Dîner « Charlie Hebdo »
À lire aussi Mort de Thierry Ardisson, l'irrévérencieux homme en noir
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Son aventure avec la chaîne a débuté en 1996 avec l'émission «Paris Dernière», un programme nocturne devenu culte qui a duré jusqu'en 2016. «Paris Dernière» a marqué les esprits par son concept novateur : Ardisson, vêtu de noir, parcourait Paris la nuit, caméra à l'épaule, à la rencontre de personnalités et de lieux insolites de la capitale.
Thierry Ardisson a également marqué la chaîne avec son «Rive droite / Rive gauche», émission culturelle quotidienne diffusée de 1997 à 2003, dans laquelle il recevait des personnalités du monde des arts et de la culture. Ces émissions ont permis à Thierry Ardisson de déployer son style d'interview direct, provocateur, qui est devenu sa marque de fabrique. Elles ont également contribué à asseoir « le style Paris Première » : impertinent, libre, audacieux.
Enfin, en 2003, il invente le concept très original d'un talk-show atypique en invitant des personnalités dans son propre appartement, à sa table pour des rencontres improbables : « 93, faubourg Saint-Honoré » sera diffusé pendant cinq ans. En 2023 Thierry Ardisson avait célébré les 20 ans de ce dîner avec l'émission « 214, rue de Rivoli : Le Dîner spécial 20 ans ». En mai 2025, il fêtait les 30 ans de son émission « Paris Dernière » et retournait, pour l'occasion, parcourir les rues parisiennes pour une émission spéciale. Signe de l'époque, il avait souhaité remplacer la séquence de fin culte « sexy » par une rencontre avec l'organiste de Saint-Eustache.
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« C'est impressionnant, je ne pensais pas qu'il pouvait vraiment y avoir tout ça ici… », glissent, encore ébahis, des touristes venus faire escale à Châteauneuf-du-Faou (Finistère), un joli bourg de 2 700 âmes et aux vieilles pierres caractéristiques du cœur des monts d'Arrée où le célèbre peintre Paul Sérusier et son épouse, artiste également, ont gravé leur nom. On peut y admirer leur maison, dans laquelle ils s'installeront pour de bon durant la dernière partie de leur vie, ainsi que la remarquable église Saint-Julien qui recèle des décors sublimes (nef et baptistère) peints pour la commune par Sérusier lui-même. Mais la plus grande richesse de Châteauneuf-du-Faou, c'est aujourd'hui son fond de collection Sérusier conservé dans un tout nouveau musée dédié de 566m² situé derrière la mairie ( Toutes les infos pratiques ici : ). Pas moins de 2010 œuvres du couple s'offrent aux visiteurs sur 270m² de surface d'exposition. Un projet à 3,5 M€ auquel a contribué gracieusement le Musée d'Orsay en prêtant deux toiles. « On peut le dire, c'est aujourd'hui la plus importante collection de Sérusier au monde, devant même les plus grands musées des plus grandes capitales », s'enthousiasme Tugdual Braban, le maire de Châteauneuf-du-Faou. « Nous possédons un tiers d'œuvres de Paul, un tiers de Marguerite et les travaux d'autres artistes de leur entourage », détaille Anne Le Duigou, cheffe de projet pour la création du musée Sérusier. « Au total, le tiers de cette collection est constitué de peintures, le reste d'estampes, de dessins et des objets ayant appartenu aux Sérusier comme des palettes, des cannes ou le chapeau de Paul, par exemple. » Car la particularité du fond Sérusier de Châteauneuf c'est que, de décennie en décennie, ce sont d'importants legs d'habitants résidant ou ayant résidé sur la commune qui sont venus compléter la collection actuelle. Durant ses séjours bretons, le Nabi « à la barbe rutilante » cheminait entre Pont-Aven et la forêt d'Huelgoat, dans les monts d'Arrée. C'est ainsi qu'il s'est arrêté à Châteauneuf-du-Faou. « Il y passe en 1891 une première fois, précise Anne Le Duigou, puis reste six mois en 1894 et y séjourne de plus en plus longtemps jusqu'à y faire construire sa maison en 1906. » Et y habiter pour de bon. Marguerite, qui était son élève à l'Académie Rançon, le rejoint rapidement et vit avec lui. « Il s'est grandement inspiré, comme on peut le voir sur les toiles, des paysages locaux, des traditions… Il participe énormément à la vie locale, construit des décors de théâtre pour la paroisse et les écoles. Et ce qu'il a fait dans l'église est, bien sûr, incroyable ! » C'est ainsi que certains locaux, parmi les plus âgés maintenant, ont pu croiser le chemin du couple et donner ou léguer au musée des objets lui ayant appartenu ou narrant une part de leur histoire. « Depuis l'ouverture du musée, nous sommes contactés par des personnes qui, touchées par notre projet, souhaitent également exposer, d'une manière ou d'une autre, ce qu'elles possèdent chez elles », glisse Tugdual Braban. L'appel est lancé…


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