
Juste entre toi et moi avec Louise Forestier
Épisode 3 : Louise Forestier
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE, LA PRESSE
Louise Forestier
Trois citations tirées de notre entretien
Au sujet de l'absence de femmes dans le spectacle 1 fois 5 en 1976
« Ça, je ne l'ai absolument pas pris. Parce que vois-tu, si j'ai aimé Léveillée, si j'ai aimé Vigneault, si j'ai aimé Ferland, c'est grâce à leurs interprètes. Quand Monique Leyrac a sorti son disque Vigneault et Léveillée, un des grands, grands, grands disques québécois de la deuxième moitié du XXe siècle, c'est à travers sa voix que j'ai aimé Léveillée. Même chose pour Pauline Julien qui chantait Vigneault. Pour moi, ça ne se pouvait pas que Monique Leyrac et Pauline Julien ne soient pas là. Je ne pensais même pas à moi. J'étais insultée qu'il n'y ait pas une fille dans ça. Où était Clémence ? Câline, Clémence ! »
À propos de sa rencontre avec Tom Waits
« Oh, c'était magnifique ! Je suis allée voir son show à l'Outremont puis, après, on est allé fêter ça au Prince [le Prince-Arthur, bar chouchou de la communauté musicale dans les années 1980]. Puis qui arrive ? Attends, c'est pas vrai ! Tom Waits, qui va s'asseoir au bar. J'ai pris mon courage à deux mains, je suis allée m'asseoir à côté de lui. On s'est mis à parler et il m'a demandé ce que je faisais dans la vie. On a jasé pendant une bonne demi-heure sur le métier. Il était charmant. Il était parfait. »
À propos de son incapacité à se répéter
« Les gens des compagnies de disques étaient très déprimés quand ils travaillaient avec moi parce qu'ils disaient : "T'es dure à vendre, tu fais jamais la même chose." Et je répondais : "Merci, c'est le plus beau compliment que vous pouvez me faire." L'imprévisibilité, c'est souvent le propre des gens un peu frappés de la boule ou frappés d'un grand talent. On peut appeler ça comme on voudra. »
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
9 hours ago
- La Presse
Une renaissance fulgurante
En 2004, Kodak arrête de fabriquer des appareils photo analogiques. Vingt ans plus tard, la même entreprise décide de fermer son usine. Faillite ? Banqueroute ? Non, il fallait moderniser l'usine afin de produire plus de pellicule. Une preuve du regain de popularité de cet art, également observé par les photographes montréalais. Aurélie Lachapelle La Presse Pierre-Paolo Dori est propriétaire du Studio Argentique à Montréal, une des boutiques spécialisées en photographie analogique. Dans le magasin de la rue Rachel Est, on peut acheter de la pellicule, des appareils photo et faire développer ses rouleaux de film. La photographie analogique consiste à prendre des photos sur une pellicule sensible à la lumière, contrairement aux appareils numériques où la photo est directement enregistrée sur une carte SD. M. Dori a vu l'engouement pour ce type de photographie augmenter « de façon exponentielle » depuis la création du magasin, en 2015. En dix ans, on double facilement chaque année les ventes. Pierre-Paolo Dori, propriétaire du Studio Argentique Il précise toutefois que ce niveau – élevé – stagne depuis deux ou trois ans. Le Studio Argentique traite des milliers de films par semaine, selon M. Dori. Cette montée de popularité se reflète aussi dans sa clientèle. Bien qu'il existe des vétérans, des éternels passionnés, Pierre-Paolo Dori estime que 50 % de sa clientèle a moins de 30 ans. « C'est cette génération qui cause la résurgence du médium », ajoute-t-il. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Un magnificateur et des rouleaux de pellicule Même constat du côté du laboratoire de photo Boréalis, qui développe des pellicules. La propriétaire, Rachel Labrèche, a remarqué une augmentation de la clientèle vers 2015-2016. « Avec la pandémie aussi, il y a eu un boom. Les gens n'avaient rien à faire, donc faisaient du ménage et ressortaient leurs vieux appareils. » Chez Gosselin Photo, entre 2019 et 2023, les ventes de pellicule ont doublé chaque année, confirme la gestionnaire marketing Melina Pellicano. Même qu'entre 2017 et 2024, la moyenne d'augmentation de ventes de pellicule chaque année est de 165 %. Perpétuer la tradition Une fois que la photo est prise, quelles sont les options qui s'offrent à ces passionnés pour faire le développement ? La majorité des gens passent par les boutiques spécialisées qui offrent un service de laboratoire, comme Studio Argentique ou Gosselin Photo. Certains plus courageux décident de le faire eux-mêmes. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Développement des planches-contacts dans les bains de chimie Le collectif d'artistes Trou Noir offre d'ailleurs des cours d'introduction à la photographie en chambre noire accessibles à tous. Le groupe accueille des photographes amateurs et professionnels, curieux de se familiariser avec le processus, dans sa chambre noire située dans Centre-Sud. À l'ouverture des inscriptions pour les cours, « ç'a été un déferlement », affirme Stéphane Vermette, membre du collectif qui donne les leçons. « Ça n'a pas arrêté. On s'est dit : OK, il faudrait ouvrir une école », dit-il en riant. Trou Noir a dû refuser plusieurs personnes, pour s'assurer que la chambre noire soit disponible aux membres du collectif. M. Vermette, photographe depuis 1982, a été aux premières loges du déclin, tout comme de la renaissance de la photographie sur pellicule. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Stéphane Vermette donne des ateliers sur la photo analogique. Depuis six ou sept ans, les prix [des rouleaux de pellicule de la marque Ilford] ont été multipliés par 10. Stéphane Vermette Ce n'est pas que les rouleaux de pellicule qui ont vu leurs prix augmenter, ce sont les équipements de photographie aussi : appareil photo, cuve de développement, agrandisseurs photo, laveuse pour la pellicule, etc. Recréer la chambre noire en achetant tous les équipements aujourd'hui serait impossible, assure M. Vermette, ou du moins, cela coûterait très cher. « Lors du déclin, j'ai acheté tellement de choses à des prix ridicules. » Pour le photographe, donner ces cours est une « lutte contre le monde immatériel ». Il a côtoyé des finissants du baccalauréat en photographie à l'Université Concordia qui n'avaient presque aucune notion de base sur la photographie analogique, ce qu'il déplore. « Le savoir relié à l'épreuve photographique disparaît », et ça l'inquiète. Donner ces leçons lui permet de maintenir en vie cet art. « La photo se dématérialise avec le numérique. Perpétuer le médium est au cœur de la mission du Trou Noir », conclut-il.


La Presse
a day ago
- La Presse
Mille Secrets Mille Dangers présenté en première au Québec en septembre
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (Montréal) Le film Mille Secrets Mille Dangers, inspiré du roman du même nom d'Alain Farah, sera présenté pour la première fois au Québec le 10 septembre, en ouverture du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ). La Presse Canadienne Le long métrage très attendu, réalisé et scénarisé par Philippe Falardeau, sera aussi projeté en première internationale lors du prestigieux Festival international du film de Toronto, qui se tiendra du 4 au 14 septembre. Hugo Latulippe, directeur général et artistique du FCVQ, a parlé d'un « grand coup » pour le festival, qui soulignera cette année sa 14e édition. « C'est toute une famille d'étoiles du cinéma québécois qui a travaillé sur ce film adapté du roman à succès d'Alain Farah. Je suis certain que le public de Québec saura les recevoir avec beaucoup d'émotion ! », s'est-il réjoui dans un communiqué. Mille Secrets Mille Dangers sera à l'affiche dans les salles de cinéma du Québec le 19 septembre. Le roman d'Alain Farah avait obtenu beaucoup de succès à sa sortie en 2021, et il a été récompensé du Prix littéraire du Gouverneur général l'année suivante. Farah a d'ailleurs collaboré avec Falardeau pour le scénario. Le film, mettant en vedette Neil Elias, Hassan Mahbouba et Rose-Marie Perreault, présente la journée de mariage d'Alain et de Virginie, qui suscite énormément d'anxiété pour le marié, en lien avec ses démons du passé.


La Presse
a day ago
- La Presse
Hubert Lenoir se joint à la Superfrancofête
Peu présent sur scène depuis quelque temps, Hubert Lenoir sort le temps de participer, comme l'été dernier, à la Superfrancofête. Il sera du spectacle L'été de mes chansons, le 15 août, à l'Agora du Vieux-Port de Québec. Son nom s'ajoute ainsi à ceux d'artistes de sa génération et de sa région qu'il connaît bien, comme Lou-Adriane Cassidy et Ariane Roy. Lydia Képinski, Rau_ze, Naomi, Matiu et Pierre Kwenders sont aussi de l'évènement. À ceux s'ajoutent les noms d'artistes aux parcours plus étoffés, qui représentent d'autres décennies passées : Michel Rivard, Ariane Moffatt, Damien Robitaille, Mara Tremblay et Pierre Lapointe. Le spectacle L'été de mes chansons lance la série de spectacles qui se tiendront à l'Agora du Vieux-Port de Québec. En plus d'un concert de Marie-Mai, le 28 août, la Superfrancofête présente Dadju (le 27), un hommage à Jean-Jacques Goldman (le 25) et un concert soulignant les 25 ans de Notre-Dame-de-Paris avec six des interprètes originaux : Garou, Bruno Pelletier, Daniel Lavoie, Julie Zénatti, Hélène Segara et Patrick Fiori. Hubert Lenoir a participé à l'été 2024 au spectacle Plaines de chansons, évènement soulignant le 50e anniversaire du mythique spectacle J'ai vu le loup, le renard, le lion, mettant en vedette Robert Charlebois, Gilles Vigneault et Félix Leclerc.