Dernières actualités avec #carrière


L'Équipe
3 hours ago
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« Je pourrais jouer en Championship, mais sans vraiment m'y amuser » : pourquoi Andy Carroll a signé en Sixième Division anglaise
C'est un retour aux sources pour Andy Carroll. Après deux saisons en France, à Amiens en Ligue 2 puis à Bordeaux en National 2, l'attaquant anglais est retourné en Angleterre pour signer un contrat de trois ans dans un club de Sixième Division: le Dagenham & Redbridge FC. Un nouveau choix étonnant dans sa carrière, alors que l'ancien international anglais n'a « seulement » 36 ans. « Dès la première rencontre avec le manager, j'ai tout de suite su que c'était le bon club, a raconté Carroll à The Athletic. J'avais probablement six ou sept clubs de plus haut niveau au téléphone, loin de chez moi et avec plus de moyens, mais pour moi, c'était le club dans son ensemble. » Le natif de Newcastle a dit avoir été conquis par les discussions qu'il a eues avec les propriétaires et le manager. « J'avais vraiment envie d'en faire partie », a-t-il assuré. Une double casquette « joueur-actionnaire » En s'engageant avec Dagenham, Carroll a aussi rejoint le club en tant qu'actionnaire, au côté d'un consortium d'investissement privé qatari. Un double projet, à la fois sportif et privé, qui l'a convaincu de rejoindre le club. « Je pense que ce que j'aimerais surtout, c'est que l'académie soit remise sur pied. Si vous avez 60 000 jeunes de moins de 16 ans dans la région, vous avez une opportunité, a-t-il expliqué à The Athletic. On a regardé le club et on se dit qu'il a du potentiel. Londres est à trente minutes en train. C'est une région fantastique. » Le projet ne sera pas simple et il le sait. Mais son arrivée a permis aux supporters et aux enfants du coin de rêver en grand. Quelques jours après la signature de son contrat, Carroll a disputé le troisième match amical de présaison de Dagenham, face à Crawley (1-5), le 15 juillet. Foot, Angleterre Des billets pour des matches de foot prescrits aux patients souffrant de dépression en Angleterre Entré en seconde période, il a fait forte impression mais n'a pu empêcher la lourde défaite des siens. Son nom, scandé tout le long du match, a résonné dans le stade de 6000 places de Victoria Road. Après son échauffement et à la fin du match, l'ancien buteur de Newcastle, Liverpool et West Ham a pris le temps de prendre des photos et signer des autographes à ses nouveaux fans, venus avec d'anciens maillots de l'Anglais lorsqu'il jouait en Premier League. À 36 ans, l'ancien international anglais (neuf sélections, deux buts) recherchait un projet avec du sens, où son épanouissement personnel serait au coeur de sa décision. « Je pourrais intégrer une équipe de League One ou de Championship, être en milieu de tableau et jouer par intermittence, sans vraiment m'y amuser, a-t-il expliqué. Ou je pourrais venir ici, repartir de zéro et avoir un projet où je pourrais travailler sur le terrain et en dehors, en espérant apporter quelque chose de formidable au club de la région. » Mais l'ancien Bordelais doit déjà digérer un premier contretemps. Titulaire en match amical ce mardi contre Colchester, Caroll est sorti sur blessure au bout de 40 minutes de jeu. Reste à savoir s'il sera remis d'ici la reprise du Championnat, le 9 août.


La Presse
8 hours ago
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Denis Coderre « tourne la page » sur sa carrière politique
Près de 30 ans après avoir remporté sa première élection sur la scène fédérale, Denis Coderre dit maintenant officiellement tourner la page sur sa carrière politique. « À 60 ans, je n'ai plus besoin de faire de la politique partisane », a fait valoir mardi l'ex-maire de Montréal dans une publication Facebook, où il annonçait du même coup devenir ambassadeur pour Les Résidences Soleil, un regroupement d'établissements de ressources pour aînés dans la province. Tout cela survient cinq mois après son retrait de la course à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ), marquée par l'irrégularité de certains documents en lien avec sa situation fiscale et des taxes impayées. La course a finalement été remportée par l'ex-ministre libéral fédéral Pablo Rodriguez. D'abord élu en 1997 comme député d'Henri-Bourassa, M. Coderre a été député à Ottawa jusqu'en 2013 pour cette même circonscription, occupant notamment des rôles de ministre des Sports ou encore de l'Immigration, sous les gouvernements de Jean Chrétien et de Paul Martin. Il a ensuite été maire de Montréal de 2013 à 2017, puis a perdu les deux élections suivantes aux mains de l'actuelle mairesse, Valérie Plante. À sa première défaite, M. Coderre avait quitté la vie politique municipale, mais s'était de nouveau présenté en 2021. Mme Plante, elle, doit quitter son poste en novembre prochain après huit ans à la tête de la Ville. « Politique humaine » Sur les réseaux sociaux, M. Coderre a affirmé qu'il met dorénavant « entièrement sa carrière et ses ambitions politiques de côté afin de se dédier aux aînés ». « Je tourne la page de ma vie politique et électorale. Mais faire de la politique, c'est aussi œuvrer pour le bien commun, comme parler de solidarité, de meilleures conditions de vie pour les aînés, de respect du pouvoir gris », a-t-il noté. Une fois que j'ai eu un peu de temps devant moi, je me suis dit qu'il me fallait une nouvelle mission. Denis Coderre À titre d'ambassadeur pour le Groupe Savoie-Résidences Soleil, le sexagénaire compte « contribuer concrètement » au bien-être des aînés. « Beaucoup de gens ne connaissent pas les services auxquels ils ont droit. On a besoin de développer un réflexe : celui d'informer et d'aider plus concrètement. Ce n'est pas que les droits n'existent pas, c'est que les gens ne sont pas toujours bien informés », a noté M. Coderre. Celui-ci soutient avoir fait le saut avec l'entreprise puisque celle-ci est « apolitique, qu'elle ne prend pas position politiquement et ouvre ses portes à tous ». « On y fait une forme de politique humaine ; celle qui consiste à s'occuper des aînés. Ce qui compte, c'est que c'est une entreprise québécoise qui fait du bien. » M. Coderre n'a pas répondu aux appels de La Presse, mardi. Il a plutôt souligné dans sa publication qu'il ne donnera pas d'entrevue sur le sujet pour le moment.


Le Parisien
18 hours ago
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- Le Parisien
Brel, Goldman, Diam's, Daft Punk… Avant Martin Solveig, ces artistes qui se sont retirés en pleine gloire
« Toute ma vie, à chaque fois que je montais sur scène, je me disais Fais comme si c'est le dernier de ta vie . Et quand ça arrive, t'es content d'être aux Vieilles Charrues », lance le DJ Martin Solveig sur la scène de Carhaix (Finistère) samedi 19 juillet. À 48 ans et près de trente ans de carrière, l'artiste vient de tirer un trait sur les concerts . Comme d'autres avant lui.

Le Soir
a day ago
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Anthony Moris : déboires, consécration à l'Union et maintenant le jackpot en Arabie saoudite
Une page se tourne à l'Union. Après cinq années passées sous le maillot jaune et bleu, Anthony Moris a décidé de réorienter sa carrière et de lier sa destinée à Al-Khaleej qui a officialisé sa venue ce mercredi soir après avoir recruté il y a peu l'attaquant norvégien Joshua King (ex-Bournemouth et Toulouse). À 35 ans, il y a signé un contrat en or de deux saisons (+ une en option). Il devrait en effet gagner un peu moins de dix fois ce qu'il touchait à l'Union ! Une sacrée revanche – financière- sur la vie pour l'international luxembourgeois, qui n'a pas toujours vécu des moments faciles. Et c'est un euphémisme. Formé au Standard, il y commença sa carrière professionnelle le 25 septembre 2011. N'étant jamais parvenu à faire son trou en Cité Ardente, il est prêté à Saint-Trond en janvier 2014 pour six mois. Il se retrouve ensuite au chômage jusqu'au début de l'année 2015. Moment où le FC Malines toque à sa porte. Il accepte la proposition, mais pour un salaire de misère. « J'avais un contrat de 1.000 euros brut par mois, 630 euros net. Comment ne pas me souvenir de ça ? », nous avait-il récemment confié. Victime à deux reprises d'une déchirure des ligaments croisés, en 2015 et 2017 (il avait aussi subi une autre opération au ménisque en 2016), il signe à Virton en 2018, acceptant de redescendre en Nationale 1, soit la troisième division belge. Après deux années passées en Gaume, marquées par la montée de l'Excelsior en Division 1B mais également par des problèmes extra-sportifs, il est repéré par l'Union. Il débarque à Saint-Gilles en 2020, en plein pendant le Covid, La belle aventure peut alors débuter. À 30 ans, sa carrière va enfin décoller.


La Presse
2 days ago
- Entertainment
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Juste entre toi et moi avec Louise Forestier
Non seulement Louise Forestier accepte le mot vieille, elle l'embrasse avec joie. À 82 ans, la légendaire chanteuse offre ses réflexions sur le vieillissement et sur les bénéfices de la psychothérapie, en plus de revenir sur certains moments marquants de sa carrière, dont ses rencontres avec Tom Waits et Nina Simone. Épisode 3 : Louise Forestier PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE, LA PRESSE Louise Forestier Trois citations tirées de notre entretien Au sujet de l'absence de femmes dans le spectacle 1 fois 5 en 1976 « Ça, je ne l'ai absolument pas pris. Parce que vois-tu, si j'ai aimé Léveillée, si j'ai aimé Vigneault, si j'ai aimé Ferland, c'est grâce à leurs interprètes. Quand Monique Leyrac a sorti son disque Vigneault et Léveillée, un des grands, grands, grands disques québécois de la deuxième moitié du XXe siècle, c'est à travers sa voix que j'ai aimé Léveillée. Même chose pour Pauline Julien qui chantait Vigneault. Pour moi, ça ne se pouvait pas que Monique Leyrac et Pauline Julien ne soient pas là. Je ne pensais même pas à moi. J'étais insultée qu'il n'y ait pas une fille dans ça. Où était Clémence ? Câline, Clémence ! » À propos de sa rencontre avec Tom Waits « Oh, c'était magnifique ! Je suis allée voir son show à l'Outremont puis, après, on est allé fêter ça au Prince [le Prince-Arthur, bar chouchou de la communauté musicale dans les années 1980]. Puis qui arrive ? Attends, c'est pas vrai ! Tom Waits, qui va s'asseoir au bar. J'ai pris mon courage à deux mains, je suis allée m'asseoir à côté de lui. On s'est mis à parler et il m'a demandé ce que je faisais dans la vie. On a jasé pendant une bonne demi-heure sur le métier. Il était charmant. Il était parfait. » À propos de son incapacité à se répéter « Les gens des compagnies de disques étaient très déprimés quand ils travaillaient avec moi parce qu'ils disaient : "T'es dure à vendre, tu fais jamais la même chose." Et je répondais : "Merci, c'est le plus beau compliment que vous pouvez me faire." L'imprévisibilité, c'est souvent le propre des gens un peu frappés de la boule ou frappés d'un grand talent. On peut appeler ça comme on voudra. »