
« Évanouis » : un thriller suffocant sur de mystérieuses disparitions d'enfants
Plus aucun signe de vie après leur départ, aucune demande de rançon, aucune explication rationnelle. Comme ils étaient tous les élèves d'une même institutrice, cette dernière est soupçonnée, mais aucune charge ne peut être retenue contre elle. Ce qui ne calme pas l'ardeur de plusieurs parents, bouleversés, qui tournent leur rage contre elle, alors que l'enquête piétine…
Avec « Substitution », sorti la semaine dernière, voici le deuxième grand film de trouille de l'été ! Dans ce thriller psychologique, qui s'intéresse à l'une des plus grandes craintes de l'humain - perdre son enfant -, le réalisateur et scénariste, Zach Cregger (« Barbare », en 2022), fait monter progressivement la tension et le mystère, embrouillant à foison son postulat de départ. D'autant qu'il joue avec la forme : le scénario nous fait naviguer d'un personnage à l'autre, en commençant par l'enseignante, chacun ayant son point de vue.
La description d'une petite communauté américaine fait mouche et constitue une vraie intrigue en soi. À tel point qu'on peut à un moment donné se demander si cette petite ville secouée par un incroyable fait divers n'est carrément pas une allégorie des États-Unis, plus désunis que jamais en ce moment, notamment sur un sujet comme le contrôle des armes (le titre original du film est « Weapons ») et les massacres réguliers commis dans les écoles…
Heureusement, Cregger est suffisamment malin pour éviter le syndrome « Lost », à savoir empiler les énigmes les unes après les autres, pour finalement livrer une fin bâclée. C'est ici tout le contraire, grâce à un dernier acte particulièrement gratiné qui permet de boucler la boucle en beauté. Sans doute un futur classique du thriller.
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Dans le nouvel épisode de « South Park », Trump n'est pas le seul à en prendre pour son grade
TÉLÉVISION - Ils n'y vont pas de main morte et c'est pour cela qu'on aime South Park. Mais les républicains ne pourront pas en dire autant. La série d'animation satirique de Matt Stone et Trey Parker continue dans sa nouvelle saison de tirer à boulets rouges sur Donald Trump... et pas que. Dans le premier épisode, ils avaient dépeint une version du président qui suppliait notamment Satan de coucher avec lui. Le diable repoussait toutefois ses avances, notamment car son pénis était trop petit. Cette fois-ci, dans un deuxième épisode très attendu, le milliardaire n'est pas le seul à en avoir pris pour son grade. Le vice-président JD Vance et la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem ont eu droit à leur personnage. Vance, Noem, Satan, des chiots et de l'huile pour bébé Le premier est présenté avec la taille d'un enfant en bas âge et un visage poupon. Une référence aux moqueries sur les réseaux sociaux sur son visage joufflu. Serviteur de Trump, il le suit partout et s'exprime comme le personnage de Tattoo, joué par Hervé Villechaize, de la série télévisée des années 1970 L'Île Fantastique. Agacé, le personnage de Trump lui donne un coup de pied qui l'envoie valser hors-champ comme un ballon. Il revient plus tard dans la chambre présidentielle où se repose Satan en proposant au président : « Voulez-vous que j'applique l'huile pour bébé sur l'anus de Satan, patron ? », comme vous pouvez le voir dans la vidéo Instagram du compte de South Park. Quant à Kristi Noem, elle avait scandalisé pendant la campagne en déclarant avoir abattu sa chienne de 14 mois avec son arme car elle la jugeait trop agressive. South Park ne l'a pas manquée sur ce sujet. Son personnage, forcé de régulièrement être botoxé et maquillé sous peine de littéralement couler, est mis en scène dans un film de formation de la police anti-immigration chargée d'arrêter et de renvoyer les immigrants en situation irrégulière. Elle y abat plusieurs chiots avec son arme de poing. « Cette série n'est plus pertinente depuis plus de vingt ans et se maintient à grand-peine avec des idées sans inspiration dans une tentative désespérée d'attirer l'attention », avait estimé après le premier épisode une porte-parole de la Maison Blanche, Taylor Rogers. Avant d'ajouter : « Aucune série de quatrième ordre ne peut compromettre la série de succès du président. » Ce qui n'a pas empêché le département de la Sécurité intérieure des États-Unis d'utiliser une image de la série à ses propres fins. Sur X (anciennement Twitter), ils l'ont partagée pour inviter les Américains à rejoindre la police fédérale de l'immigration. Elle était tirée du premier épisode. « #eatabagofdicks (en français, « bouffez un sac de bites ») », ont répondu dans un tweet des créateurs de South Park.


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