
Équateur : le principal oléoduc remis en service, le pays va pouvoir reprendre ses exportations de pétrole
Le Système d'oléoduc trans-équatorien (SOTE), le plus utilisé du pays avec 360.000 barils convoyés chaque jour, avait été mis à l'arrêt en même temps qu'un autre oléoduc parallèle reliant les puits de pétrole de l'Amazonie à la côte du Pacifique, entraînant la paralysie complète des exportations de brut. Ces mesures avaient été prises en raison de l'érosion des berges de rivières traversées par les oléoducs, après des pluies diluviennes.
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Selon Petroecuador, le pompage a repris sur le SOTE après la construction d'une déviation d'un kilomètre permettant d'éviter des zones à risques. Le second oléoduc, l'OCP, dédié au transport du pétrole brut lourd, avait été pour sa part remis en service le 7 juillet. «Nous prévoyons que les exportations de brut reviendront à la normale de façon progressive», a indiqué Petroecuador.
Le pétrole est la principale ressource de l'Équateur. Le pays en a produit en moyenne 475.000 barils par jour en 2024, dont près des trois quarts ont été exportés.

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David Guyenne, l'actuel président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie, a été placé en garde à vue avec deux autres personnes, pour des soupçons d'infractions économiques. Trois personnes, dont David Guyenne, l'actuel président de la CCI de Nouvelle-Calédonie, ont été placées en garde à vue lundi 28 juillet dans le cadre d'une enquête pour abus de biens sociaux, blanchiment, complicité et recel, a indiqué mardi le parquet de Nouméa. L'affaire a été révélée mardi par le média local La Voix du caillou, et rapidement confirmée par un communiqué du procureur de la République Yves Dupas. Publicité Ce dernier précise que les interpellations ont été menées à 6 heures du matin la veille par les enquêteurs du service territorial de police judiciaire et que des perquisitions ont été réalisées aux domiciles et dans les locaux professionnels des mis en cause. Leur garde à vue a été prolongée de 24 heures ce mardi. Un montage financier reproché aux trois suspects Évoquant «une situation d'ordre personnel», la CCI de Nouvelle-Calédonie rappelle dans un communiqué «le nécessaire respect de la présomption d'innocence». «Indépendamment de cette procédure, la Chambre poursuit l'ensemble de ses missions au service de ses ressortissants», poursuit-elle. L'enquête, ouverte à la suite d'un signalement des services fiscaux en janvier 2023, porte sur une opération présumée frauduleuse entre la SARL L'Édifice et la SCI Linoa, dont sont cogérants les trois personnes placées en garde à vue, sur les exercices 2019 à 2021. Les dirigeants de L'Édifice sont soupçonnés d'avoir très fortement surévalué les parts sociales de la SCI, dont la valeur serait passée de près de 8 euros en 2013 à plus de 8000 euros en 2017. Ces parts auraient ensuite été rachetées par la SARL L'Édifice, avant une fusion-absorption entre les deux sociétés, pour un montant total de 9,2 millions d'euros. Ce montage, réalisé au détriment des établissements bancaires ayant financé l'opération, aurait conduit à un appauvrissement estimé à 16,8 millions d'euros de la société, nécessitant l'adoption d'un plan de sauvegarde de la SARL L'Édifice, décidé par le tribunal mixte du commerce en décembre 2024. Publicité Selon le parquet, cette opération aurait permis aux associés, dont M. Guyenne, de tirer un avantage personnel estimé par l'administration fiscale à 5,7 millions d'euros. Des mesures conservatoires de saisie des avoirs criminels ont été ordonnées sur des comptes bancaires et des biens immobiliers.


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