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Air Canada transforme son programme Aéroplan

Air Canada transforme son programme Aéroplan

La Presse4 days ago
À compter du 1er janvier 2026, Air Canada change la manière d'accumuler des points Aéroplan et d'atteindre le statut Élite, en misant sur les dépenses des voyageurs plutôt que sur les distances parcourues.
« Ce sont beaucoup de changements d'un coup, avec beaucoup de petites lignes », indique Marie-Ève Leclerc, directrice du contenu web de Milesopedia, un média montréalais spécialisé dans les cartes de crédits et de récompenses.
Un premier changement concerne l'accumulation de points. À compter du 1er janvier 2026, les voyageurs membres d'Aéroplan ne les accumuleront plus en fonction de la distance parcourue, mais plutôt selon les dépenses effectuées sur les vols admissibles.
Les conditions d'obtention du statut Aéroplan Élite, qui permet d'accéder à divers privilèges, seront également modifiées.
Auparavant, pour atteindre ce statut, on pouvait accumuler des points spéciaux (MQS, SQS, DQS) lors de chaque vol selon la distance parcourue, le nombre d'escales et le prix du billet d'avion, à condition de voyager en classe Standard ou plus. À cela s'ajoutait la qualification quotidienne à un statut (QQS), où l'utilisation d'une carte de crédit Aéroplan, les achats dans l'eBoutique ou auprès de divers partenaires permettaient de décrocher plus rapidement le statut Élite.
Dorénavant, ce sera à travers un nouveau système de Crédits de Qualification à un Statut (CQS) que les voyageurs pourront accumuler des crédits pour atteindre ce statut. « C'est un modèle qui est plus axé sur les dépenses reliées à Air Canada », indique Marie-Ève Leclerc.
Autrement dit, exit les distances et les escales : seuls le prix du billet et les dépenses annexes compteront pour décrocher ce statut. Et ce sont les personnes voyageant en classe affaires qui décrocheront le gros lot.
Selon les calculs réalisés par Milesopedia, en se basant uniquement sur des dépenses faites sur des vols, il faudra débourser pas moins de 12 500 $ en tarif Standard, ou 6250 $ en tarif Flex ou plus, pour accéder au statut Élite Aéroplan 25K. Et les personnes voyageant en tarif Économique de base, quant à elles, ne gagneront aucun crédit sur leur vol.
« Pour ceux qui voyagent en classe économique de base, ça va être extrêmement difficile, voire impossible, d'obtenir le statut Élite », résume Marie-Ève Leclerc.
Selon les habitudes des voyageurs, cela pourrait donc représenter un gros changement pour certains.
De son côté, l'entreprise affirme que ces changements visent à mieux reconnaître les membres Aéroplan qui dépensent et voyagent davantage avec Air Canada et qui participent activement au programme, tout en préservant le « cachet » d'Aéroplan Élite.
« Nos membres les plus actifs ne se contentent pas de voyager avec nous : ils accumulent des points auprès de nos partenaires, choisissent des tarifs flexibles et utilisent des cartes de crédit Aéroplan. Ces changements nous permettent de mieux reconnaître leur fidélité et d'améliorer l'expérience du programme », a souligné par communiqué Scott O'Leary, vice-président pour la fidélité et les produits chez Air Canada.
Cette annonce intervient alors qu'une majorité écrasante d'agents de bord d'Air Canada a voté en faveur d'un mandat de grève, mardi.
Lisez l'article « Air Canada : une majorité d'agents de bord votent en faveur d'un mandat de grève »
Avec La Presse Canadienne
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Une bière brassée à partir d'eaux usées
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La Presse

time8 minutes ago

  • La Presse

Une bière brassée à partir d'eaux usées

Une bière brassée à partir d'eaux usées recyclées sera bientôt offerte en édition limitée dans la région de Québec. Mission première de cette bière : conscientiser les gens au gaspillage de l'eau potable en repoussant les limites du brassage durable. Elle sera produite par une usine mobile de filtration du Carrefour de l'eau, le nouveau pôle d'expertise des technologies de l'or bleu qui fait la fierté du maire de Québec, Bruno Marchand. L'objectif de ce pôle est de propulser la recherche et les innovations dans le recyclage de l'eau. La Revival, bière de type blonde, à plus ou moins 5 % d'alcool selon l'édition, a été dégustée par un petit groupe lors du lancement du Carrefour de l'eau, en avril dernier. Son concepteur est l'entreprise québécoise H2O Innovation, spécialisée en filtration de l'eau par membrane, qui a mis au point un système de recyclage de l'eau sale et malodorante. PHOTO FOURNIE PAR LE CARREFOUR DE L'EAU De gauche à droite : le maire de Québec, Bruno Marchand, Alexandre Guindon, directeur du Carrefour de l'eau et cofondateur de 2 Degrés, et Frédéric Dugré, PDG de H2O Innovation Pour sa prochaine édition, l'entreprise prévoit un partenariat avec une microbrasserie québécoise, et la bière changera peut-être de nom. Du kombucha à l'eau recyclée pourrait aussi être développé. La bière est d'abord et avant tout un véhicule pour conscientiser les gens au gaspillage de l'eau potable. Elle ne sera pas vendue à grande échelle. Au début de l'été, le président et cofondateur d'H2O, Frédéric Dugré, a demandé de façon symbolique aux participants du Festival des Prix Solutions Climatiques, réunis dans le Vieux-Montréal, qui aurait le courage de boire un verre d'eaux usées recyclées. Peu de mains se sont levées. Pourtant, a-t-il fait remarquer lors de sa présentation, plusieurs ont déjà bu un « verre d'eau frappée du Saint-Laurent ». L'analogie (on n'a pas vraiment offert des eaux usées recyclées provenant des égouts) a été le prétexte pour lancer des discussions sur la pénurie d'eau potable qui menace plusieurs pays dans le monde, dont le Portugal et l'Espagne, dont les réservoirs d'eau sont presque à sec. La crise de l'eau est en train de s'étendre à plusieurs municipalités du Québec à cause des réseaux de distribution d'eau délabrés ou arrivés au maximum de leurs capacités. « Il y a urgence d'agir », a répété le dirigeant d'H2O Innovation, qui a des clients partout dans le monde, même en acériculture et en agroalimentaire. Après la conférence à Montréal, l'ingénieur de formation s'est envolé vers le Chili, d'où il s'est entretenu par visioconférence avec La Presse. Il a fait remarquer que des projets immobiliers sont bloqués au Québec à cause du manque de capacité des aqueducs1. En agriculture également. PHOTO FOURNIE PAR LE CARREFOUR DE L'EAU La vitrine technologique du Carrefour de l'eau, un pôle d'expertise lancé à Québec, avec son usine mobile de filtration pour conscientiser la population à l'importante de sauvegarder l'eau potable. « Il y a trop d'eau ou pas du tout dans les champs. Il faut arrêter de se mettre la tête dans le sable avant qu'il ne soit trop tard. On voit ce qui est en train d'arriver dans certaines municipalités, je pense à Saint-Lin–Laurentides [pénurie d'eau], au moratoire à Lévis sur les permis de construction à cause du manque de capacité des usines de traitement des eaux usées. Il est nécessaire de recycler nos eaux usées », enchaîne-t-il. Le Québec dispose de 3 % des eaux douces renouvelables de la planète, selon les données de la Stratégie québécoise d'économie d'eau potable, a-t-il rappelé. « Au Québec, on recycle 0 % de nos eaux usées. Elles sont filtrées pour ensuite être rejetées dans le fleuve2. Il faut implanter de l'économie circulaire, mais dans le domaine de l'eau. À l'image de l'électricité, je crois qu'on devrait nationaliser notre eau en commençant par nos quartiers industriels. On pourrait commencer par se servir de nos eaux usées recyclées pour nettoyer les véhicules, refroidir les cheminées des usines, l'arrosage des pelouses. » D'ici la fin de 2025, les deux tiers de la population mondiale pourraient être confrontés à des pénuries d'eau, selon le Fonds mondial pour la nature. Aux États-Unis, plusieurs projets voient le jour pour éviter des catastrophes. Par exemple, grâce à la technologie d'H2O Innovation, le campus de l'hôpital Piedmont d'Atlanta s'est doté d'un « WaterHub » qui transforme les eaux des égouts sanitaires en eaux claires pour les systèmes de chauffage et de refroidissement de l'établissement de santé. 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Des médecins montréalais vendent leur PME pour 63 millions US à une firme californienne
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time2 days ago

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Chez Doximity, le chef de la direction et cofondateur, Jeff Tangney, se dit « enthousiasmé d'accueillir l'équipe Pathway » dans son entreprise. Des médecins montréalais vendent leur PME pour 63 millions US à une firme californienne Une PME technologique de médecine assistée par l'intelligence artificielle (IA) qui est dirigée et financée par des médecins montréalais est vendue pour 63 millions US à une entreprise de San Francisco, en Californie. Cette entreprise montréalaise, Pathway Medical, se décrit comme « une plateforme alimentée par l'IA qui aide les cliniciens à fournir des soins meilleurs, plus rapides et mieux informés en apportant des réponses instantanées et fondées sur des preuves aux questions médicales. » Pathway Medical dit faire affaire avec « des centaines de milliers d'utilisateurs inscrits (par abonnement payant), avec une forte présence aux États-Unis et à l'international. » Parmi ses dirigeants et ses investisseurs, on compte au moins huit médecins, dont trois spécialistes liés au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) : Moishe Liberman, chirurgien thoracique, ainsi que les urgentologues Louis Charbonneau et Alexandre Tratch. La vente de leur entreprise Pathway Medical au groupe californien Doximity, spécialiste des technologies numériques en information de soins médicaux, s'effectue à une valeur de transaction annoncée de 63 millions US, soit environ 86 millions en dollars canadiens. De ce montant, une part de 26 millions US (environ 35,5 millions CAN) est payée au comptant parmi les actionnaires-dirigeants et les investisseurs chez Pathway Medical. L'autre part de 37 millions US (environ 50,5 millions CA) leur sera versée en actions nouvellement émises par l'acquéreur, Doximity, qui est coté à Bourse de New York à hauteur de 10,9 milliards US en capitalisation totale. Sur son site web d'entreprise, Pathway Medical indique « avoir assemblé au cours des sept dernières années l'un des plus grands ensembles de données structurées en médecine, spécialement conçues pour l'IA, couvrant presque toutes les directives, médicaments et essais marquants dans toutes les principales spécialités. » Pathway Medical affirme aussi que son système « surpasse les autres en termes de précision clinique, ayant récemment obtenu un score record de 96 % au test de référence de l'examen d'obtention de licence médicale aux États-Unis. » Dans son communiqué de vente à la californienne Doximity, le chef de la direction de Pathway Medical, Jonathan Hershon St-Jean, indique que « des centaines de milliers d'utilisateurs se sont inscrits à Pathway, et des milliers paient 300 dollars par an pour notre produit premium. » « Il y a un besoin croissant d'outils cliniques en médecine qui combinent des preuves fiables avec la rapidité et l'adaptabilité de l'IA, ajoute-t-il. « En joignant Doximity, qui est l'une des plateformes les plus fiables dans le domaine de la santé, nous offrons désormais notre expérience à des millions de personnes en l'intégrant directement dans les outils qu'ils utilisent déjà au point de service « en soins médicaux. Chez Doximity, le chef de la direction et cofondateur, Jeff Tangney, se dit « enthousiasmé d'accueillir l'équipe Pathway » dans son entreprise. « Ils ont méticuleusement construit l'un des meilleurs ensembles de données en médecine, et cela va porter nos capacités de référence clinique à un niveau totalement nouveau. « Établie à San Francisco, Doximity est une entreprise de développement et d'opération de plateformes numériques d'information médicale et de gestion de soins pour les professionnels des soins de la santé et du secteur pharmaceutique. Ses plus récents résultats financiers indiquent des actifs de 1,26 milliard US qui génèrent un chiffre d'affaires annualisé de 570 millions US, deux fois plus qu'il y a cinq ans, et un bénéfice net de 223 millions US, dix fois plus qu'il y a cinq ans.

Les informations des employés à risque
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