Podium, sauvetages et bateaux à dérive : retour sur les six Vendée Globe de Jean Le Cam
2004-2005 : 2e
Duel perdu face à Vincent Riou
Après la Solitaire du Figaro (qu'il a remportée à trois reprises) et le circuit des trimarans Orma, Jean Le Cam bascule en Imoca et prend le départ de son premier Vendée Globe le 7 novembre 2004 à la barre de Bonduelle. Très vite, cette cinquième édition vire au duel entre le Roi Jean et Vincent Riou (PRB). En tête au cap Horn, le skippeur de Bonduelle, aux prises avec les calmes de l'anticyclone de l'Atlantique Sud, cède les commandes à « Vincent le Terrible », qui s'impose le 2 février 2005 après 87 jours, 10 heures et 47 minutes en mer, avec un peu moins de 7 heures d'avance sur Le Cam.
2008-2009 : abandon
Sauvé par Vincent Riou
Alors que Michel Desjoyeaux (Foncia) se dirige vers un deuxième sacre légendaire, Jean Le Cam, alors en 3e position, chavire au large du cap Horn et se réfugie dans la coque retournée de son VM-Matériaux. À son arrivée sur zone, Vincent Riou rassure la direction de course sur la présence à bord du Roi Jean et récupère le naufragé, qui est parvenu après bien des efforts à s'extraire par la trappe de survie située sur le tableau arrière du bateau.
2012-2013 : 5e
A la bagarre avec Golding
Décroché par le groupe de tête mené à un train d'enfer par François Gabart (Macif) et Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), Jean Le Cam (SynerCiel) tente de garder le contact avec l'avant de la course dans la descente de l'Atlantique Sud. Mais les deux leaders ne cessent d'accélérer et s'échappent définitivement dans le Grand Sud. Derrière, Le Cam s'accroche et se bagarre avec le Britannique Mike Golding. Il franchit la ligne en 5e position le 6 février, avec 9 jours et 21 heures de retard sur Gabart, qui pulvérise le record de l'épreuve (78 jours, 2 heures et 16 minutes).
2016-2017 : 6e
Sur un ancien bateau vainqueur
Après sa victoire dans la Barcelona, une course autour du monde en double, avec le Suisse Bernard Stamm en 2015 (Cheminées-Poujoulat), Jean Le Cam rachète le bateau, l'ex-Foncia de Michel Desjoyeaux, vainqueur du Vendée 2008-2009. Lancé en 2007, l'Imoca, rebaptisé Finistère Mer Vent, est moins performant que ceux de dernière génération. Le Roi Jean ne peut pas se battre pour la victoire. Il termine 6e, juste derrière Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir), à plus de 6 jours du vainqueur Armel Le Cléac'h sur Banque-Populaire (74 jours, 3 heures et 35 minutes).
2020-2021 : 4e
Le sauvé sauveur
Après avoir animé le début de course en tenant tête aux foilers à la barre de son monocoque à dérives droites (Yes We Cam !), Jean Le Cam fait partie des concurrents déroutés par la direction de course pour aller secourir Kévin Escoffier dont le bateau (PRB) s'est cassé en deux et a sombré le 30 novembre au large du cap de Bonne Espérance.
Après 12 heures de recherche, Le Cam récupère Escoffier à son bord et le dépose six jours plus tard à bord de la frégate Le Nivôse. Bénéficiant d'une compensation attribuée par le jury, le skippeur se classe 4e de cette édition remportée par Yannick Bestaven (Maître-CoQ IV), 2e sur la ligne derrière Charlie Dalin (Aprilia) mais également récompensé pour avoir participé au sauvetage.
2024-2025 : 20e
Défenseur des bateaux à dérives
Face au développement des foilers, Jean le Cam fait le choix de s'aligner sur un flambant neuf bateau à dérives droites, Tout Commence en Finistère-Armor Lux. S'il ne peut lutter contre la puissance et les performances des monocoques « volants » (victoire de Charlie Dalin en 64 jours et 19 heures sur Macif), le Roi Jean reste longtemps aux avant-postes de la flotte des bateaux à dérives. Mais il se voit finalement dépasser par Benjamin Ferré (16e sur Monnoyeur-Duo for a Job) et par Tanguy Le Turquais (17e sur Lazare). Le Cam boucle son 6e Vendée en 20e position, après 85 jours et 15 heures de mer.
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