
Guillaume Gallienne donne de géniaux conseils pour emmener ses enfants au musée
« Comment les amuser ? », s'interroge le comédien de 53 ans, lui-même papa d'un garçon (aujourd'hui en âge de s'occuper tout seul, il a 18 ans). « Un enfant déjà, on lui dit trois salles maximum, pas plus », continue l'acteur, toujours en pleine promo de son dernier roman Le buveur de brume, paru aux éditions Stock en mai.
Il précise : « le reste, il a le droit de courir. Ce n'est pas grave. Il va voir de belles choses quand même. » Viennent ensuite « les petits jeux, nous dit-il. L'enfant va dans la salle d'après, il choisit une œuvre, il invente un titre et revient. Il donne le titre, et il faut qu'on devine de quelle œuvre il s'agit. » Lui a, par exemple, dû deviner une œuvre rebaptisée Grand-mère rock'n'roll, en réalité une peinture d'une vieille dame signée Goya.
Guillaume Gallienne en Géorgie
Autre possibilité : demander à l'enfant d'aller dans la salle d'après choisir une œuvre. Celui-ci doit ensuite emmener ses parents, leur cacher les yeux et leur faire deviner de quoi il s'agit en la décrivant. « Ça permet de poser des questions petit à petit, de préciser, continue Guillaume Gallienne. Est-ce que c'est figuratif ? Est-ce que c'est abstrait ? Est-ce que c'est grand ? Est-ce que c'est petit ? »
Voilà. C'est tout ? Non, il reste une dernière option. « On lui donne un téléphone » et on lui demande de faire « un reportage photo ou vidéo » sur ce qu'il a aimé du musée. « Et là, l'idée du cadre dans le cadre, de la mise en abyme, il s'éclate », assure l'acteur.
Ces conseils, dit-il, figurent au programme de son livre paru au sein de la collection Ma nuit au musée, une série d'ouvrages dans laquelle des écrivains sont invités à passer une nuit dans un musée de leur choix, à l'instar de Christine Angot à la Bourse de commerce à Paris ou de Christophe Boltanski au Musée royal de l'Afrique centrale, près de Bruxelles.
Guillaume Gallienne avait, lui, jeté son dévolu sur le Musée national de Tbilissi, en Géorgie. Mais par erreur, il s'est retrouvé contre sa volonté à la Galerie nationale, un établissement bien plus modeste puisque celui-ci compte seulement deux salles. Tant pis, pas le choix. Il s'est vu contraint de composer avec cet endroit, où le portrait de son arrière-grand-mère, la princesse Mélita Cholokachvili, venait d'y être déplacé.

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