Dans l'Eure, le musée du landau se cherche un avenir
Seulement voilà, les années passent, « et nous ne rajeunissons pas », sourit la retraitée de 79 ans qui, avec son mari Pierre, 83 ans, longtemps maire de son village, aimerait pouvoir passer la main : « Pour l'instant tout va bien, mais assurer les visites et entretenir le musée demande du temps et de l'énergie que nous n'aurons pas toujours. »
Où déménager la collection
Ils aimeraient qu'une collectivité locale reprenne le flambeau. « Nous n'en faisons pas une affaire d'argent, puisque nous léguerions l'ensemble de notre collection s'il y avait un lieu pour l'accueillir et continuer à la présenter au public », continue Florence Espaldet.
Elle a notamment reçu le soutien du président de la région Normandie, Hervé Morin, longtemps maire d'Épaignes, une commune voisine. « Il aimerait lui aussi que nos landaus restent dans le coin, mais pour l'instant aucune proposition n'a abouti. » Un temps, le conseil municipal de Thiberville a porté un projet qui pour l'heure est au point mort.
Et à l'heure où les collectivités locales font la chasse aux dépenses superflues, garantir un avenir à ce musée qui n'accueille que quelques centaines de visiteurs chaque année ne semble pas une priorité.
Hashtags
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Arrivée du quinté du vendredi 8 août à Cabourg : Hidalgo de Varenne et Philippe Deroyand prennent le pouvoir
Arrivée du quinté : 12 - 9 - 13 - 2 - 3 Alors que David Thomain avait signé deux victoires sur l'hippodrome de Cabourg (Calvados) avant le quinté, le pilote normand s'est fait voler la vedette dans l'épreuve support du quinté par Hidalgo de Varenne (n° 12) et Philippe Deroyand. Le professionnel affichait une certaine satisfaction, lui qui s'impose pour la première fois à ce niveau de la compétition en tant que driver. Pourtant, le technicien est habitué au succès avec son pensionnaire qui remporte sa dix-septième course. « C'est un bon cheval mais pas évident, explique le metteur au point. Je suis donc obligé de le driver. Il est autoritaire et même s'il paraît facile, j'ai dû m'adapter à lui. » 🏆 Hidalgo de Varenne (P. Deroyand) enlève le Prix Bruno Coquatrix, Quinté+ du jour à Cabourg. ❌ Arrivée 5⃣e, Irocko Stryck a été disqualifié après enquête. 🏁 12 - 9 - 13 - 2 - 3 — Equidia (@equidia) August 8, 2025 La performance de ce trotteur âgé de 8 ans s'explique par plusieurs éléments. « J'ai essayé le sulky américain aujourd'hui, et cela lui a été bénéfique », affirme le pilote. Le déferrage des quatre pieds a également joué en sa faveur, ce qui ne lui était arrivé que cinq fois sur des pistes en sable. À voir aussi Le vainqueur domine assez sûrement Icône d'Erable (n° 9), qui n'a pas réussi à mettre en doute la supériorité de son adversaire. Hector de Bassière (n° 13) complète le podium après avoir ramené le wagon de la troisième épaisseur. Favori de la compétition, Hibiscus Normand (n° 2) s'empare de nouveau d'une place à ce niveau. Initialement arrivé cinquième, Irocko Stryck (n° 4) est distancé pour avoir empiété sur la piste de dégagement dans le tournant final. C'est finalement Horus de Val (n° 3) qui hérite de ce classement. Kévin Romain indiquait le quarté dans le désordre en sept chevaux dans nos colonnes.
Le Figaro
3 days ago
- Le Figaro
Prêt de la tapisserie de Bayeux : neuf problèmes à résoudre avant son voyage en Angleterre
Réservé aux abonnés Si le prêt du chef-d'œuvre normand aux Anglais est décidé, les conditions de sa manipulation, de sa restauration et de sa présentation demeurent en partie floues. Un constat qui date La dernière étude matérielle complète de la tapisserie date déjà de cinq ans. En 2020, elle a duré tout le mois de janvier (la précédente datait de 1983 et ne concernait que le revers). Le constat d'état a monopolisé huit restauratrices spécialisées. De ce travail découle le présent protocole de manipulation, de restauration et de présentation. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Une œuvre fragile L'état de la toile de lin avec ses broderies réalisées entre 1069 et 1077 pose évidemment problème. « Au moindre mouvement les fils peuvent lâcher », déclarait le 22 juillet dernier sur France Culture Thalia Bajon-Bouzid, l'une des soigneuses. Outre les 24.204 taches, la plupart de cire, provoquées par l'éclairage à la bougie lorsque l'ouvrage était déployé dans la cathédrale de Bayeux lors des fêtes, quelque 16.445 plis et 9646 trous sont répertoriés. S'ajoutent 30 déchirures à ce jour « non stabilisées ». Sur la carte haute définition de ce monument des arts textiles de la période romane, chacune est désormais pointée par une pastille…
Le Parisien
3 days ago
- Le Parisien
Quinté du vendredi 8 août à Cabourg : Iohanna Thieben occupe une place importante dans le cœur de Philippe Poisson
À 52 ans, Philippe Poisson possède une solide expérience. Après avoir fait son apprentissage chez la famille Lecuyer, puis chez Michel Donio, où il a commencé à se mettre au sulky à la fin des années 1990, l'homme basé à Fleury-sur-Orne (Calvados), à quelques encablures de Caen, a décidé de se lancer dans le débourrage et l'entraînement en 2000. « Il faut bien reconnaître que je n'étais pas le meilleur au sulky, lâche l'intéressé avec le sourire. Mais comme la passion était là, j'ai pris la décision de m'installer à mon compte, en basant mon activité principale sur le débourrage des jeunes chevaux, tout en gardant quelques éléments à l'entraînement, pour se rendre aux courses. »
