
D'ex-travailleurs d'Amazon manifestent à Montréal
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Ils voulaient ainsi réitérer leurs demandes face aux gouvernements. Depuis plusieurs mois, ils se plaignent de l'inefficacité du « comité de reclassement » mis en place après les fermetures des entrepôts d'Amazon au Québec et les licenciements qu'ils ont entraînés.
En fait, Amazon a plutôt fait appel à une firme sous-traitante pour s'occuper de cette tâche d'aider les employés qui ont perdu leur emploi à tenter de retrouver du travail. Et le ministère a accepté cette façon de faire.
En plus de se plaindre de l'inefficacité de ce sous-traitant, les ex-travailleurs se plaignent aussi des délais dans le traitement de leurs demandes d'assurance emploi et de l'absence de rencontres avec le ministre du Travail, Jean Boulet.
Sur place, le député de Québec solidaire Andrés Fontecilla a soutenu que Québec aurait pu faire plus. « Le comité de reclassement, il est très peu actif. Les travailleurs et travailleuses ont eu beaucoup, beaucoup de difficultés à obtenir leur cessation d'emploi, un papier essentiel, et le gouvernement du Québec aurait pu intervenir, faire plus de pression sur l'entreprise pour aider ces gens-là », a-t-il fait valoir.
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