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Grève chez Air Canada, Fiasco SAAQclic et spirale lumineuse

Grève chez Air Canada, Fiasco SAAQclic et spirale lumineuse

La Presse4 days ago
La journée passe vite. Voici les trois nouvelles qui ont marqué l'actualité jusqu'ici.
La Presse
Air Canada : les agents de bord déclencheront une grève samedi
Air Canada commencera à annuler certains de ses vols dès jeudi, alors que ses quelque 10 000 agents de bord ont l'intention de déclencher une grève samedi.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
La grève commencera à 0 h 58 samedi si les parties ne s'entendent pas entre-temps.
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Commission Gallant : des ministres caquistes témoigneront la semaine prochaine
La commission Gallant reprendra ses travaux la semaine prochaine avec une séquence toute politique durant laquelle témoigneront l'actuelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et son prédécesseur, François Bonnardel.
PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
La ministre des Transports du Québec, Geneviève Guilbault
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Poursuite de la grève chez Air Canada
Poursuite de la grève chez Air Canada

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

Poursuite de la grève chez Air Canada

Une centaine de personnes étaient réunies dimanche matin pour une manifestation en solidarité avec les agents de bord devant le siège social d'Air Canada, à Montréal. Air Canada a été forcée de suspendre son plan de reprise, après que ses agents de bord aient déclaré leur intention de poursuivre leur grève. De leur côté, les voyageurs restent plongés dans l'incertitude, sans savoir quand ils pourront partir. Ce qu'il faut savoir Les agents de bord d'Air Canada ont déclenché une grève samedi matin, la compagnie aérienne a répliqué avec un lock-out ; La ministre de l'Emploi, Patty Hajdu, a ordonné aux deux parties de reprendre leurs activités ; Le syndicat a indiqué dimanche qu'il allait défier l'ordre d'Ottawa ; Air Canada a annoncé vouloir reprendre ses vols lundi en soirée. Une centaine de personnes étaient réunies dimanche matin devant le siège social d'Air Canada pour une manifestation en solidarité avec les agents de bord, malgré une forte pluie. « Travailler sans être payé, c'est terminé ! », a lancé Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec (Syndicat canadien de la fonction publique), sous les acclamations de la foule. « On est ici pour démontrer au gouvernement libéral du Canada qu'on ne se laissera pas faire », a-t-il déclaré en marge de la manifestation. « La décision [de continuer ou non la grève] va appartenir à l'exécutif de la composante d'Air Canada », a-t-il précisé. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Le président du SCFP-Québec, Patrick Gloutney Dans un courriel transmis par une porte-parole syndicale, le SCFP a déclaré que les agents de bord « demeuraient en grève ». Après cette annonce, dans un communiqué envoyé vers 13 h, dimanche, Air Canada a déclaré que la compagnie aérienne reprendrait néanmoins ses vols « dès [lundi] soir ». Des voyageurs « pris en otage » Le chaos régnait à l'aéroport international Montréal-Trudeau au moment du passage de La Presse. Plusieurs voyageurs étaient bloqués à l'aéroport, ne sachant pas quand ils pourraient repartir. En passant près d'une agente d'Air Canada, nous l'avons entendue confier à un voyageur : « C'est un bordel indescriptible. On ne sait même plus quoi dire aux passagers. » Alexandra Motto-Ros et son amie, Audrey Bocchi, devaient revenir samedi de Montréal pour se rendre à Lyon. Cela fait deux fois, en deux jours, qu'elles se rendent à l'aéroport, avec leurs trois enfants. Ce n'est qu'après qu'elles aient enregistré leurs bagages qu'on leur a dit que finalement, leur vol de dimanche matin était aussi annulé. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Alexandra Motto-Ros et Audrey Bocchi « On ne sait toujours pas quand ni comment on va pouvoir rentrer chez nous », confie Alexandra Motto-Ros. De leur côté, Thomas Piegay et Laurence Souphron voulaient rentrer ce dimanche en Guadeloupe avec leurs deux enfants de 7 et 11 ans. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Thomas Piegay et Laurence Souphron, et leurs enfants « Ils nous ont dit qu'il y avait une reprise progressive des vols à 14 h, mais ils nous ont aussi dit de prendre un hôtel. On ne sait plus quoi penser. Eux-mêmes n'ont pas l'air de savoir ce qu'il en est. Je pense qu'on va juste passer la journée à l'aéroport », lance Laurence Souphron, résignée. Hector Bolmont fait aussi partie des voyageurs dont le vol est annulé. Le jeune homme de 19 ans devait rentrer de vacances ce dimanche pour revenir à Paris. « J'aurais bien aimé être au moins rebooké », soupire-t-il. Il doit partir mardi de Paris pour un voyage prévu de longue date pour fêter les 50 ans de sa mère ; il n'est plus certain de pouvoir s'y rendre à temps. « Je suis dégoûtée de ce bras de fer entre Air Canada et ses agents de bord », a confié une lectrice dans un courriel envoyé à La Presse. Elle et sa famille sont coincées au Portugal et ne savent pas comment revenir au Canada. Elle a envisagé d'acheter des billets remboursables, mais ceux-ci se font rares, sont très chers et comprennent de nombreuses escales. « On est réellement pris en otage », dénonce-t-elle. Une décision qui défie le gouvernement fédéral La ministre fédérale de l'Emploi, Patty Hajdu, a ordonné samedi un arbitrage exécutoire, demandant à la compagnie aérienne et à ses agents de bord de reprendre leurs activités, mettant fin à une grève et à un lock-out après moins de 12 heures. Le SCFP a accusé la ministre Hajdu d'avoir cédé aux demandes d'Air Canada. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Air Canada rapporte que l'arrêt de travail a entraîné la suspension de plus de 700 vols. Dimanche matin, Air Canada avait initialement annoncé son intention de reprendre ses vols en soirée, avant de revenir sur cette déclaration suite à l'annonce du syndicat et de planifier une reprise des vols pour lundi soir. « Au cours de ce processus, certains vols seront annulés au cours des sept à dix prochains jours, jusqu'à ce que l'horaire soit stabilisé », avait précisé l'entreprise dans son premier communiqué. Air Canada a affirmé avoir reçu l'ordre du Conseil canadien des relations industrielles de reprendre ses activités et de faire en sorte que les agents de bord reprennent leurs fonctions avant 14 h. Air Canada a rapporté que l'arrêt de travail a entraîné la suspension de plus de 700 vols. La composante d'Air Canada du SCFP, qui représente plus de 10 000 agents de bord de la compagnie aérienne, avait annoncé samedi que ses membres se rendaient sur les lignes de piquetage après avoir été incapables de conclure une entente de dernière minute avec l'employeur. Air Canada a mis ses agents de bord en lock-out environ 30 minutes plus tard en raison de la grève. Dans un communiqué diffusé samedi soir, le syndicat a aussi dénoncé une situation de conflit d'intérêts, disant qu'une ancienne avocate d'Air Canada, Maryse Tremblay, décidera de la fin des moyens de pression des agents de bord. « Le SCFP a exigé que Maryse Tremblay se récuse dans cette affaire, mais elle a refusé et elle présidera les audiences malgré tout », a déclaré l'organisation. Avec La Presse Canadienne

Les agents de bord défient le retour au travail
Les agents de bord défient le retour au travail

La Presse

time7 hours ago

  • La Presse

Les agents de bord défient le retour au travail

Des syndiqués sur un piquet de grève à l'aéroport Montréal-Trudeau, samedi. Les agents de bord défient le retour au travail Le syndicat qui représente les agents de bord d'Air Canada va défier l'ordre de retour au travail du gouvernement fédéral. La Presse Canadienne Ce qu'il faut savoir Les agents de bord d'Air Canada ont déclenché une grève samedi matin, la compagnie aérienne a répliqué avec un lock-out ; La ministre de l'Emploi, Patty Hajdu, a ordonné aux deux parties de reprendre leurs activités ; Le syndicat a indiqué dimanche qu'il allait défier l'ordre d'Ottawa ; Air Canada avait annoncé que les premiers vols reprendraient en soirée. Air Canada avait annoncé son intention de reprendre ses vols dimanche, après l'intervention d'Ottawa qui a ordonné un arbitrage exécutoire pour mettre fin à la grève des agents de bord déclenchée la veille. La compagnie aérienne avait indiqué, dans un communiqué diffusé en matinée, que les premiers vols reprendraient dimanche soir, mais qu'il faudrait plusieurs jours avant que ses activités ne reviennent à la normale. « Au cours de ce processus, certains vols seront annulés au cours des sept à dix prochains jours, jusqu'à ce que l'horaire soit stabilisé », avait précisé l'entreprise. Air Canada affirme avoir reçu l'ordre du Conseil canadien des relations industrielles de reprendre ses activités et de faire en sorte que les agents de bord reprennent leurs fonctions avant 14 h. La ministre de l'Emploi, Patty Hajdu, a ordonné samedi à la compagnie aérienne et à ses agents de bord de reprendre leurs activités, mettant fin à une grève et à un lock-out après moins de 12 heures. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Air Canada affirme avoir reçu l'ordre du Conseil canadien des relations industrielles de reprendre ses activités et de faire en sorte que les agents de bord reprennent leurs fonctions avant 14 h. Air Canada rapporte que l'arrêt de travail a entraîné la suspension de plus de 700 vols. Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les agents de bord, a accusé la ministre Hajdu d'avoir cédé aux demandes d'Air Canada. La composante d'Air Canada du SCFP, qui représente plus de 10 000 agents de bord de la compagnie aérienne, avait annoncé samedi que ses membres se rendaient sur les lignes de piquetage après avoir été incapables de conclure une entente de dernière minute avec l'employeur. Air Canada a mis ses agents de bord en lock-out environ 30 minutes plus tard en raison de la grève.

Le gouvernement impose un retour au travail
Le gouvernement impose un retour au travail

La Presse

time18 hours ago

  • La Presse

Le gouvernement impose un retour au travail

À peine la grève lancée, la ministre fédérale de l'Emploi, Patty Hajdu, a forcé samedi les agents de bord d'Air Canada à retourner au travail. Mais ni cette annonce ni la chaleur n'ont empêché les employés, rassemblés par centaines, de manifester devant l'aéroport Montréal-Trudeau. « C'est vraiment un manque de respect », a réagi une manifestante sur le piquet de grève, samedi après-midi, qui a requis l'anonymat puisque les agents de bord d'Air Canada ont reçu la directive de ne pas s'adresser directement aux médias. Lisez « Reprises des vols Air Canada : quelles options pour les voyageurs ? » « Je ne comprends pas ce que le gouvernement vient faire là-dedans », a dit un autre participant. Dans la foule, des pancartes portaient notamment l'inscription « Hajdu, hands off our negotiations ! [Hajdu, ne touche pas à nos négociations !] ». En mars, le précédent contrat entre la compagnie aérienne et la composante Air Canada du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), en vigueur depuis 2015, a expiré. Faute d'avoir pu conclure une entente de dernière minute, le syndicat, qui représente plus de 10 000 agents de bord, a déclenché une grève peu avant 1 h samedi. En réponse, Air Canada a annoncé un lock-out. Mais voilà qu'à la mi-journée, la ministre Patty Hajdu est intervenue. PHOTO KYLE DUGGAN, LA PRESSE CANADIENNE La ministre de l'Emploi et des Familles, Patty Hajdu En conférence de presse, elle a officiellement ordonné à Air Canada et à ses agents de bord de reprendre leurs activités, et a du même coup imposé un arbitrage exécutoire entre les deux parties. « Les Canadiens ont déjà fait beaucoup de sacrifices dans cette économie incertaine, et cette perturbation du travail ajoute à leurs inquiétudes et à leur fardeau financier », a-t-elle déploré. La vice-présidente du syndicat, Julie Potvin, n'a pas souhaité commenter cette annonce, qu'elle a toutefois qualifiée de « mauvaise nouvelle », lorsque La Presse l'a rencontrée sur les lieux du piquetage, en fin d'après-midi. « On pense qu'Air Canada se fie à l'intervention du gouvernement », a-t-elle toutefois affirmé. La directive de la ministre est rendue possible par l'article 107 du Code du travail, qui confère au gouvernement le droit de renvoyer le dossier au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI). Le CCRI déterminera un échéancier pour la reprise des vols d'Air Canada dans les 24 à 48 prochaines heures, explique Mme Hajdu. Les activités du transporteur, quant à elles, pourraient reprendre dans 5 à 10 jours, a-t-elle estimé. Selon la ministre, un arbitrage est la façon la plus « stable » d'arriver à une entente entre Air Canada et son syndicat affilié au SCFP. Ce nouveau rebondissement a redoublé les ardeurs des manifestants, qui revendiquaient de meilleures conditions au moyen de cris, de trompettes et de sifflements, appuyés par les klaxons incessants des automobilistes. Au plus fort de la journée, vers midi, ils étaient environ 400 devant l'aéroport montréalais, armés de leurs bouteilles d'eau et de leurs chapeaux, en cette chaude journée d'août. La priorité : la rémunération. « Étant donné qu'on est un milieu majoritairement féminin, ça fait en sorte qu'on se demande pourquoi les pilotes, eux, ont réussi si rapidement à avoir des conditions qu'on considère comme équitables », a évoqué Mme Potvin. Les manifestants comptaient rester jusqu'à 21 h, et reprendre le piquet de grève ce dimanche. Une « violation » de la Charte Dans une déclaration, le SCFP Air Canada a condamné l'usage de l'article 107. Ce dernier existe depuis les années 1980, mais n'avait jamais été utilisé avant l'été 2024 pour mettre fin aux grèves et aux lock-out. Selon David Doorey, professeur de droit du travail à l'Université York, le gouvernement libéral en a fait un usage « sans précédent » dans la dernière année. Cette méthode constitue « très certainement » une violation de la liberté d'association prévue dans la Charte, à son avis. L'ex-ministre de l'Emploi Steve MacKinnon y a notamment eu recours à deux reprises. D'une part, pour mettre un terme à un lock-out affectant les ports de Vancouver, Québec et Montréal ; et d'autre part, pour reporter une grève de plusieurs semaines des travailleurs de Postes Canada jusqu'en mai. Dans le passé, les politiciens adoptaient des lois de retour au travail, qui devaient passer par le processus démocratique. Mais aujourd'hui, « les libéraux contournent le Parlement et accordent essentiellement à un seul ministre le pouvoir de mettre fin aux arrêts de travail en envoyant simplement un courriel au CCRI », explique David Doorey. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Manifestants brandissant des drapeaux du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) Par ailleurs, le gouvernement a été beaucoup plus enclin à imposer l'arbitrage lorsque les employeurs le demandaient, ce qui « donne l'impression que les libéraux se rangent du côté des employeurs dans ces conflits », ajoute l'expert. L'arbitrage tend à entraîner une entente plus conservatrice, « donc si une partie souhaite des changements plus importants, elle sera moins encline à soutenir l'arbitrage », souligne David Doorey. C'est notamment le cas du SCFP, qui demande un changement majeur de la manière dont les travailleurs sont rémunérés, souligne-t-il. Questionnée par des journalistes sur les effets de sa décision sur les droits des travailleurs, la ministre Patty Hajdu a rejeté « l'affirmation comme quoi [son] gouvernement est antisyndical ». Dans l'incompréhension Pendant ce temps, à l'intérieur de l'aéroport, c'est un sentiment d'impuissance qui habitait les détenteurs de billets du transporteur aérien, qui se présentaient par dizaines devant le grand tableau des vols d'Air Canada pour connaître l'issue de leur voyage. « Une chance que j'ai appelé notre agente de voyage, c'est elle qui m'a dit de me présenter », raconte Annie Robert, résidante de Mont-Saint-Grégoire. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Avions d'Air Canada à l'arrêt « Je ne serais probablement pas venue à cause de ce qu'on avait entendu aujourd'hui, ce n'était vraiment pas clair », ajoute Mme Robert, dont le vol en direction d'Athènes a été reporté en soirée. Sur le site de l'aéroport Montréal-Trudeau, un avertissement indique qu'en raison d'un conflit de travail, tous les vols d'Air Canada ou Rouge à destination et au départ de YUL sont « annulés ». En fin de soirée, samedi, l'établissement recommandait toujours de ne pas se déplacer à l'aéroport à moins d'avoir un vol confirmé « avec un autre transporteur ». Or, ce ne sont pas tous les vols qui sont annulés, indique clairement Air Canada sur son site web, et les voyageurs doivent se rendre à l'aéroport s'ils n'ont pas reçu d'indication contraire. D'autres voyageurs, assis dos au mur, se demandaient comment ils rentreraient à la maison, alors qu'un retour au travail s'impose lundi. Deux Montréalais se rendaient d'ailleurs à des funérailles, auxquelles ils ne pourront peut-être pas assister lundi.

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