
Découverte d'une baleine préhistorique
(Sydney) Des scientifiques australiens ont découvert le fossile d'une baleine aux dents acérées, redoutable prédateur, qui parcourait les mers il y a 26 millions d'années.
Agence France-Presse
Les Musées Victoria de Melbourne ont reconstitué l'espèce à partir d'un fossile de crâne exceptionnellement bien conservé, trouvé en 2019 dans le comté de Surf Coast, au sud-ouest de la ville.
Les scientifiques ont découvert un « prédateur rapide et aux dents acérées » qui aurait eu à peu près la taille d'un dauphin. « Il s'agit essentiellement d'une petite baleine avec de grands yeux et une bouche pleine de dents acérées et tranchantes », a déclaré le chercheur Ruairidh Duncan.
« Imaginez une version ressemblant à un requin d'une baleine à fanons : petite et trompeusement mignonne, mais certainement pas inoffensive. »
PHOTO TOM BREAKWELL, AGENCE FRANCE-PRESSE
Ruairidh Duncan et Erich Fitzgerald
Le crâne appartenait à un groupe de baleines préhistoriques, des parents éloignés et plus petits des baleines filtreuses actuelles. Il s'agit de la quatrième espèce de ce type de baleines jamais découverte, selon les Musées Victoria.
« Ce fossile nous donne un aperçu de la façon dont les baleines anciennes ont grandi et évolué, et comment l'évolution a façonné leur corps à mesure qu'elles s'adaptaient à la vie marine », a déclaré le paléontologue Erich Fitzgerald, coauteur de l'étude, publiée dans la revue scientifique du Zoological Journal of the Linnean Society.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
9 hours ago
- La Presse
Les changements climatiques ont fait augmenter de 2 °C la vague de chaleur
La Finlande, la Norvège et la Suède ont connu une météo exceptionnellement chaude pendant deux semaines en juillet, avec des températures dépassant les 30 °C. Les changements climatiques ont fait augmenter de 2 °C la vague de chaleur (Stockholm) Les changements climatiques ont fait augmenter d'environ 2 °C la récente vague de chaleur qui s'est abattue sur le nord de l'Europe, mettant à rude épreuve les systèmes de soins, les écosystèmes et les éleveurs de rennes samis dans une région mal équipée pour faire face à de tels évènements, a déclaré jeudi le réseau scientifique World Weather Attribution (WWA). Agence France-Presse La Finlande, la Norvège et la Suède ont connu une météo exceptionnellement chaude pendant deux semaines en juillet, avec des températures dépassant les 30 °C, la Finlande enregistrant 22 jours consécutifs de températures au-dessus de 30 °C. La chaleur persistante a entraîné de nombreux évanouissements lors d'évènements en plein air, saturé et surchauffé les hôpitaux, provoqué des incendies de forêt, augmenté les noyades ou encore poussé les rennes à chercher de l'ombre dans les villes, selon le rapport d'une vingtaine de chercheurs européens. « Les changements climatiques ont rendu la vague de chaleur environ 2 °C plus chaude et au moins 10 fois plus probable », ont-ils affirmé. La vague de chaleur a été amplifiée par la combustion des combustibles fossiles, qui libère du carbone contribuant au réchauffement de la planète. « Les changements climatiques transforment fondamentalement le monde dans lequel nous vivons, » a déclaré Clair Barnes, chercheuse au Centre for Environmental Policy à l'Imperial College de Londres, dans un communiqué. « Les pays au climat froid comme la Norvège, la Suède et la Finlande connaissent désormais des niveaux de chaleur inconnus », a-t-elle ajouté. Les conclusions du rapport tombent au moment où les températures devraient à nouveau avoisiner les 30 °C dans certaines parties de la région jeudi. La région nordique est connue pour son climat plus frais, et n'est, normalement, pas ou peu exposée aux températures élevées. « Notre infrastructure n'a pas été construite pour résister à ces températures extrêmes, et notre population vieillissante est de plus en plus vulnérable face à une chaleur dangereuse », a alerté Maja Vahlberg, consultante en climat pour la Croix-Rouge suédoise, citée dans le rapport. Les bâtiments de la région sont souvent bien isolés, mais mal aérés, a-t-elle expliqué lors d'un point presse. Les chercheurs ont également noté que ces températures plus chaudes menacent les moyens de subsistance des rennes samis. Les rennes migrent normalement vers des altitudes plus élevées en été, mais ces zones ne sont désormais plus de véritables havres de fraîcheur, exposant les animaux à la chaleur et rendant la recherche de nourriture et d'eau difficile. Les hivers plus chauds entraînent par ailleurs davantage de précipitations sous forme de pluie plutôt que de neige, et les cycles successifs de gel et de dégel forment des couches de glace qui empêchent les rennes d'atteindre le lichen pour se nourrir. La région arctique se réchauffe de deux à quatre fois plus vite que d'autres régions de la planète, selon plusieurs études.


La Presse
a day ago
- La Presse
Découverte d'une baleine préhistorique
Les Musées Victoria de Melbourne ont reconstitué l'espèce à partir d'un fossile de crâne exceptionnellement bien conservé, trouvé en 2019 dans le comté de Surf Coast, au sud-ouest de la ville. (Sydney) Des scientifiques australiens ont découvert le fossile d'une baleine aux dents acérées, redoutable prédateur, qui parcourait les mers il y a 26 millions d'années. Agence France-Presse Les Musées Victoria de Melbourne ont reconstitué l'espèce à partir d'un fossile de crâne exceptionnellement bien conservé, trouvé en 2019 dans le comté de Surf Coast, au sud-ouest de la ville. Les scientifiques ont découvert un « prédateur rapide et aux dents acérées » qui aurait eu à peu près la taille d'un dauphin. « Il s'agit essentiellement d'une petite baleine avec de grands yeux et une bouche pleine de dents acérées et tranchantes », a déclaré le chercheur Ruairidh Duncan. « Imaginez une version ressemblant à un requin d'une baleine à fanons : petite et trompeusement mignonne, mais certainement pas inoffensive. » PHOTO TOM BREAKWELL, AGENCE FRANCE-PRESSE Ruairidh Duncan et Erich Fitzgerald Le crâne appartenait à un groupe de baleines préhistoriques, des parents éloignés et plus petits des baleines filtreuses actuelles. Il s'agit de la quatrième espèce de ce type de baleines jamais découverte, selon les Musées Victoria. « Ce fossile nous donne un aperçu de la façon dont les baleines anciennes ont grandi et évolué, et comment l'évolution a façonné leur corps à mesure qu'elles s'adaptaient à la vie marine », a déclaré le paléontologue Erich Fitzgerald, coauteur de l'étude, publiée dans la revue scientifique du Zoological Journal of the Linnean Society.


La Presse
a day ago
- La Presse
Lancement d'un satellite permettant d'améliorer les prévisions météorologiques
(Kourou) La fusée lourde européenne Ariane 6 a lancé dans la nuit de mardi à mercredi avec succès un satellite de nouvelle génération permettant d'améliorer les prévisions météorologiques mondiales, depuis Kourou, en Guyane française, a constaté un journaliste de l'AFP. Agence France-Presse La fusée a décollé depuis le centre spatial guyanais comme prévu à 21 h 37 heure locale (20 h 37 [heure de l'Est], mardi) pour sa deuxième mission commerciale. Son passager, MetOp-SG-A1, premier satellite météorologique de nouvelle génération, a été mis en orbite polaire, un peu plus d'une heure plus tard. « Le satellite a établi la communication et commence sa phase de mise en service. Ce lancement marque le début d'une nouvelle ère qui améliorera considérablement la précision des prévisions météorologiques, fournissant des données cruciales pour les années à venir », s'est félicité son constructeur Airbus dans un communiqué. Construit par Airbus Defence and Space pour l'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (Eumetsat) dans le cadre d'un contrat avec l'Agence spatiale européenne (ESA), MetOp-SG-A1, qui pèse quatre tonnes est destiné à améliorer la compréhension du climat. Il embarque six instruments, dont IASI-NG, un sondeur infrarouge d'Airbus qui fournira des mesures deux fois plus précises que son prédécesseur IASI. Ce sondeur mesurera les profils de température et de vapeur d'eau dans l'atmosphère, la température des océans et des continents, ainsi que 16 variables essentielles pour le suivi du climat — telles que les gaz à effet de serre, les poussières désertiques ou la couverture nuageuse — uniquement détectables depuis l'espace. Autre outil clé : Sentinel-5 du programme européen Copernicus pour la surveillance des principaux polluants atmosphériques et de l'ozone stratosphérique. Le satellite a été placé en orbite héliosynchrone à environ 800 km d'altitude. Ce type d'orbite permet au satellite de passer près des pôles et de survoler chaque point de la Terre à la même heure solaire, ce qui facilite la comparaison des images dans le temps. En météorologie et climatologie, il est essentiel que les mesures soient prises dans des conditions d'éclairage identiques pour détecter de vraies variations (nuages, température, composition atmosphérique) et non des effets liés à l'ombre ou à la lumière. Il s'agit du troisième lancement d'Ariane 6 depuis son vol inaugural en juillet 2024 et le deuxième commercial après celui du 6 mars avec un satellite militaire. « Troisième lancement, troisième succès ! », s'est félicité David Cavaillolès, le président exécutif d'Arianespace. « Il n'y avait pas de meilleur début possible. » Avec ces lancements d'Ariane 6, l'Europe a retrouvé son autonomie d'accès à l'espace, crucial dans un contexte de rapprochement entre les États-Unis et la Russie. L'autre fusée européenne légère, Vega-C, n'a repris les vols qu'en décembre 2024 après avoir été immobilisée pendant deux ans dans la foulée d'un accident ayant entraîné la perte de satellites. Le carnet de commandes d'Ariane 6 compte désormais 32 vols offrant des années d'activité au centre spatial à Kourou. La cadence des tirs va augmenter au fil des mois : « notre cible, c'est de faire neuf à dix lancements par an », ambitionne David Cavaillolès.