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Mort de Thierry Ardisson : avec le replay, « La face cachée de l'homme en noir » a réuni plus de 2 millions de fans

Mort de Thierry Ardisson : avec le replay, « La face cachée de l'homme en noir » a réuni plus de 2 millions de fans

Le Parisien24-07-2025
Le vrai et bel adieu, il est là. Le documentaire choc - qui filmait notamment
Thierry Ardisson
malade face à sa cancérologue - réalisé par son épouse
Audrey Crespo-Mara
, présentatrice du JT de TF 1, et diffusé le 16 juillet, au surlendemain de
sa disparition
, a pleinement rencontré son public. 2,1 millions de personnes l'ont vu à ce jour : au 1,4 million de fans qui ont veillé jusqu'à 1 heure du matin, s'ajoutent 720 000 personnes qui l'ont visionné en replay, selon le chiffre communiqué par le groupe TF 1 ce jeudi.
Plus de 2 millions, un chiffre énorme pour un documentaire. La Une a donc eu raison de le diffuser immédiatement, alors que
le créateur d'émissions cultes n'avait pas encore été inhumé
. Et de décider au dernier moment de le mettre à l'antenne sur la chaîne premium, TF 1, et non sur TMC, filiale du groupe, comme cela avait été initialement annoncé.
Cette urgence en avait surpris certains, mais
Ardisson, qui a mis en scène ses obsèques dans les moindres détails
, du titre du carton, « Dernier bonsoir » jusqu'à la teinte noire du cercueil, couleur également de rigueur pour tous les invités, l'avait souhaité ainsi. Vivre à travers la télé de bout en bout, jusqu'à son dernier souffle et même après, dans cette manière de s'adresser intimement à chaque téléspectateur.
« Je l'ai rencontré dans ce film », confie Valérie, assistante de direction, et qui comme beaucoup de personnes devant leur écran, a été médusée par la sensibilité de ce documentaire, loin de l'humour assez cynique de façade de l'animateur.
Audrey Crespo-Mara avait prévu à l'origine un film biographique, pour mieux faire comprendre de l'intérieur le plus grand puncheur du petit écran. L'évolution irrémédiable du cancer dont souffrait ce dernier l'a conduit à accélérer et à modifier en partie son programme pour en faire aussi
un journal de bord intime de la maladie, et de leur amour
. Une humanité qui a fait chavirer plus de 2 millions de Français, en direct ou en replay.
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Notre critique de Sept jours: l'Iran chevillé au corps
Notre critique de Sept jours: l'Iran chevillé au corps

Le Figaro

time3 minutes ago

  • Le Figaro

Notre critique de Sept jours: l'Iran chevillé au corps

CRITIQUE - Écrit par Mohammad Rasoulof, mais réalisé par Ali Samadi Ahadi, ce film iranien inspiré de la vie de Narges Mohammadi, Prix Nobel de la paix 2023, décrit le tiraillement d'une femme entre sa lutte pour les droits humains au pays des mollahs et son devoir de mère. Percutant et émouvant. Ali Samadi Ahadi, Mohammad Rasoulof et Vishka Asayesh ont en commun leur participation au film Sept jours, mais pas seulement. Tous les trois sont nés en 1972, ont souffert du régime iranien et ont quitté leur pays. Trois artistes d'une même génération marqués par les diktats liberticides de la République islamique. Ali Samadi Ahadi, réalisateur de Sept jours, s'est échappé seul de chez lui quand il avait 12 ans pour éviter d'être tué. Il vit en Allemagne. Le cinéaste Mohammad Rasoulof, scénariste sur ce long-métrage, a été incarcéré plusieurs fois pour avoir critiqué le gouvernement iranien. Il a fini par s'exiler, lui aussi en Allemagne, juste avant le Festival de Cannes 2024 où il a pu défendre Les Graines du figuier sauvage, prix spécial du jury. Vishka Asayesh, héroïne de Sept jours et star en Iran, soutient publiquement le mouvement Femme, Vie, Liberté en 2022, et comprend qu'elle devra désormais jouer sans voile. Elle est réfugiée en France depuis 2024. Trois destins similaires qui ont uni leurs forces pour raconter l'histoire d'une militante des droits humains en Iran. À lire aussi Mohammad Rasoulof : « La vitalité est toujours de mise en Iran » Publicité Des barreaux de prison comme horizon Narges Mohammadi est aussi née en 1972 et coche toutes les cases pour faire les mêmes choix que ses compatriotes. Sinon plus. Incarcérée et libérée plusieurs fois pour « propagande contre le système », la scientifique a connu les coups de fouet et son horizon pour les trente ans à venir ne dépasse pas les barreaux de sa prison. Malgré son cœur malade et son prix Nobel de la paix en 2023. Mais plutôt que de rejoindre son mari et ses jumeaux à Berlin, elle milite toujours depuis l'Iran. Son parcours a servi d'inspiration pour Sept jours. Maryam (Vishka Asayesh) sort de prison pour sept jours. Sept jours pendant lesquels elle a interdiction de manifester et de publier sur les réseaux sociaux. Avec le nombre exact de cachets pour pallier sa faiblesse cardiaque. Sauf que ses proches ont un plan : lui faire rejoindre son mari et ses enfants de l'autre côté de la frontière avant qu'ils s'envolent ensemble pour Berlin où eux sont exilés depuis plusieurs années. Tout a été organisé et payé. Maryam accepte un peu contre son gré, mais elle aussi a son plan. Des interlocuteurs taiseux Commence une longue odyssée. Dans un coffre de voiture. Dans un bus où le chauffeur ne réclame pas de ticket et où elle doit échanger un téléphone contre un autre. Dans une Jeep où s'entassent les candidats à l'exil. Et enfin à dos d'âne, dans la neige. S'arrêter et croiser le regard des autres provoque à chaque fois du stress. Maryam est connue, sa présence peut attiser des convoitises. Ses interlocuteurs sont taiseux. Eux aussi prennent des risques. Traverser les montagnes enneigées sera une épreuve physique. Et les retrouvailles n'auront pas le goût d'une réunion de famille classique. Construit en deux parties, Sept jours colle sa caméra dans chaque pas de Maryam et s'incruste dans chacune de ses réflexions. Le temps de la fuite donne à voir toutes les difficultés pour sortir du pays et décrit une méfiance permanente. Le temps du regroupement familial permet, lui, de mesurer le fossé qui se creuse entre ceux qui sont partis et ceux qui croient à la lutte depuis l'intérieur. Vishka Asayesh dans Sept jours. L'Atelier Distribution Écrit par Mohammad Rasoulof, mais réalisé par Ali Samadi Ahadi, le film fait écho à la fuite du premier en 2024. Et dit beaucoup du dilemme des opposants au régime : peut-on lutter de l'extérieur ou faut-il être sur place ? Mais il montre aussi merveilleusement le tiraillement d'une femme entre son combat et son devoir de mère. D'autant que la barrière de la langue l'a éloignée de ses enfants. Il faut voir le désarroi de Maryam ne comprenant pas son fils et sa fille qui parlent allemand entre eux. Un détail magnifiquement exploité et tellement révélateur. À lire aussi « Je suis vivant parce que je fais des films », affirme Jafar Panahi, dissident iranien au Festival de Cannes Publicité Dans le rôle de Maryam, Vishna Asayesh est bouleversante de vérité. Son regard fier et sa profusion capillaire dessinent une femme forte, capable de sentir les timides évolutions entre sa génération et celle de sa fille. Et de déplorer la différence de statut qui persiste entre les hommes et les femmes à la tête de combats idéologiques. Les premiers restent des héros quand les secondes fuient. Narges Mohammadi, elle, en liberté provisoire depuis décembre 2024 pour raisons médicales, a déclaré il y a moins d'un mois être « directement et indirectement menacée d'élimination physique ». L'avis du Figaro : 3/4.

Derrière la photo de placenta partagée par Calvin Harris, une pratique très controversée
Derrière la photo de placenta partagée par Calvin Harris, une pratique très controversée

Le HuffPost France

time33 minutes ago

  • Le HuffPost France

Derrière la photo de placenta partagée par Calvin Harris, une pratique très controversée

SANTÉ - mes sensibles s'abstenir. Sur Instagram, Calvin Harris a annoncé la naissance de son fils Micah, le 20 juillet. Sur les premières photos postées, on peut voir le DJ et producteur avec son enfant, puis sa femme Vick Hope accouchant visiblement à domicile, dans une piscine d'accouchement. Mais la suite de la série peut surprendre : on y découvre une photo en gros plan du placenta en entier, puis ce dernier découpé et disposé dans une sorte de cuiseur vapeur. La dernière photo montre le résultat de cette pratique interdite en France, que l'on appelle « encapsulation du placenta », qui consiste à réduire en poudre le placenta dans des gélules. Une pratique popularisée aux États-Unis par des stars américaines comme Kim Kardashian, Chrissy Teigen, Hilary Duff ou Katie Holmes. En 2015, lors de la naissance de son fils nommé Saint West, Kim Kardashian avait posté sur Twitter une photo du flacon contenant les fameuses gélules de placenta. Elle avait alors expliqué les prendre pour lutter contre les risques de dépression post-partum, aussi appelée « baby blues ». « À chaque fois que je prends un comprimé, je ressens un regain d'énergie et je me sens vraiment en bonne santé et bien dans ma peau. Je le recommande vivement à tous ceux qui envisagent de l'essayer ! », témoignait-elle alors sur son blog au sujet de ces capsules, qu'elle avait déjà expérimentées à la naissance de son premier enfant. La « placentophagie » interdite en France Comme elle, les adeptes de la « placentophagie » estiment que l'ingestion du placenta après l'accouchement aurait des vertus, comme favoriser la montée de lait, pallier les carences en vitamines et en minéraux, notamment en fer, ou encore diminuer les douleurs et les risques de dépression post-partum. Autant d'affirmations qui n'ont pas été étayées scientifiquement. Surtout, cette pratique est interdite en France, que ce soit sous forme de gélules, de steak, de lasagnes, de smoothie ou de gummies - oui oui, cela existe. Le placenta, comme tous les produits du corps humains, ne peut faire l'objet d'un droit patrimonial ou d'un business. La loi interdit aux parents de le récupérer après l'accouchement à l'hôpital comme à domicile, les risques infectieux s'ajoutant à l'argument éthique. Le placenta est aujourd'hui considéré comme un déchet opératoire, qui doit être incinéré. L'article L1241-1 du code de santé publiq ue prévoit que le prélèvement de cellules du placenta ne peut être effectué qu'à des fins scientifiques ou thérapeutiques, en vue d'un don anonyme et gratuit, et à la condition que la femme, durant sa grossesse, ait donné son consentement par écrit, après avoir reçu une information sur les finalités de cette utilisation. Cela n'a pas toujours été le cas. « En France, à l'époque médiévale, on rapporte des coutumes d'ingestion de placenta destinées à rendre à la femme une partie des nutriments dépensés durant la grossesse ou à visée galactogène, cite un article de Slate. Cette coutume fut condamnée à partir du XVIe siècle. Dans la France rurale des deux derniers siècles, le placenta était considéré comme la doublure symbolique de l'enfant et enterré par le père en divers endroits du domaine familial. » Encapsulation ou « bébé lotus » Pourtant, sur les réseaux sociaux, certaines doulas - un métier non reconnu par le milieu périnatal - proposent toutes sortes d'utilisations du placenta, allant de l'encapsulation au « bébé lotus » - une pratique qui consiste à conserver le placenta attaché au bébé pendant quelques jours après la naissance, jugée « ésotérique » voire « dangereuse », par l'Ordre national des sages-femmes. Car si le fait d'enterrer le placenta sous un arbre ou d'en faire un bijou peuvent sembler sans danger, l'utiliser pour l'ingérer ou le laisser en contact du bébé présentent des risques d'infection. En 2017, aux États-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) alertaient en effet dans une note sur l'infection d'un nourrisson à un streptocoque B, associée à la consommation par la mère de capsules contenant du placenta déshydraté. Ailleurs dans le monde, les parents qui en font la demande peuvent récupérer leur placenta à l'hôpital. C'est le cas au Québec, où le gouvernement a autorisé cette pratique en 2017 tout en déconseillant l'ingestion du placenta en raison des risques de contamination, ou aux États-Unis. En Espagne, où l'enfant de Calvin Harris semble être né d'après son post Instagram, cette pratique n'est pas encadrée par la loi.

Le cruel destin de Fernand Raynaud, l'un des comiques préférés des Français
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Le Figaro

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Le cruel destin de Fernand Raynaud, l'un des comiques préférés des Français

Chaque jour, Le Figaro raconte l'accident de voiture fatal d'une célébrité. Aujourd'hui, l'histoire de l'humoriste qui a perdu le contrôle d'une Rolls-Royce cabriolet le 28 septembre 1973, près de Riom, dans le Puy-de-Dôme. Le terrible destin d'Isadora Duncan, pionnière de la danse moderne, étranglée par son étole coincée dans la roue d'une voiture Le Rocher meurtrier : les derniers secrets de l'accident tragique de la princesse Grace de Monaco Avec Fernand Raynaud, la France avait pris l'habitude de pleurer de rire. Depuis que l'animateur Jean Nohain l'avait découvert dans un cabaret parisien, au début des années 1950, et lui avait ouvert les portes de l'émission télévisée « 36 Chandelles » puis que, ses one-man-shows déclenchaient l'hilarité, l'Auvergnat était devenu l'un des comiques préférés des Français. Son allure y contribuait beaucoup. Il enveloppait ses aventures burlesques et ses scènes potaches de grimaces, de mimes et d'un accent traînant du Puy-de-Dôme qui pouvait le faire passer pour un benêt. Le chapeau mou cachant mal une calvitie et un costume ou un manteau trop large finissaient de le faire ressembler au Français moyen. C'est bien parce qu'il tournait en dérision des situations quotidiennes que M. Tout-le-Monde pouvait rencontrer qu'il était devenu une vedette nationale. Ses sketchs où se dessinent tour à tour les portraits d'un plombier obstiné, d'un adjudant borné, d'un paysan enrichi, d'un raciste abruti…

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