
Ces quatre mesures qui réduiraient le trou de la Sécu sans obérer la santé des Français
DÉCRYPTAGE - Des actes inutiles ou redondants, des traitements remboursés bien qu'inefficaces, des consultations pas très nécessaires... Et si on faisait le ménage dans les dépenses de la Sécurité sociale ?
Le premier ministre François Bayrou l'a annoncé ce mardi : sur les près 44 milliards d'euros d'économies visées dans le prochain budget, 5 toucheront les dépenses de santé. Dans la ligne de mire du gouvernement : une plus grande responsabilisation des patients comme des soignants, pour en finir avec « la notion de 'c'est gratuit, j'y ai droit' », a aussitôt insisté la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, Catherine Vautrin ; une idée « mortifère, rien n'est gratuit pour le système de santé ». Doublement de la franchise médicale, tour de vis sur les affections de longue durée, les arrêts de travail ou les transports médicaux sont régulièrement au menu quand on parle de réduire le trou de la Sécu. Mais des mesures moins voyantes, mais aussi moins douloureuses pour les Français, méritent d'être mise en valeur. Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, tour d'horizon de quatre moyens (parmi de nombreux autres) qui permettraient d'économiser…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
16 minutes ago
- Le Parisien
Plafonds revus, nombre de dossiers limité... Les nouvelles règles pour MaPrimeRénov' à partir du 30 septembre
C'est un nouveau coup dur pour l'ensemble des acteurs de la filière de la rénovation. Réunis ce mardi 22 juillet après-midi au ministère du Logement, à l'invitation de la ministre, Valérie Létard, ils ont découvert à quoi allait ressembler MaPrimeRénov' , le principal dispositif d'aide à la rénovation, avec les Certificats d'économie d'énergie (CEE), à partir de la rentrée. Premier gros changement : la date de reprise du volet « rénovation d'ampleur » (qui conjugue plusieurs gestes de rénovation pour un même logement, souvent l'isolation et le changement du système de chauffage), est repoussée de quinze jours. Initialement, le guichet devait rouvrir le 15 septembre, après sa suspension durant tout l'été . Mais ce ne sera finalement pas avant le 30 septembre.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Les professionnels ont le sourire : en Normandie, un bon mois de juin présage d'un bel été touristique
L'été touristique normand sera-t-il chaud ? Le mois de juin, d'après une étude de Normandie tourisme, semble le présager. « Avec 7,5 millions de nuitées enregistrées, la fréquentation reste élevée et se situe à un niveau comparable à celui de juin 2023, une année plus juste dans la comparaison que l'exceptionnel mois de juin 2024 et son 80e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie », analyse l'étude qui pointe par ailleurs un problème technique sur la remontée des chiffres des établissements sur la fin du mois pouvant expliquer une partie de la baisse de 6,1 % par rapport à 2024. « Plus de la moitié des professionnels interrogés (50,6 %) jugent la fréquentation de leur établissement de bonne, un ressenti particulièrement marqué sur le littoral où le beau temps et la chaleur ont largement favorisé les séjours, selon 56,8 % des professionnels », continue le document. À Rouen (Seine-Maritime), Vincent Mesureux, directeur d'un hôtel sur la rive gauche et vice-président du club hôtelier Rouen-Vallée partage une partie de cette analyse. « La fréquentation est là, même si avec l'augmentation du nombre de chambres sur l'agglomération, elle s'est un peu diluée. » Autre signal très encourageant d'après Normandie tourisme, « les prévisions pour l'été sont bien orientées, avec des taux de réservation positifs pour juillet et excellents pour août, en particulier sur le littoral normand (…) Dans l'ensemble des hébergements marchands, les professionnels signalent une bonne stabilité des réservations par rapport à l'année précédente : entre 50 et 54 % estiment que la fréquentation sera stable pour juillet, août et même septembre ». À titre d'exemple, les Gîtes de France affichent déjà plus de 70 % de taux de réservation pour juillet et août dans les trois départements concernés (Seine-Maritime, Calvados et Manche). Les professionnels misent aussi sur les réservations de dernière minute, notamment des Franciliens qui représentent un tiers des touristes français sur le mois de juin dans la région. Reste à savoir si ces bons chiffres sont à mettre en relation avec la volonté des touristes de trouver une certaine « fraîcheur » pour se mettre à l'abri des épisodes de canicules comme semble le suggérer l'étude. Pour Vincent Mesureux, « personne parmi mes clients n'a évoqué cette raison pour venir en Normandie, et à Rouen notamment ». À l'office de tourisme de Dieppe en revanche, lorsque l'on évoque cette question avec les conseillers de l'accueil, l'avis est moins tranché : « Ça revient dans les discussions, mais de là à dire que cela motive les gens, c'est difficile. C'est plutôt le patrimoine local, la beauté des paysages et la gastronomie qui sont en tête de liste ! »


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
«Ça suffit» : l'ensemble des syndicats français lancent une pétition contre les orientations budgétaires de François Bayrou
«Il est temps d'accepter d'ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l'optimisation fiscale», écrivent les représentants des salariés, dans une pétition lancée ce mardi. Les syndicats français tapent du poing sur la table. Quelques jours après la présentation des orientations budgétaires du gouvernement, le 15 juillet dernier, l'ensemble des structures se sont coordonnées et ont pris position ensemble contre certains plans dévoilés par François Bayrou. Un front commun, qui compte également s'appuyer sur le soutien de la population pour faire plier l'exécutif. Dans une pétition lancée ce 22 juillet sur le site la CGT, la CFDT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l'Unsa, la FSU et l'union syndicale Solidaires s'élèvent contre la «brutalité sans nom» du plan présenté par le premier ministre et dénoncent les «sacrifices pour le monde du travail». Quelques mois après la réforme des retraites passée en force, «le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces», s'insurgent les représentants des salariés, pour qui «ça suffit». Particulièrement remontés, ceux-ci citent notamment «une énième réforme de l'assurance sociale, le gel des prestations sociales», ou encore «la suppression de deux jours fériés». Publicité À la place, les syndicats suggèrent d'autres pistes pour remettre les comptes publics d'équerre, en se penchant sur les «dividendes records» des entreprises, la «justice fiscale» vis-à-vis des contribuables les plus fortunés, ou encore les aides aux entreprises perçues « sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l'atteinte de quelconques objectifs en matière d'emploi, de qualité de l'emploi, ni de respect d'ambitions sociales ou environnementales». «Il est temps d'accepter d'ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l'optimisation fiscale», ajoutent-ils ensuite. Et de refuser que les salariés, retraités ou chômeurs «payent la facture».