Apple Watch : une découverte médicale qui change la donne
Au fil des années et des différents modèles, Apple est parvenu à faire de son Apple Watch un accessoire santé à la pointe de la technologie, capable même jusqu'à détecter la maladie de Parkinson. Et l'omniprésence de l'intelligence artificielle dans notre quotidien ne ferait qu'accentuer la précision de la montre pommée.
Des chercheurs de l'université de Harvard, soutenus financièrement par Apple, ont révélé une surprenante étude qui tend à démontrer que l'IA serait capable de déceler des problèmes de santé en se basant sur des données surprenantes et étonnamment très précises. Mamba-2, c'est le nom de l'IA d'Apple, analyse scrupuleusement les données comportementales liées, par exemple, au sommeil ou à l'activité physique, plutôt que les données conventionnelles comme la fréquence cardiaque ou l'oxygène dans le sang.
Lancée en février, l'étude a permis à Apple de récupérer les données de quelque 162 000 généreux 'donateurs', pour un total de 15 milliards d'heures de données. Concrètement, l'Apple Watch se base sur l'algorithme Wearable Behavior Model (WBM) et sur la technologie Photopléthysmographie (PPG). Le premier est un modèle d'IA qui analyse toutes les données comportementales récupérées par la montre, comme le nombre de pas, la qualité du sommeil… Le second, quant à lui, est plus 'tangible' et se repose sur les capteurs de la montre : rythme cardiaque, niveau d'oxygène dans le sang…
Ainsi, c'est en se basant sur le modèle WBM qu'Apple a pu détecter une grossesse dans 92,1% des cas. De son côté, le système PPG n'a été capable de détecter la grossesse 'que' dans 87,3% des cas. La marge est importante, et démontre que nous ne sommes qu'au début de la révolution initiée par les montres connectées, qui pourraient devenir, dans un avenir proche, de vrais docteurs ambulants…
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