logo
L'ex-chef de police Mathieu Launière est accusé d'agression sexuelle

L'ex-chef de police Mathieu Launière est accusé d'agression sexuelle

La Presse7 days ago
PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE LA PREMIÈRE NATION DES PEKUAKAMIULNUATSH
Un ex-chef de police de Mashteuiatsh, Mathieu Launière, a comparu jeudi au palais de justice de Roberval où il a été accusé d'agression sexuelle et d'entrée par effraction.
Pierre Saint-Arnaud
La Presse Canadienne
Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) avait discrètement procédé à son arrestation le 25 mars dernier.
Dans un communiqué publié jeudi matin, le BEI précise que les infractions qu'on lui reproche se seraient produites en 2013 dans la communauté innue de Mashteuiatsh, située sur la rive ouest du Lac-Saint-Jean.
Mathieu Launière avait été suspendu de ses fonctions de directeur de la sécurité publique en août 2024, mais aucune explication n'avait alors été fournie par l'administration de la communauté autochtone, Pekuakamiulnuatsh Takuhikan.
Celle-ci avait annoncé en juin 2022 la nomination de M. Launière qui, dans les faits, était entré en fonction au mois d'avril précédent. Lui-même membre de cette Première Nation, il avait occupé le poste de directeur par intérim durant les deux années précédentes.
Dans son communiqué, le BEI rappelle qu'il « traite toutes allégations de nature criminelle visant des policiers dans tous les cas où la victime, le plaignant ou la plaignante, est membre des Premières Nations ou des Inuit. Il enquête également sur toute allégation relative à une infraction à caractère sexuel commise par un policier en service ».
L'arrestation de Mathieu Launière était survenue après plusieurs mois d'enquête, précise-t-on.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

L'Association québécoise de la production médiatique déplore un déclin
L'Association québécoise de la production médiatique déplore un déclin

La Presse

time5 minutes ago

  • La Presse

L'Association québécoise de la production médiatique déplore un déclin

L'Association québécoise de la production médiatique (AQPM) se dit très inquiète au sujet de l'audiovisuel après la publication du Profil de l'industrie audiovisuelle au Québec par l'Observatoire de la culture et des communications, le mois dernier. Anja Conton La Presse Canadienne Selon ce document, depuis 2023, la valeur de la production télévisuelle indépendante québécoise a reculé de 12 % et on constate une baisse du nombre de productions audiovisuelles québécoises de 17 %. La directrice de l'AQPM, Hélène Messier, se désole des résultats de ce rapport, mais n'est pas surprise : « Dans le fond, ça venait confirmer ce qu'on voit sur le terrain, ce que les maisons de production vivent, ce que le milieu de l'audiovisuel vit, qui est une situation difficile. » Selon elle, la baisse de la production est liée à divers facteurs, principalement économiques. Le secteur de la télévision est notamment affecté par la perte des financements publicitaires. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) exige des diffuseurs qu'un pourcentage de leurs revenus soit versé pour la production de contenu canadien. Ces revenus dépendent cependant des financements publicitaires désormais détournés par les plateformes en ligne et les médias sociaux. Une situation qui met un frein aux investissements pour la production audiovisuelle du Québec. « Si tes revenus descendent, bah !, tu réinvestis moins », ajoute Mme Messier. Le Fonds des médias du Canada (FMC) est aussi une des sources principales de financement pour la télévision. Ce fonds est alimenté par des entreprises de câblodistribution. Cependant, les désabonnements au câble sont nombreux et contribuent à une baisse des apports financiers pour le FMC. Hélène Messier se dit également préoccupée par la réaction des gouvernements face à ce déclin. Avec les plateformes étrangères qui contestent chaque décision du CRTC, Mme Messier craint que le gouvernement ne recule par rapport à son projet de loi C-11 (Loi sur la diffusion continue en ligne) ou encore sur ses projets de taxes numériques. « On imagine que ces plateformes vont se plaindre au gouvernement de Donald Trump, qui va peut-être, à ce moment-là, mettre le sujet sur la table. Ça évidemment, ça nous inquiète aussi », dit-elle. Une part de notre identité La directrice se dit très intriguée par le rapport que devrait prochainement publier le Groupe de travail sur l'avenir de l'audiovisuel au Québec, mis sur pied par le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe. Elle décrit le mandat du groupe comme très vaste et insiste sur le fait qu'il ne devrait pas se faire dans le cadre financier actuel, qui n'est pas suffisant pour assurer la croissance de l'industrie et la pérennisation de ce qui existe déjà. Pour elle, ce déclin de la production audiovisuelle est aussi une question d'identité et de valeur. « Je pense que c'est un problème aussi pour notre identité, pour ce qu'on veut représenter à l'écran, affirme-t-elle. Avec le déclin de la production, c'est un reflet de nous même que l'on perd. » Pour la directrice, la production audiovisuelle, comme toute culture de masse, représente une certaine cohésion au sein d'une population, « une espèce de communion, un véhicule pour faire de la propagande, pour propager des valeurs, des émotions ». La cérémonie d'hommage à Serge Fiori, mardi, est pour Mme Messier un bel exemple de l'importance de la culture et de ces milieux. « Il faut à tout prix que le gouvernement, autant au niveau fédéral que provincial, se rende compte de la fragilité de l'industrie audiovisuelle actuellement et continue de la soutenir », affirme-t-elle. Il est nécessaire que les gouvernements investissent davantage dans la culture, car elle est porteuse de « propriétés intellectuelles » et de « richesses collectives ». L'avenir du métier Le profil réalisé par l'Observatoire de la culture et des communications révèle également que près de 14 % des travailleurs ont perdu leur emploi au sein du secteur l'an passé. Ces pertes et le déclin de la production poussent beaucoup de travailleurs à prendre d'autres emplois pour subvenir à leurs besoins ou bien à totalement se réorienter. Après la pandémie de COVID-19, la reprise du secteur de la production audiovisuelle et les apports financiers avaient fait vivre un réel essor au milieu, mais celui-ci se dissipe à une grande vitesse. « À ce moment-là, on essayait de voir comment on pouvait développer des programmes de formation et accélérer ces processus pour inclure plus de travailleurs dans le secteur, explique-t-elle. On était même en pénurie d'emplois. Là, j'ai l'impression que [tout cela] s'est passé il y a comme 100 ans. » Cette rapide évolution de la situation et la baisse des emplois au sein du milieu sont également source d'inquiétude quant aux futures générations de travailleurs. « Ce n'est pas très motivant pour quelqu'un de décider que son avenir passe par cette industrie-là. »

L'entente de principe a été ratifiée
L'entente de principe a été ratifiée

La Presse

time35 minutes ago

  • La Presse

L'entente de principe a été ratifiée

La nouvelle convention collective, qui entrera en vigueur le 27 juillet, prévoit une augmentation salariale de 8 % à la signature pour l'année 2025. (Montréal) L'entente de principe intervenue entre l'Alliance syndicale de la construction et l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ) pour renouveler la convention collective dans la construction résidentielle a été ratifiée par les deux parties. La Presse Canadienne L'Alliance syndicale, qui regroupe les cinq syndicats de l'industrie, a précisé jeudi que l'entente de principe a reçu l'appui de 83,4 % des membres qui se sont prononcés lors de la période de vote. L'APCHQ a pour sa part confirmé que les employeurs du secteur résidentiel se sont « majoritairement exprimés en faveur » des termes négociés pour la convention collective 2025-2029. La nouvelle convention collective, qui entrera en vigueur le 27 juillet, prévoit une augmentation salariale de 8 % à la signature pour l'année 2025. Pour les années 2026, 2027 et 2028, c'est un conseil d'arbitrage qui sera appelé à trancher, avec les paramètres donnés, qui sont un minimum de 18 % d'augmentation salariale pour le total des quatre années et un maximum de 24,35 %. La nouvelle convention collective prévoit aussi l'assouplissement des clauses relatives aux mouvements de main-d'œuvre, la bonification des frais de déplacement et des frais de chambre et pension, ainsi qu'une bonification de 5 cents de l'indemnité pour les équipements de sécurité dans le résidentiel léger. Les deux parties ont également convenu de mettre sur pied un comité pour discuter de l'attractivité et de la rétention du personnel dans le secteur résidentiel. L'entente de principe entre l'Alliance syndicale et l'APCHQ est intervenue le 18 juin, après trois semaines de grève. Le secteur résidentiel était le seul des quatre secteurs de la construction à n'avoir toujours pas réussi à renouveler sa convention collective. Les trois autres – le génie civil/voirie, l'industriel et l'institutionnel/commercial – avaient réussi à la renouveler, et ce, avant l'échéance du 30 avril. L'Alliance syndicale regroupe les cinq organisations syndicales présentes dans la construction, à savoir, par ordre d'importance décroissante : la FTQ-Construction, le Syndicat québécois de la construction, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction. L'Alliance représente donc les 200 000 travailleurs de la construction, dont 63 000 œuvrent dans le secteur résidentiel. L'APCHQ représente 28 000 entreprises qui œuvrent dans la construction résidentielle ou la rénovation.

Deux personnes blessées à la suite d'un conflit
Deux personnes blessées à la suite d'un conflit

La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

Deux personnes blessées à la suite d'un conflit

Selon la police de Terrebonne, c'est un conflit impliquant plusieurs individus qui serait à l'origine de cet incident. Deux personnes ont été blessées, dont l'une par balle, à la suite d'un conflit qui aurait dégénéré jeudi soir, à Terrebonne. Vers 21 h 55, les policiers ont reçu un appel concernant des coups de feu entendus au parc Angora. Sur place, ils ont localisé les deux victimes. L'une avait été blessée par balle et l'autre, par une arme blanche. Leur vie n'est toutefois pas en danger. Selon la police de Terrebonne, c'est un conflit impliquant plusieurs individus qui serait à l'origine de cet incident. Les enquêteurs rencontrent actuellement diverses personnes impliquées afin de reconstituer le fil des évènements. Le service de l'identité judiciaire a également été dépêché sur les lieux.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store