
Après la mort de Thierry Ardisson, son épouse Audrey Crespo-Mara partage le texte lu lors de ses obsèques
C'est d'ailleurs le discours en forme de lettre d'adieu qu' Audrey Crespo-Mara avait écrit pour son mari qu'elle a choisi de partager à ses abonnés. La journaliste avait elle-même lu ce texte jeudi, lors de la cérémonie organisée pour l'homme de télévision dans le Ier arrondissement de la capitale, selon un déroulé millimétré et une bande-son qu'il avait lui-même choisis.
Et c'est sans la moindre légende qu'elle a partagé ces quelques paragraphes écrits en guise d'adieu à Thierry Ardisson. « Nous deux, c'était une chance, une évidence, 'une bénédiction' disais-tu », écrit-elle en introduction du texte, où elle se remémore le surnom qu'ils se donnaient l'un l'autre : « Mon Grand Amour ».
Soulignant son départ « en homme courageux, digne et libre », Audrey Crespo-Mara livre ensuite certains de ses échanges avec Thierry Ardisson autour de cette fameuse cérémonie funéraire qu'il avait lui-même prévu. « Cette cérémonie à (l'église) Saint-Roch, fais gaffe, ça va être le bal des faux culs ! », lui disait-il. Ou encore : « Pitié à l'église, avec les enfants, avec les curés, faites pas chiant ! ».
« Tu as dit fuck le jour de la Révolution »
Audrey Crespo-Mara lui assure aussi dans cette lettre d'adieu le respect d'une promesse : celle de réunir les « trois femmes de (s)a vie » : « Christiane, Béatrice et moi. Nos cinq enfants, tes cinq 'ratounets' (...) Toi qui disais détester la famille… C'est réussi, tu pars en patriarche, en Padre », ajoute-t-elle avec humour.
Et après avoir rappelé l'âme de « créatif » de Thierry Ardisson, que ce soit « dans la pub, la littérature, la télé », elle finit par le remercier pour « ces 16 années de rêve ». « 16 ans c'est court dans une vie, mais c'est une chance, un miracle, de les avoir passées avec toi », livre-t-elle encore dans ce texte poignant.
Compte tenu des sensibilités politiques de son mari, Audrey Crespo-Mara ne peut s'empêcher un autre trait d'humour quand elle évoque son départ « un 14 juillet, toi le monarchiste ». « Tu es né un 6 janvier, jour de la fête des Rois. Et tu as dit 'fuck' le jour de la Révolution. Avec les enfants, ça nous a bien fait marrer », reconnaît-elle, avant une ultime tirade poignante sur ces derniers instants, passés à ses côtés : « Tu as été Ardisson jusqu'à ton dernier souffle. Ce dernier souffle, je l'ai vécu dans tes bras ».
gée de 76 ans, la star du PAF Thierry Ardisson est décédée lundi 14 juillet, après un long combat contre un cancer du foie. « Thierry est parti comme il a vécu. En homme courageux et libre. Avec ses enfants et les miens, nous étions unis autour de lui. Jusqu'à son dernier souffle », avait-il été précisé au moment de sa disparition par la journaliste de TF1.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
22 minutes ago
- Le Figaro
«Se produire au loin permet de se réinventer»: Hugo Marchand, le danseur étoile qui se libère à l'international
Réservé aux abonnés RENCONTRE - L'étoile de l'Opéra sera les 1er et 2 août dans la Cour d'honneur du Palais des papes, à Avignon, pour une création de Carolyn Carlson. En ouverture d'une année qui le mènera de New York à Séoul. Il ne croit qu'au mouvement et à la liberté. Le mouvement ? Logique ! Il est danseur. Mais la liberté, pour une étoile de l'Opéra de Paris, c'est une autre histoire tant le langage classique corsète le corps dans ses canons de beauté… Et, pourtant, il vient d'en découvrir les vertus. Hugo Marchand peut bien avoir ébloui dans Mayerling et Onéguine, au Palais Garnier cette saison, il a dansé beaucoup ailleurs et compte bien continuer. « L'opéra nous donne beaucoup d'opportunités et nous protège. Mais il ne peut pas tout nous donner. C'est comme dans la vie : on ne peut pas tout recevoir d'une seule personne. Les expériences à l'extérieur me rendent heureux, et je les saisis. » Et avec quel appétit ! Casse-Noisette à la Scala de Milan en novembre dernier, L'Histoire de Manon avec l'Australian Ballet en mai, la tournée des Étoiles au château cet été, 7300 places à 13 euros, avec un finale au Mont-Saint-Michel les 6 et 7 septembre. Tableau auquel il faut ajouter une…


Le Figaro
22 minutes ago
- Le Figaro
«La transition va être compliquée» : Christophe Beaugrand pris d'un fou rire dans «Bonjour !», la matinale sur TF1
Ce mercredi 30 juillet, un sujet sur l'histoire du préservatif a provoqué l'hilarité du joker de Bruce Toussaint sur ce créneau du matin de la Une. Une matinée qui a bien commencé pour Christophe Beaugrand ce mercredi 30 juillet. L'animateur, joker de Bruce Toussaint dans «Bonjour !», la matinale, de TF1 a rencontré des difficultés pour garder son sérieux, peu aidé par les sujets qu'il devait lancer. «L'œil dans le rétro, Victor Dekyvère. Vous allez donc nous raconter la petite histoire du préservatif, dans quelques instants. C'est estival ça aussi !», a annoncé le présentateur de «Secret Story» en début d'émission, guilleret. Publicité Puis peu avant 7h15, le journaliste s'est retrouvé pris au piège, à cause de l'enchaînement des différents titres. Un sujet consacré aux glaces, juste avant avant les préservatifs, il n'en fallait pas plus à Christophe Beaugrand pour lui inspirer un lancement au double-sens assumé. «Je vois que Maud Descamps (en charge de la chronique consommation, NDLR) met la main à la pâte. C'est vrai que c'est le carton des glaces. Jamais on n'a consommé autant de glaces que cette année en France. Et elle nous dira tout en direct de ce glacier parisien. Très jolies boules, félicitations !», a tenté l'animateur. Et d'essayer de poursuivre, «l'œil dans le rétro avec Victor Dekyvère...», avant de s'étouffer. «Pardonnez-moi, la transition va être compliquée», a alors admis le présentateur, en proie à un fou rire. Le remplaçant a continué son lancement, sans parvenir à retrouver une contenance : «On va parler de préservatifs, pardonnez-moi. Il paraît que c'est un objet vieux de deux cents ans. Le saviez-vous ? Victor Dekyvère nous en parlera tout à l'heure. Bien, allez, on reprend notre sérieux parce qu'on va parler de Gérald Darmanin ». À lire aussi Deux ans après son départ des «Maternelles», Benjamin Muller quitte «Bonjour !» sur TF1 Mais, décidément, l'équipe matinale de TF1 était en forme ce matin. Quelques minutes plus tard, au moment de présenter sa glace Coco-Pandan, le glacier interviewé par Maud Descamps a été interpellé par cette dernière : «Pandan, c'est pas le vrai nom. Comment ça s'appelle ?». Pris au piège, le restaurateur s'est résolu dans un sourire gêné, comprenant là où la journaliste voulait en venir : «Le vrai nom, c'est pandanus...». Une allusion, soutenue, bien sûr, par le présentateur : «Merci beaucoup, Maud Descamps, vous nous garderez un petit peu de glace au pandanus du coup, parce que ça nous intéresse. On est curieux de goûter ça. Un préservatif, sans aucune transition, vieux de deux cents ans. C'est l'exposition qu'on peut voir en ce moment à Amsterdam, jusqu'au mois de novembre, et ça vous intéresse, ça Victor Dekyvère». Il restera tout de même à Christophe Beaugrand un peu de sérieux pour rappeler, en conclusion, l'importance de la protection : «Le préservatif, ça n'est pas une option, donc continuons à faire attention. Merci beaucoup. Je ne sais pas d'ailleurs si je dois vous remercier pour tout ce que vous nous avez montré à l'heure du petit-déjeuner, mais bon appétit si vous êtes en train de manger vos tartines».


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Paris : arroz, pan con tomate, croquetas… Casa Pregonda, un pont entre Bonne Nouvelle et Minorque
Alexandre Giesbert va passer l'été à Minorque… Sans quitter Paris. Il avait marqué la scène parisienne avec Daroco, une pizzeria-trattoria au décor spectaculaire, toujours ouverte rue Vivienne (IIe). Dix ans plus tard, le fils du journaliste Franz-Olivier Giesbert abandonne sa casquette d'entrepreneur pour repasser derrière les fourneaux et accessoirement faire un saut de l'Italie à l'Espagne : nous voilà à Casa Pregonda, une table qui puise son inspiration sur l'île des Baléares. Nichée rue Stuart, au cœur du quartier de Bonne Nouvelle dans ce même IIe arrondissement, cette nouvelle adresse nous transporte au large de l'Espagne. Un hommage aux eaux cristallines de Cala Pregonda, un authentique petit coin de paradis découvert par Alexandre Giesbert et sa compagne, l'une des six associés de l'affaire.