
« Percuter un nageur, notre hantise à tous » : avec la baignade dans la Seine, un stress de plus pour les bateliers
Outre le dressage des tables et le nettoyage, c'est un départ un peu plus stressant que d'habitude qui occupe l'esprit du capitaine. Pour la première fois, le bateau long de 60 m et large de 9 m, doit passer
devant la zone de baignade de Grenelle
quelques minutes après sa fermeture.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
28 minutes ago
- Le Figaro
«Tempête » : Gérald Darmanin, sabre au clair
Cet habile documentaire de France 5 pénètre les coulisses du ministère de l'Intérieur, de la crise calédonienne aux difficiles législatives de 2024. En septembre 2024, le ministre de l'Intérieur fait ses adieux à la place Beauvau et ses quatre ans passés dans la « tempête », pour reprendre le titre de ce documentaire. Son portrait vient s'ajouter à ceux de ses prédécesseurs sur un mur, où l'on aperçoit Gaston Defferre et Charles Pasqua. « Vous remarquerez que, contrairement aux autres, je ne suis pas mort », badine Gérald Darmanin . Christophe Castaner appréciera… Ce sens de l'humour mâtiné de mauvais esprit, cette franchise qui alterne jugements faciles et formules malignes caractérisent le style Darmanin, aujourd'hui garde des Sceaux. Le réalisateur Yann L'Hénoret, qui a suivi la campagne macroniste de 2017 ou le Tour de France pour Netflix, a filmé pendant trois mois le ministère de l'Intérieur. Il sait se glisser dans la mêlée sans déranger les athlètes. Sans, aussi, trop les inquiéter par sa présence. Il a, d'ailleurs, l'intelligence de montrer les coulisses des coulisses. Ces moments où le ministre, happé par une affaire grave, doit fermer la porte sur les caméras. Rendons-lui le mérite de le faire rarement. Tempête, 100 jours dans les tourments du ministère de l'Intérieur ne ressemble pas à un portrait policé. La liberté de ton de l'ex-maire de Tourcoing serait même de nature à étonner. À lire aussi La carte de France des nouvelles «prisons Darmanin» en préfabriqué Publicité Cinquante ans après 1974, une partie de campagne, dont Valéry Giscard d'Estaing avait empêché la diffusion pendant des années, les piliers de la République semblent parier sur le documentaire. Parce qu'ils trouvent de moins en moins de lecteurs pour les ouvrages qu'ils publient ? Édouard Philippe a eu le droit à son portrait sur France 5, entre 2015 et 2021. Éric Dupond-Moretti, en 2024, sur la même chaîne. Gabriel Attal, en janvier dernier, sur C8. Bruno Retailleau, plus récemment, sur CNews. En tombant la veste, les hommes politiques cherchent à donner le sentiment de tomber le masque. Mécanique du pouvoir Les réunions défilent à l'écran. Celles de l'organisation des JO - Tony Estanguet s'inquiète de fuites du ministère dans la presse -, de l'attentat de la synagogue de Rouen ou de la bataille des législatives post-dissolution. Entre ces rendez-vous, Darmanin textote, serre des mains, évite les coléreux, relit les slogans de sa campagne dans le nord de la France. Il est notamment question d'attraper les voix de la gauche. « Sur les tracts, valeurs humaines ou humanistes ? », demande son équipe. « Humaines. » Le patron tranche en moins de temps qu'il n'en faut pour se faire huer à l'Assemblée. À lire aussi Sur fond de premières tensions avec les magistrats, Gérald Darmanin accélère sa réforme des peines Monsieur le ministre 100 000 volts a eu également fort à faire avec le dossier néo-calédonien. « Il faut un message de fermeté », lance-t-il, mécontent du peu d'incarcérations, à son collègue de l'époque Éric Dupond-Moretti. Celui-ci qualifie son discours de « caricatural ». Gabriel Attal tente de jouer les arbitres : « Il faut effectivement qu'on arrive à une espèce de bascule psychologique. » Leurs différences de tempérament se révèlent à l'écran. La mécanique du pouvoir prend, ici, une épaisseur humaine. Les critiques visant Darmanin semblent couler comme l'eau sur le dos d'un canard. Son entrain ressemble tantôt à de la volonté, tantôt à de la hardiesse. Les policiers portent leur main à leur casquette sans visiblement se forcer. En bref, l'ex-premier flic de France apparaît dans ce film avec ses qualités et ses défauts. Et lancé dans une course dont il ne dit pas encore où elle doit le mener. À l'Élysée, pour devenir un « zigoto » à son tour ? C'est ainsi que son tout jeune garçon renomme, dans un rire d'enfant et peut-être un éclair de perspicacité, le président de la République…


Le Parisien
33 minutes ago
- Le Parisien
Montévrain : il montre son sexe aux femmes « pour obtenir des rendez-vous galants »
Il n'a pas daigné venir à l'audience. Mal lui en a pris. Car le tribunal correctionnel de Meaux l'a condamné - vendredi soir - à huit mois de prison avec sursis, pour exhibition sexuelle, sans qu'il ait pu s'expliquer sur son comportement. Il sera en outre inscrit au Fijais ( Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes) . C'est le 1er juin dernier que ce trentenaire avait été interpellé par les policiers du commissariat de Chessy : il venait de montrer son sexe en public. La scène s'était déroulée dans une rue de Montévrain, devant un couple qui promenait son chien. Les victimes avaient entendu une voix dans leur dos qui les apostrophait : « Eh, eh, eh… » En se retournant, stupéfaction : un inconnu, le regard vide, se masturbait. Grâce au signalement fourni par le couple, la police allait le retrouver dans la rue. A leur vue, le trentenaire s'était allongé sur le sol. Il avait été interpellé, avant d'être placé en garde à vue. Me Catherine Aymard, qui représentait les victimes à l'audience, n'a pas caché son effarement : « Lors de son interpellation, il a déclaré aux policiers qu'il aimait toutes les femmes et que cette technique lui permettait d'obtenir des rendez-vous galants ». L'avocate des parties civiles n'a pas caché, non sans humour, qu'elle doutait de l'efficacité de la technique. Estimant que « des fleurs ou une petite attention » seraient plus adaptées. En l'absence du prévenu, forcément, l'audience a été vite expédiée. La substitute du procureur Myriam Khouas a requis six mois de prison ferme et demandé qu'un mandat d'arrêt soit décerné à l'encontre du prévenu, jamais condamné par le passé.


Le Figaro
33 minutes ago
- Le Figaro
Fêtes de Bayonne 2025 : ce que pourrait provoquer le changement de dates
Avancées à début juillet l'an dernier en raison des JO de Paris, les fêtes avaient vu l'affluence reculer de 15%. Elles démarrent plus tôt que d'habitude cette année encore, avec un coup d'envoi le 9 juillet pour 5 jours et 5 nuits. Depuis leur création en 1932, les fêtes de Bayonne avaient presque toujours lieu fin juillet. Mais, en raison des Jeux Olympiques de Paris, l'été dernier, elles avaient été exceptionnellement avancées au début du mois. Jugeant le bilan jugé positif, la municipalité a décidé de renouveler l'expérience cette année, en programmant les festivités du 9 au 13 juillet. Mais d'autres acteurs se montrent plus réservés. Les chiffres sont éloquents : l'an dernier, la fréquentation a chuté de 15 %, passant de 1,3 million pour l'édition 2023, année record, à 1,1 million de visiteurs. Ces dernières éditions, nombreux étaient ceux qui dénonçaient une surfréquentation croissante, source de tensions et de violences, comme en témoigne la mort de ce Bayonnais agressé devant son domicile en 2023, et ce malgré une explosion des dépenses de sécurité. Publicité Budget sécurité en hausse Celles-ci s'élèvent désormais à 1,9 million d'euros, sur un budget total de 4 millions, mobilisant plus de 600 agents de sécurité privés et quatre compagnies de CRS (soit environ 750 policiers), le tout financé par la ville. « Les JO nous ont offert l'opportunité d'avancer les dates. Commencer les fêtes au début des vacances scolaires réduit mécaniquement le nombre de visiteurs extérieurs à la région, et donc le risque que le 'code des fêtes' ne soit pas compris de tous », argumente Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne. « Avec une densité moindre, nous avons retrouvé l'esprit des fêtes, que nous avions un peu perdu ces dernières années avec l'afflux massif de festayres », ajoute-t-il. Même constat pour Marion, bayonnaise depuis plusieurs générations : « Enfin, on pouvait à nouveau circuler dans les rues sans craindre les mouvements de foule». Les professionnels partagés Du côté des restaurateurs, les avis sont plus nuancés. Hugo Hersant, patron des Tontons Flingueurs, un établissement situé en bord de Nive, se montre plutôt satisfait : « J'ai noté un vrai retour des locaux le mercredi, jour d'ouverture, dans une ambiance conviviale, comme autrefois. Bien sûr, on a fait un peu moins de couverts, mais cela nous permet de lancer la saison plus tôt. Fin juillet, de toute façon, on fera le plein, fêtes ou pas. » Autre son de cloche rue du Port-Neuf, où un gérant, préférant garder l'anonymat, se montre beaucoup plus critique : « Ce changement de dates, c'est une galère ! Moins de monde, c'est 20 % de chiffre d'affaires en moins, et des charges en plus, avec des droits de terrasse supplémentaires et un droit de place (la taxe calculée selon le nombre de places assises) qui augmente. » Mais les plus remontés restent les forains, qui ne décolèrent pas. Le 19 octobre dernier, ils manifestaient dans les rues de Bayonne pour réclamer un retour aux dates traditionnelles de fin juillet. Publicité Quant aux véritables aficionados, comme Jean-Michel, boucher de son état, il regrette que les dates des fêtes de Bayonne chevauchent désormais celles de San Fermín à Pampelune, qui se tiennent du 6 au 13 juillet de l'autre côté des Pyrénées. Il relativise : « Je peux toujours faire l'ouverture à Pampelune, puis enchaîner avec Bayonne ». Un moindre mal. La mairie, semble-t-il, a entendu ces critiques. Pour l'édition 2026, elle prévoirait de décaler l'ouverture au 15 juillet, sans toutefois empiéter sur les fêtes de Mont-de-Marsan, un autre grand rendez-vous des festayres du Sud-Ouest.