
WNBA : Gabby Williams et Dominique Malonga brillent avec Seattle contre le New York Liberty de Marine Johannès
Quelques heures après sa sélection historique pour le All-Star Game WNBA - une première pour une Française -, Gabby Williams a de nouveau fait parler d'elle dimanche en guidant le Seattle Storm vers une victoire 79-70 contre le New York Liberty de sa collègue en équipe de France, Marine Johannès. C'est la première défaite des tenantes du titre sur leur parquet cette saison.
L'ancienne arrière de l'Asvel (1,80 m, 28 ans), sacrée meilleure joueuse tricolore de l'année, a compilé les meilleures statistiques de sa franchise : 16 points, 7 rebonds, 5 passes décisives et 3 interceptions.
Sa coéquipière et compatriote Dominique Malonga a, elle, inscrit 11 points et pris 5 rebonds en à peine cinq minutes. Le Storm a aussi bénéficié des performances appliquées de la Nigériane Nneka Ogwumike, de l'Australienne Ezi Magbegor et de l'Américaine Skylar Diggins-Smith (42 points à elles trois). C'est dans le troisième quart-temps que Seattle, 4e (sur 13) du Championnat (12 victoires, 7 défaites), a fait le trou, infligeant un 22-6 aux locales qui n'ont pas pu s'en relever.
Soirée difficile pour Marine Johannès
Troisième Française sur le parquet, Marine Johannès (1,78 m, 30 ans), qui rejoindra Galatasaray la saison prochaine, n'a pas pesé sur le match. La numéro 23 du Liberty, qui n'était pas titulaire, n'a marqué aucun point. Elle s'était pourtant illustrée lors de sa dernière sortie contre ce même Storm il y a quinze jours.
La star de l'équipe, Sabrina Ionescu, a connu une rencontre à deux visages, avec une première mi-temps remarquable (20 points), avant de complètement craquer dans le deuxième acte et n'ajouter que deux petits points à son compteur. L'Américaine Natasha Cloud a été la seule autre joueuse de New York à atteindre un total à deux chiffres (12 points).
La soirée a été encore plus noire que prévu puisque l'expérimentée Isabelle Harrison, arrivée cette saison, est sortie sur blessure. Le Liberty, qui avait idéalement débuté son année, concède une cinquième défaite sur ses sept dernières confrontations, mais reste troisième au classement avant de recevoir les Las Vegas Aces dans la nuit de mardi à mercredi (2 heures). Le Storm se déplacera dans le Connecticut pour défier le Sun mercredi (17 heures).
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Après une saison exceptionnelle, le PSG est passé à côté de la finale de la Coupe du monde des clubs
Le PSG a achevé son exceptionnelle saison par une lourde défaite dimanche en finale de la coupe du monde des clubs contre Chelsea (3-0). Le Paris-Saint-Germain n'est pas champion du monde. Ce n'est pas bien grave, même si la dernière image de son exceptionnelle saison à rallonge restera celle de la claque infligée par Chelsea (0-3), dimanche, en finale de la Coupe du monde des clubs au Metlife Stadium, et de la bagarre générale qui a suivi le coup de sifflet final. Cette séquence, impliquant notamment Luis Enrique et Gianluigi Donnarumma côté parisien, en dit long de la frustration qu'a fait naître chez les Parisiens la domination anglaise, notamment lors de la première période qui a scellé le score final dès la 43e minute, et les provocations qui l'ont accompagnée. Le champion d'Europe ne nous avait pas habitués à se faire balader de la sorte. Au contraire même, depuis le début d'année 2025, c'est lui qui triomphait d'ordinaire de n'importe quel adversaire et bien souvent de manière spectaculaire au point que l'on avait fini par oublier qu'il pouvait perdre de temps en temps. Dimanche, Chelsea a fait du PSG avec un pressing agressif, des transitions verticales rapides et une précision chirurgicale dans le dernier geste, emmené par un Cole Palmer de gala avec deux buts et une passe décisive. En fait, Paris a vécu ce qu'il fait d'ordinaire subir à ses rivaux : une humiliation qui aurait pu être encore plus forte sans les arrêts décisifs de Donnarumma (68e, 80e) devant Liam Delap. Les Parisiens, apparus en difficulté dès le début de match, n'ont jamais réellement pu poser leur jeu et sont tombés dans le piège tactique concocté par Enzo Maresca et les provocations anglaises. Marquinhos l'a confirmé au micro de DAZN en après-match en attendant la remise du trophée : « Ils ont bien travaillé sur nos petites faiblesses. Tactiquement ils nous ont mis en difficulté en première mi-temps, on a mis du temps à réagir, c'est des choses qu'on devra apporter pour la suite. Toutes les équipes vont beaucoup nous étudier, savoir ce qu'on fait de bien et ce qu'on fait de mauvais », a honnêtement reconnu le capitaine parisien. Ce sera l'un des challenges à relever pour les hommes de Luis Enrique dans les semaines et mois à venir. Un nouveau statut Quel contraste avec la performance en demi-finales face au Real Madrid (4-0), concassé en une mi-temps (3-0), mercredi au même endroit. Il y a quatre jours, Donald Trump n'était pas là. Sa présence dimanche, en compagnie de son épouse, a donné un caractère plus particulier et solennel à cette finale. Elle a clairement changé l'atmosphère, avec une sécurité très renforcée (fouilles systématiques par des chiens renifleurs, hélicoptères, forces de l'ordre en grand nombre), et provoqué le retard du coup d'envoi de dix minutes, en raison de l'arrivée tardive des hélicoptères présidentiels. Le président américain, pas très populaire dans cette partie des États-Unis, a été sifflé à son entrée sur la pelouse pour la remise du trophée aux côtés de Gianni Infantino, le patron de la FIFA, et de Nasser al-Khelaïfi notamment. Il en a profité pour glisser un petit mot à Désiré Doué et lui taper sur l'épaule après qu'il a reçu son trophée de meilleur jeune du tournoi. Le PSG a perdu sévèrement dimanche mais reste malgré tout le club de cette saison 2024-2025. Par ses performances, dont le succès immense en Ligue des champions, mais aussi le jeu pratiqué. Il est loué par tous, d'Infantino à Ronaldo ou encore Maresca, son bourreau d'un soir. Et c'est logiquement qu'il devrait être honoré dans quelques semaines avec la tournée des récompenses collectives et individuelles. Ousmane Dembélé postule au Ballon d'Or, qui sera remis le 22 septembre, et son statut de favori, malgré Lamine Yamal, n'a pas été écorné par ce Mondial des clubs ou il s'est montré décisif en quarts et en demi-finales avec deux buts face au Bayern Munich et au Real Madrid. Le champion du monde 2018 ne devrait pas être le seul dans cette course. Ses partenaires devraient aussi truster les nominations, connues le 7 août, et les places dans l'équipe type de la saison, le trophée Yachine pour Donnarumma ou le Kopa du meilleur jeune pour Doué, même s'il aura face à lui Lamine Yamal. Après un exercice 2024-2025 historique, le PSG va débuter une nouvelle histoire, drapé du statut de favori à chacune de ses sorties. Sa première échéance arrive vite, dès le 13 août avec la Supercoupe d'Europe face à Tottenham, un autre club anglais, à Udine. En attendant c'est l'heure des vacances. Et elles sont bien méritées après une saison presque longue d'un an jour pour jour. À lire aussi La palme pour Palmer Pourquoi Luis Enrique a craqué Beraldo veut quitter le PSG Les Bleues pleine balle

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Solides en groupe, les Bleues se lancent dans les choses sérieuses à l'Euro
Menées à la mi-temps, les Françaises ont une fois de plus montré de belles valeurs pour arracher la victoire et la première place du groupe. Et ainsi s'offrir un quart palpitant samedi prochain face à l'Allemagne. Le sélectionneur néerlandais Andries Jonker a eu beau convoquer samedi l'un des pires souvenirs du football français en évoquant la remontada du FC Barcelone face au PSG en 2017 (6-1), le miracle qu'il espérait dimanche soir au Parc Saint-Jacques ne s'est pas réalisé. Les Pays-Bas, vainqueurs de l'Euro la même année, quittent le tournoi la tête basse, après avoir été rossés par les deux meilleures équipes du groupe de la mort. Avouons que les supporters néerlandais vont manquer par la folle ambiance qu'ils amènent dès qu'ils débarquent dans une compétition. Mais, en quête de leur premier titre international, les Bleues n'avaient ni le temps ni l'envie de faire de sentiments. Et si le score ne reflète pas totalement le contenu de la rencontre, il traduit particulièrement bien l'état d'esprit d'une équipe qui n'abandonne jamais et qui a décidément du panache. Laurent Bonadei, le sélectionneur, avait annoncé que le match de préparation contre le Brésil, remporté 3-2 le 27 juin après qu'elles eurent été menées 2-0 à la pause, servirait de leçon à ses joueuses. Il ne s'était pas trompé. Après une première période où elles ont été bousculées et pressées sans arrêt par des Oranges agressives, les Françaises sont rentrées au vestiaire avec un but de retard. Victoria Pelova (26e) puis Selma Bacha contre son camp à la suite d'un contrôle manqué (41e) avaient mis les Bleues dans de sales draps alors qu'elles étaient parvenues à ouvrir le score grâce à la capitaine du soir Sandie Toletti, autrice de son 4e but en 72 sélections le soir de ses 30 ans sur un service en retrait intelligent de Marie-Antoinette Katoto (22e). Alors qu'il avait décidé de reconduire sa jeune défense centrale composée de Thiniba Samoura et Alice Sombath pour préserver Griedge Mbock (mollet), qui n'a toujours pas joué dans cet Euro, et Maëlle Lakrar (cuisse), le contenu de la première période laissait augurer le pire pour les Bleues, reléguées à la deuxième place du groupe D à la pause. Onze buts marqués en trois matches L'entrée en jeu de Grace Geyoro (59e), remplaçante de Toletti (jambe gauche) a clairement métamorphosé les Bleues. Deux minutes après ce changement, servie par une Delphine Cascarino transparente en première période, Katoto a remis les deux équipes à égalité, devenant par la même occasion la seule meilleure 5e buteuse de l'histoire des Bleues avec 40 réalisations en 58 sélections (61e). Le show Cascarino s'est poursuivi avec deux buts en deux minutes (65e, 67e, voir page 12). En moins de dix minutes, les Bleues avaient complètement lessivé les Néerlandaises, qui ne méritaient sans doute pas une telle correction. Revigorées, les Françaises continuaient de presser les Oranges et Melween N'Dongala obtenait un penalty transformé par Sakina Karchaoui (90e + 2). Au coup de sifflet final, Bacha et Katoto se précipitaient sur le terrain, bras levés, pour célébrer cette qualification pour les quarts, la 13e de suite en grande compétition pour les Bleues, avant que toutes les Tricolores ne se retrouvent en cercle, bras dessus, bras dessous, pour fêter cette première étape franchie. Elles n'oubliaient pas non plus le public, venu nombreux, qu'elles allaient saluer avec entrain. Si les Bleues ont réalisé une phase de groupes ébouriffante sur le plan statistique avec11 buts marqués - deuxième meilleure attaque du tournoi à égalité avec l'Angleterre derrière l'Espagne (14) - elles savent que le plus dur reste à faire. Elles retrouveront l'Allemagne, deuxième du groupe C, balayée par la Suède samedi (4-1) pour une revanche de la dernière demi-finale de l'Euro (1-2), samedi prochain, de nouveau à Bâle, où elles ont pu prendre leurs marques. En attendant, elles ont six jours pour se remettre de leurs émotions, soigner les petits bobos et continuer de rêver à un retour au Parc Saint-Jacques le 27 juillet, pour la finale. À lire aussi Le show Cascarino face aux Pays-Bas Les notes de Pays-Bas - France Beraldo veut quitter le PSG Le PSG emporté par la fougue