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« C'est irresponsable ! » : un pilote de bateau-mouche contrôlé positif à la cocaïne dans la Loire

« C'est irresponsable ! » : un pilote de bateau-mouche contrôlé positif à la cocaïne dans la Loire

Le Parisien9 hours ago
Haut lieu du tourisme estival l'été, la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire près de Saint-Étienne (
Loire
) se retrouve sans bateau-mouche pour transporter les touristes. Vendredi en fin de journée, alors qu'il ramenait près d'une quarantaine de personnes au port, le pilote du « Grangent » a dû subir un contrôle de dépistage de stupéfiants par la brigade fluviale de la police nationale.
Et, mauvaise surprise, celui-ci s'est révélé positif à
la cocaïne
. Placé en garde à vue, le pilote sera poursuivi. Mais il y a plus grave… Son permis ayant été suspendu, la poursuite de son activité est pour l'heure incertaine.
Car le mis en cause est le seul habilité à naviguer sur la Loire avec le bateau-mouche. Pour lui, comme pour les clients, les conséquences économiques sont importantes. Outre les croisières dans les gorges de la Loire l'été, l'embarcation devait accueillir plusieurs réceptions de mariage. Des clients sont furieux.
« C'est quand même fou, et même irresponsable, de se dire qu'il n'y a qu'une seule personne capable de conduire ce navire alors que des festivités sont prévues dessus », s'emporte l'un d'eux. Une mariée qui devait organiser sa fête sur le « Grangent », samedi, ne décolère pas.
« Si nous n'avions pas été sur place au moment de l'arrestation du capitaine, jamais nous n'aurions eu le temps de retrouver un autre site. » Bonne nouvelle, le couple a tout même pu célébrer son union grâce au traiteur qui a été en mesure de lui proposer une solution de repli. Pour les autres clients en revanche, c'est l'inquiétude. Contactée, la société n'était pas joignable.
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Capture ÉCONOMIE - « Ils possèdent l'équivalent de 30% du PIB » d e l'Hexagone. Dans une tribune publiée dans le journal Le Mond e, sept prix Nobel d'économie ont appelé ce lundi 7 juillet à mettre en place un impôt minimum sur les patrimoines des plus riches en France, sur le modèle de la « taxe Zucman », rejetée au Sénat en juin à l'heure où la France cherche des pistes de recettes. Cette taxe vise à imposer un taux minimum d'imposition sur les très grandes fortunes, en particulier celles dépassant 100 millions d'euros, comme celles de François Pinault et de Bernard Arnault. Le but : s'assurer qu'elles contribuent à hauteur d'au moins 2% de leur patrimoine, en impôts, rappelle France Culture. Avec l'impôt sur les ultrariches, « la France a l'occasion, de nouveau, de montrer la voie au reste du monde », écrivent ces lauréats de la prestigieuse distinction économique. Parmi eux, les Nobel d'économie 2024 Daron Acemoglu et Simon Johnson, ceux de 2019 Esther Duflo et Abhijit Banerjee, ceux de 2001 George Akerlof et Joseph Stiglitz, ainsi que celui de 2008 Paul Krugman, la plupart de nationalité américaine. Montrer l'exemple Selon ces économistes reconnus à l'international, « les ultrariches sont particulièrement prospères en France. Les milliardaires mondiaux possèdent en patrimoine l'équivalent de 14% du PIB de la planète, d'après le magazine Forbes ; les Français près de 30 % du PIB hexagonal.». Taxer les patrimoines au travers d'un impôt plancher exprimé en pourcentage « est efficace, car il s'attaque à toutes les formes d'optimisation, quelle qu'en soit la nature », poursuivent ces économistes. « Il est ciblé, car il touche principalement, parmi les contribuables les plus fortunés, ceux qui ont recours à l'optimisation fiscale. » Les auteurs saluent aussi les discussions internationales allant en ce sens et la proposition au G20 d'instaurer un impôt minimal mondial sur les milliardaires équivalent à 2% du patrimoine, rejetée l'an dernier. Malgré tout, « le mouvement international est lancé », affirment-ils, jugeant qu' « il n'y a pas de raison d'attendre la finalisation d'un accord international, il faut au contraire y oeuvrer en montrant l'exemple, comme la France a su le faire par le passé » avec l'instauration de la TVA en 1954. Rejet au Sénat Ce texte survient après le rejet au Sénat en juin d'une proposition de loi inspirée par l'économiste français Gabriel Zucman, prévoyant d'appliquer une « contribution différentielle » visant les patrimoines de plus de 100 millions d'euros, initialement adoptée à l'Assemblée nationale. L'objectif était de s'assurer que ces contribuables ultra-riches payent bien au moins 2% de leur fortune en impôt, et empêcher ainsi les effets d'évitement observés dans la fiscalité de certains multimillionnaires, en mesure de structurer leur patrimoine pour en diminuer la fiscalité. Cette proposition de loi avait donné lieu à un débat animé entre les économistes favorables et ceux très opposés à la mesure.

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