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Marseille : Haïfa raturée de la liste des villes jumelles sur un panneau d'entrée d'agglomération

Marseille : Haïfa raturée de la liste des villes jumelles sur un panneau d'entrée d'agglomération

Le Figaro3 days ago
Un panneau qui liste les différentes villes jumelées avec Marseille a été victime de dégradations. La ville israélienne d'Haïfa a été barrée d'un trait noir, avant que le panneau ne soit remplacé par la ville.
La présidente du conseil de l'antenne marseillaise du conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) dénonce sur X «un geste lâche» et «une tentative d'effacement» mus par «la haine.» À l'entrée de Marseille, à la lisière de Septèmes-les-Vallons, le panneau qui liste les différentes villes jumelées à la cité phocéenne a été victime de dégradations.
Selon une photo publiée par le collectif d'élus et de militants de la droite marseillaise «Une génération pour Marseille», on peut ainsi distinguer un trait noir peint sur la ville israélienne d'Haïfa, afin qu'elle soit rayée de la liste. «Ceux qui veulent l'effacer veulent nous fracturer, écrit le collectif. Benoît Payan, réagissez enfin !»
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Un jumelage contesté
Contacté, l'entourage de Benoît Payan confirme la dégradation et précise que «le panneau a été nettoyé et remplacé [dans la] nuit». Selon cette même source, aucune plainte n'a été déposée par la mairie de Marseille.
En juin dernier, plusieurs élus et militants de gauche à Marseille ont appelé à mettre fin au jumelage avec la ville portuaire d'Haïfa en Israël, une demande à laquelle s'oppose le maire divers gauche Benoît Payan, estimant qu'il serait «injuste» de «punir» Haïfa. La ville de Marseille a annoncé par ailleurs sa volonté de se jumeler avec une ville palestinienne, précisant que des discussions étaient ouvertes avec deux villes en Cisjordanie.

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Le président de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara ne veut pas raccrocher. Il a annoncé mardi dernier son intention de se représenter en octobre pour un quatrième mandat de cinq ans à la tête de son pays, principale économie francophone d'Afrique de l'Ouest. Sa réélection, très probable, pourrait le maintenir au pouvoir jusqu'à l'âge de 88 ans. Ce qui ne l'a pas empêché de promettre que ce mandat serait une étape clé vers une « transition générationnelle ». Sa réélection est hautement probable puisqu'il avait déjà été élu avec 94 % des voix en 2020. Loin d'être une preuve de sa popularité, les élections en Côte d'Ivoire se déroulent dans un contexte d'éviction systématique des opposants. « Il n'y avait en réalité aucun candidat de poids contre lui », analyse Rinaldo Depagne, directeur adjoint pour l'Afrique au Crisis Group International. Les opposants écartés de la course Quatre figures majeures de l'opposition ont ainsi été exclues du scrutin par décision de justice ; Tidjane Thiam, président du principal parti d'opposition, l'ancien chef de l'Etat Laurent Gbagbo, l'ex-Premier ministre en exil, Guillaume Soro, et l'ancien ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé. « Un pétard mouillé ! Comment Ouattara prend la Côte d'Ivoire en otage » résume en Une le quotidien ivoirien « Notre voie » le 31 juillet. Alassane Dramane Ouattara (surnommé ADO) a été successivement élu en 2010, 2015 et 2020. L'élection présidentielle de 2010, censée réconcilier la nation, avait dégénéré en conflit lorsque les résultats donnant Alassane Ouattara vainqueur sont rejetés par le Conseil constitutionnel au profit de Laurent Gbagbo. Le bras de fer avait tourné à la crise post-électorale, causant plus de 3.000 morts, jusqu'à l'arrestation de Laurent Gbagbo en avril 2011 grâce à une intervention armée conjointe des forces pro-Ouattara, de l'ONU et de la France. Alors que Laurent Gbagbo a été écarté de l'élection de 2025, un vice-président de son parti, Ahoua Don Mello, a annoncé le 31 juillet sa candidature à la présidentielle. Le nouveau scrutin prévu à l'automne est critiqué non seulement pour l'exclusion de candidatures adverses mais aussi parce que beaucoup jugent la possibilité d'un quatrième mandat « anticonstitutionnelle ». « La Constitution dispose qu'on ne peut pas se présenter plus de deux fois, mais le Conseil constitutionnel a statué en septembre 2020 que puisqu'il y a eu un changement de constitution en 2016, cela remettait les compteurs à zéro, donnant à Ouattara le droit à deux mandats supplémentaires, en 2020 et 2025. » , explique Rinaldo Depagne. Lors de sa troisième campagne présidentielle, Ouattara avait laissé émerger l'hypothèse d'un successeur, Amadou Gon Coulibaly. Un scénario abandonné à la mort de ce dernier. Une économie diversifiée S'il insiste pour rester au pouvoir, alors que son troisième mandat avait déjà été qualifié par nombre de commentateurs de « mandat de trop » en 2020, son bilan économique n'est pas mauvais. A son arrivée au pouvoir en 2010, « ADO » devait redresser l'économie d'un pays en conflit depuis près d'une décennie. « Il emprunte, il construit de grandes infrastructures, et il diversifie l'économie, c'est-à-dire moins de matières premières agricoles, et plus de services, plus d'extractions, donc plus de mines. » décrypte Rinaldo Depagne. Sous l'impulsion de cet ancien économiste du FMI aux convictions libérales, la Côte d'Ivoire a amorcé un redressement économique et financier considérable, accentué en 2021 grâce à la découverte de vastes gisements de ressources naturelles, de pétrole, de gaz et d'or. Ces découvertes majeures révèlent un potentiel estimé à six milliards de barils de pétrole, plaçant le pays sur la voie d'une transition vers un statut d'exportateur net d'ici 2030. De quoi diversifier une économie trop dépendante jusque-là du cacao, dont il est le numéro un mondial. Un bilan économique satisfaisant Les mandats successifs du président ont été accompagnés par une croissance soutenue estimée entre 6 % et 7 % par le FMI. La Côte d'Ivoire pourrait s'imposer prochainement comme la deuxième puissance économique de la région, derrière le Nigeria. Les infrastructures du pays se sont développées massivement avec de nouveaux ponts, stades et routes sous la présidence d'Alassane Ouattara. Toutefois, les défis politiques et sociaux demeurent : malgré une baisse de la pauvreté de 46 % à 39 % entre 2015 et 2020, une large part de la population reste vulnérable, la corruption reste préoccupante, et l'inflation pèse sur le pouvoir d'achat, en particulier dans les grandes villes comme Abidjan. « Des inégalités subsistent en Côte d'Ivoire, affirme Rinaldo Depagne, dans l'éducation et la santé, par exemple, il y a beaucoup plus d'infrastructures qu'avant, mais elles ne sont pas suffisamment dotées en personnel. »

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Le président finlandais Alexander Stubb a annoncé jeudi être prêt à reconnaître l'État de Palestine, si une proposition en ce sens lui était faite. « La décision de la France , du Royaume-Uni et du Canada renforce la dynamique en faveur de la reconnaissance de la Palestine, dans le cadre des efforts visant à redonner un nouvel élan au processus de paix », a-t-il écrit jeudi sur X, plaidant lui aussi pour la solution à deux États, israélien et palestinien. De nombreux pays, dont la France et le Canada, ont promis de reconnaître un État de Palestine en marge de la 80e Assemblée générale de l'ONU en septembre. Doté de pouvoirs limités par rapport au Premier ministre, le chef de l'État finlandais, élu pour six ans, dirige la politique étrangère du pays en étroite coopération avec le gouvernement. « Si je reçois une proposition en ce sens concernant la reconnaissance de l'État palestinien , je suis prêt à l'approuver. Il appartient au gouvernement de décider s'il soumet une telle proposition », a ajouté Alexander Stubb, déplorant une situation « inhumaine » à Gaza. « Je comprends que les Finlandais aient des opinions différentes sur la reconnaissance de la Palestine, et que des inquiétudes puissent exister », a-t-il relevé. Le parti des Finlandais, d'extrême droite, ainsi que les Chrétiens-démocrates, sont par exemple contre une reconnaissance de l'État palestinien. « Je souhaite encourager un débat ouvert, honnête et factuel sur la politique étrangère, y compris en ce qui concerne la Palestine », a fait valoir le président finlandais. Les États-Unis ont de leur côté annoncé des sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dénonçant la campagne internationale en faveur d'une reconnaissance.

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