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« Je n'ai plus peur de gagner » : sacré dans une finale très dense, Arthur Pilard revient sur son titre de champion du monde de BMX

« Je n'ai plus peur de gagner » : sacré dans une finale très dense, Arthur Pilard revient sur son titre de champion du monde de BMX

L'Équipe03-08-2025
Deux ans après Romain Mahieu, un après Joris Daudet, Arthur Pilard a poursuivi la domination tricolore en remportant le titre de champion du monde dimanche à Copenhague.
Deux heures après avoir remporté son premier titre mondial à Copenhague, entouré de son bruyant club de supporters, qui le suit sur toutes les grosses compétitions internationales, Arthur Pilard (29 ans) a évoqué ce titre remporté dans une finale à la densité tricolore encore exceptionnelle.
« Première victoire en Coupe du monde en mai, un temps leader de la Coupe du monde, et un premier titre mondial, c'est une année pleine...Apparemment (rires). Je me sentais vraiment bien. Et pourtant on a eu des conditions difficiles. Il a beaucoup plu et je n'aime pas trop rouler dans ces conditions. Il fallait faire abstraction de tout cela. Et je pense qu'avant, j'avais peur de gagner. J'ai travaillé là-dessus et maintenant, je n'ai plus peur de ça.
« Cela (son titre et le podium d'Eddy Clerté devant les médaillés des JO) prouve que le BMX français a encore de longues années de succès devant lui »
Arthur Pilard après son titre en BMX
Vous étiez cinq Français sur huit concurrents en finale, cela montre encore la puissance du BMX tricolore ?Dans la finale, il y avait quand même le champion olympique et le médaillé d'argent des Jeux (Joris Daudet et Sylvain André), et ils ne sont pas sur le podium. Et ce sont deux autres Français qui sont sur le podium (Eddy Clerté, médaillé de bronze), cela prouve que le BMX français a encore de longues années de succès devant lui.
Vous êtes l'un des rares pilotes à avoir un club de supporters très démonstratif, cela apporte un petit boost ?Oui, ce sont mes amis d'enfance. Ils étaient venus aux Mondiaux à Nantes (en 2022) et avaient kiffé l'ambiance. Ils sont revenus à Copenhague, mais ça met un peu de pression, surtout pour les phases des huitièmes, quarts et demies où tu n'as pas envie de sortir et qu'ils aient fait le trajet pour rien... »
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« On a laissé le temps à Ajaccio de rouler tout le monde dans la farine » : la colère du FC 93 Bobigny

Comme prévu, l'AC Ajaccio a été incapable de présenter un budget pour le National et a été logiquement exclu des championnats nationaux par la DNCG. Le club corse qui compte près de 15 millions de dettes, a cherché à gagner du temps ces dernières semaines, en étirant jusqu'au bout les procédures, alors qu'il n'avait pas nouveaux éléments financiers à présenter. Pire, ses dirigeants auraient menti avec un virement de 2,5 millions d'euros qui n'est jamais arrivé, et présenté des faux documents à l'en-tête d'une banque avec un mauvais logo… Le paradoxe dans cette histoire qui n'en finit plus de traîner, c'est que l'AC Ajaccio a encore la possibilité de faire appel. Mais le National devrait se jouer à 17 équipes. La FFF se réfugie derrière son règlement, qui indique qu'aucun repêchage ne peut avoir lieu après le 17 juillet, date de publication des groupes. Une situation très mal vécue du côté du FC 93 Bobigny, meilleur 2e des trois groupes de National 2, et qui était donc le premier repêchable. Le président Mamadou Niakaté se bat depuis plusieurs semaines pour faire intégrer son club au National. « On a laissé le temps à l'AC Ajaccio de rouler tout le monde dans la farine depuis des mois en les laissant repousser jusqu'au bout les délais alors que tout prouve qu'ils ne sont pas de bons gestionnaires et on n'écoute pas un club comme nous qui a sa place sportivement et financièrement en National ? », s'agace le président du FC 93 Bobigny qui a saisi le tribunal administratif pour faire valoir ses droits. « Pour pouvoir faire un référé-suspension, il fallait avoir une décision, elle est tombée, donc on va pouvoir aller sur le terrain juridique », explique-t-il. À voir aussi Le FC 93 Bobigny avait aussi menacé de boycotter le championnat de National 2. Il est quasiment acquis qu'il ne jouera pas contre Toulon ce samedi lors de la 1ère journée. « J'ai eu un membre du Comex de la FFF, il m'a dit d'envoyer un mail pour demander le report, poursuit Mamadou Niakaté. À un moment, c'est à la Fédération de prendre ses responsabilités. Quand on est élu, il faut être capable de prendre ses responsabilités dans l'intérêt du football. Ce n'est pas de notre faute si cela a pris du temps pour l'AC Ajaccio. Ils n'ont pas les moyens d'être en National alors que le FC 93 il y a toute sa place. Quand les règlements ne sont pas bons, il faut les changer. Les règlements ne sont pas adaptés à une logique sportive. Ce qui se passe avec nous est déjà arrivé l'an dernier avec le GOAL FC. Comment on a pu en arriver là sans rien changer ? » Le président du FC 93 Bobigny ne veut pas lâcher le combat. « On a des clubs derrière nous, la Ligue de Paris, le district de 93, des politiques, beaucoup de gens nous soutiennent. Je ne veux pas abandonner. Je crois encore à la justice et à l'intérêt du football… »

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