
« On a laissé le temps à Ajaccio de rouler tout le monde dans la farine » : la colère du FC 93 Bobigny
Le paradoxe dans cette histoire qui n'en finit plus de traîner, c'est que l'AC Ajaccio a encore la possibilité de faire appel. Mais le National devrait se jouer à 17 équipes. La FFF se réfugie derrière son règlement, qui indique qu'aucun repêchage ne peut avoir lieu après le 17 juillet, date de publication des groupes.
Une situation très mal vécue du côté du FC 93 Bobigny, meilleur 2e des trois groupes de National 2, et qui était donc le premier repêchable. Le président Mamadou Niakaté se bat depuis plusieurs semaines pour faire intégrer son club au National.
« On a laissé le temps à l'AC Ajaccio de rouler tout le monde dans la farine depuis des mois en les laissant repousser jusqu'au bout les délais alors que tout prouve qu'ils ne sont pas de bons gestionnaires et on n'écoute pas un club comme nous qui a sa place sportivement et financièrement en National ? », s'agace le président du FC 93 Bobigny qui a saisi le tribunal administratif pour faire valoir ses droits. « Pour pouvoir faire un référé-suspension, il fallait avoir une décision, elle est tombée, donc on va pouvoir aller sur le terrain juridique », explique-t-il.
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Le FC 93 Bobigny avait aussi menacé de boycotter le championnat de National 2. Il est quasiment acquis qu'il ne jouera pas contre Toulon ce samedi lors de la 1ère journée. « J'ai eu un membre du Comex de la FFF, il m'a dit d'envoyer un mail pour demander le report, poursuit Mamadou Niakaté. À un moment, c'est à la Fédération de prendre ses responsabilités. Quand on est élu, il faut être capable de prendre ses responsabilités dans l'intérêt du football. Ce n'est pas de notre faute si cela a pris du temps pour l'AC Ajaccio. Ils n'ont pas les moyens d'être en National alors que le FC 93 il y a toute sa place. Quand les règlements ne sont pas bons, il faut les changer. Les règlements ne sont pas adaptés à une logique sportive. Ce qui se passe avec nous est déjà arrivé l'an dernier avec le GOAL FC. Comment on a pu en arriver là sans rien changer ? »
Le président du FC 93 Bobigny ne veut pas lâcher le combat. « On a des clubs derrière nous, la Ligue de Paris, le district de 93, des politiques, beaucoup de gens nous soutiennent. Je ne veux pas abandonner. Je crois encore à la justice et à l'intérêt du football… »

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