Dernières actualités avec #exclusion


Le Figaro
8 hours ago
- Politics
- Le Figaro
Près de Lyon : le Psig intervient dans un centre aquatique pour faire sortir une trentaine de jeunes violents
Une trentaine d'adolescents âgés de 12 à 15 ans ont été exclus du centre aquatique de Mornant (Rhône) ce lundi. Le maire a décidé de leur interdire l'entrée durant tout l'été. Alors que la saison estivale venait de commencer au centre aquatique Les Bassins de l'Aqueduc dans la petite ville de Mornant, au sud de Lyon, une trentaine de jeunes âgés de 12 à 15 ans ont été exclus de la piscine municipale ce lundi. «Ils sont arrivés par petits groupes et ont tout de suite été hyperagressifs, dès l'entrée. Puis une fois à l'intérieur, ils ont mis le bordel», raconte Renaud Pfeffer, le maire LR de la commune confirmant une information du Progrès . Rapidement la situation dégénère et le personnel doit appeler la police municipale et la gendarmerie pour faire sortir les fauteurs de troubles. Mais face à l'agressivité des jeunes garçons, il faudra finalement l'intervention du Psig (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) pour rétablir l'ordre. «Un des gamins a menacé un gendarme avec un tournevis en lui disant qu'il allait le planter », raconte le maire. À lire aussi Agressions, menaces de mort… Quand piscines et parcs aquatiques sont contraints de fermer à cause des incivilités Immédiatement ce dernier a décidé d'exclure les adolescents pour tout l'été : «J'ai pris trois décisions à la suite de cet incident. Désormais il y aura une exclusion systématique et immédiate pour toute la saison pour tous les fauteurs de troubles. Nous allons renforcer la sécurité des lieux avec des effectifs d'agents privés. Et enfin j'ai ajouté des caméras de vidéosurveillance pour dégager dès le premier incident ceux qui causent les troubles». Selon l'élu LR, des jeunes fauteurs de troubles de lundi ont été interpellés, quelques minutes après leur exclusion de la piscine par les forces de l'ordre, en train d'essayer de voler un scooter sur la commune. Un des parents aurait également appelé le centre aquatique et menacé et insulté un agent communal. Publicité «On a déjà eu des petits débordements dans le passé mais on a toujours réussi à les gérer. Là c'était autre chose. Je me dis qu'on est à Mornant qui est une ville tranquille. Qu'est-ce que ça doit être ailleurs ?», conclut Renaud Pfeffer.


Le Parisien
11 hours ago
- Politics
- Le Parisien
Le « cadeau de départ » empoisonné de ce maire du Loiret à son policier municipal annulé par la justice
Recruté en février 2022 au poste de gardien brigadier par la mairie de La Ferté-Saint-Aubin et nommé, après le départ du titulaire et de l'adjoint de celui-ci, chef par intérim de la police municipale, Jimmy X. avait reçu un drôle de cadeau de départ près de deux ans plus tard… En l'occurrence, une exclusion de 5 jours pour sa dernière semaine de travail alors qu'il venait d'être recruté par la commune de Fleury-les-Aubrais. Le motif ? « Une succession de manquements déontologiques ». L'agent avait alors contesté cette sanction, susceptible de freiner son avancement de carrière, qui ne lui avait été notifiée qu'au lendemain de la prise de ses nouvelles fonctions. « Les faits ne sont pas sérieusement établis et, en tout état de cause, ne présentent pas le caractère d'une faute », estimait l'intéressé qui expliquait avoir travaillé sous le « management exécrable » du directeur général des services « dans un climat propice à la commission de fautes ». Quid des propos irrespectueux qu'il aurait tenus envers le DGS ? « Aucune pièce ne rapporte l'existence de pareilles paroles tout comme les refus d'obéissance multiples et le refus d'obtempérer aux instructions données que l'on me reproche », souligne l'ex chef de la police municipale. Des arguments retenus par les juges qui ont donc fait injonction à la nouvelle maire de La Ferté-Saint-Aubin, de rétablir l'ancien agent dans ses droits en matière de congés, de régime indemnitaire et de pension de retraite d'ici au 15 juillet 2025. Ce qui signifie qu'il va percevoir sa rémunération pour cette dernière semaine de travail dans son ancienne commune.