
De grands noms sur la deuxième ligne de l'affiche
Doechii
Belle représentation de l'air du temps, Doechii a connu ses premiers triomphes grâce à des publications sur TikTok devenues virales. L'artiste floridienne incarne l'avenir du hip-hop. Elle est l'héritière des Missy Elliot de ce monde, ramenant le rap déclamé par une femme au centre de l'attention. Sa plus grande héroïne est Lauryn Hill et tout porte à croire qu'elle marche dans ses pas. Son approche fait appel à son passé de jeune geek de théâtre : lorsque Doechii rappe, elle incarne souvent des personnages (dans le ton comme la gestuelle), auxquels elle prête un discours. Ainsi, on se fait raconter des histoires à travers ses morceaux, dont les narrateurs changent et échangent – pour bien comprendre toute l'essence de sa proposition, dirigez-vous vers sa performance de Denial Is a River au Late Show de Stephen Colbert, diffusée en ligne. Quelque chose rappelle Nicki Minaj dans sa façon de rendre ses vers avec une énergie enivrante, en jonglant avec les intonations. Son second album, Alligator Bites Never Heal, paru en 2024, a été louangé par la critique et lui a valu un prix Grammy pour le meilleur album rap (elle est la troisième femme seulement à recevoir cette distinction).
Vendredi 1er août, 21 h 55, scène de la Forêt
Denial Is a River, de Doechii
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Lucy Dacus
PHOTO TIRÉE DE LA PAGE INSTAGRAM DE L'ARTISTE
Lucy Dacus
Lucy Dacus n'est que pur talent. Si plusieurs ne l'ont découverte qu'à l'avènement du supergroupe boygenius, qu'elle forme avec Phoebe Bridgers et Julien Baker, Dacus est une artiste à part entière depuis des années déjà. Elle écrit, compose, chante, joue de la guitare, le tout de façon exceptionnelle. Avec quatre albums solo qui précèdent la période boygenius, la native de Norfolk, en Virginie, a remis ça avec Forever Is a Feeling, paru en mars dernier. Hozier, Phoebe Bridgers, Blake Mills, entre autres, ont participé à la création de ce disque, où l'on retrouve des chansons d'amour (et de sexe) entre la ballade et le rock exalté. Fière artiste queer, Lucy Dacus représente aussi l'entrain d'une génération vers une identité assumée. Elle parle de femmes et d'hommes sur ses morceaux, se défait des étiquettes sans en faire de plat. « Je crois que j'ai hérité ça de boygenius, a-t-elle récemment raconté à Vogue France. On se présentait comme des garçons, et j'en ai conservé une certaine aisance dans ma propre fluidité de genre. Je le vois sur scène aussi. Un jour, je suis en robe, le lendemain, en costume. Je laisse mon humeur dicter la cadence. »
Vendredi 1er août, 17 h 45, scène de la Montagne
Hot & Heavy, de Lucy Dacus
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