
Gard : un jeune homme tué de «plusieurs coups de feu» dans son véhicule près d'Alès
Un jeune homme a été tué lundi de «plusieurs coups de feu» tirés par deux ou trois inconnus alors qu'il se trouvait dans son véhicule à Saint-Christol-lez-Alès (Gard) avec sa compagne, qui n'a pas été touchée, a indiqué à l'AFP le procureur de la République d'Alès. Les assaillants «étaient a priori au moins deux, peut-être trois» et ont «réussi à prendre la fuite», a ajouté le procureur Abdelkrim Grini, joint par téléphone.
«Pour l'instant, on ne connaît pas le mobile. A priori, vu les circonstances, on est sur un meurtre prémédité puisque c'est manifestement des personnes qui attendaient la personne en question et qui ensuite ont tiré à plusieurs reprises et l'ont mortellement touchée», a-t-il ajouté. «La compagne n'a pas été touchée, elle est en état de choc et a été conduite à l'hôpital», a aussi expliqué le magistrat.
Publicité
Enquête ouverte
Les faits se sont déroulés peu après 16H00 dans cette commune de 7000 habitants, voisine d'Alès. La victime des coups de feu était âgée de 23 ans, a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. «La victime est dans son véhicule et c'est un autre véhicule qui s'arrête à proximité et qui fait feu. Ce n'est pas une fusillade avec des échanges de coups de feu», a expliqué cette source. L'enquête, ouverte pour «meurtre en bande organisée», a été confiée par le parquet d'Alès à la division de lutte contre la criminalité organisée (DCOS, ex-police judiciaire) de Nîmes.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Charente: un incendie détruit plus de 200 hectares de végétation
Plus de 200 pompiers sont mobilisés et plusieurs habitations ont préventivement été évacuées par les forces de l'ordre. Un incendie qui s'est déclaré lundi 11 août en fin d'après-midi dans le massif de La Double, dans le sud de la Charente, a déjà brûlé 230 hectares de végétation, a indiqué la préfecture. «À cette heure, les moyens aériens ont été suspendus en raison de la tombée de la nuit. Les moyens terrestres ont été renforcés (...). Ce sont désormais plus de 200 sapeurs-pompiers qui sont mobilisés», a souligné la préfecture de la Charente dans un communiqué peu avant 23h00. Elle précise que si la «propagation est ralentie», «le feu n'est pas fixé (...) et les lisières restent actives». Plusieurs habitations ont préventivement été évacuées par les forces de l'ordre, dit la préfecture. Selon le journal Charente libre, il s'agit d'habitants des hameaux de Brossac et Saint-Vallier. Les équipes d'Enedis ont procédé à des coupures préventives d'électricité, impactant environ 700 personnes dans 12 communes, ajoute la préfecture. La ligne LGV a également été fermée à la circulation par la SNCF et les trains ont été détournés sur la ligne ferroviaire classique. Publicité La Charente est placée en vigilance orange pour les risques de feux de forêt par Météo France et en vigilance rouge canicule. En septembre 2022, deux feux avaient ravagé 400 hectares de forêts de pins et de feuillus dans le sud de la Charente. Cette surface brûlée constituait «le plus gros incendie qu'ait connu la Charente dans son histoire», d'après Charente Libre.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
«Le rétablissement sera long», confie le maire de Villeneuve-de-Marc après sa violente agression
Dans un communiqué transmis par son avocat, le maire de ce village d'Isère a indiqué que son état de santé s'était amélioré, quelques jours après avoir été agressé par un de ses administrés. Le maire de Villeneuve-de-Marc (Isère), violemment agressé devant chez lui par un administré, s'attend à un «long» rétablissement, et souligne que «rien» ne peut «justifier de tuer le maire de son village», selon un communiqué transmis lundi par son avocat. «Monsieur le Maire ne reviendra pas sur les justifications avancées par l'auteur des faits, rien ne pouvant justifier de tenter de tuer le maire de son village et son fils devant son domicile pour de prétendues injustices subies», est-il écrit dans ce communiqué au nom de l'élu et de sa famille, transmis par Me Sébastien Soy. Publicité L'homme interpellé deux jours après les faits a été mis en examen dimanche pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique. Le sexagénaire, habitant du village et sans antécédent judiciaire, a déclaré avoir «pété un plomb» à cause d'un conflit lié à l'effondrement du toit d'un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Un litige qui a «manifestement généré chez cet homme un sentiment d'injustice», selon le procureur de Grenoble Étienne Manteaux. Plusieurs coups d'arme blanche Le maire Gilles Dussault avait été agressé mercredi en pleine journée devant chez lui. Après lui avoir porté plusieurs coups à l'arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant était revenu quelques instants après en voiture et avait tenté de le renverser, lui et son fils venu à son secours. La famille se dit «rassurée de savoir que l'auteur des faits ait été placé en détention provisoire». Dans son communiqué, le maire assure que son état de santé «s'est amélioré» mais que «le rétablissement sera long».


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Incarcéré depuis 28 ans, l'escroc en série récidive 45 minutes seulement après sa libération
Ce Marseillais d'origine tunisienne a été incarcéré pour la première fois en 1997, alors qu'il n'était âgé que de 18 ans. Depuis, il a multiplié les tentatives d'évasion et les escroqueries depuis sa cellule. Il n'aura pas tenu longtemps avant de replonger. Achref S., 47 ans dont 28 passés en détention pour avoir notamment escroqué des personnes âgées, a récidivé 45 minutes seulement après sa libération conditionnelle, selon nos confrères du Parisien ce mardi 11 août. L'homme, spécialiste du vol de carte bleue, ne pourra désormais sortir de prison qu'en 2049, à l'âge de 71 ans. Ce Marseillais d'origine tunisienne a été incarcéré pour la première fois en 1997, alors qu'il n'était âgé que de 18 ans. Mais les murs de la prison ne l'empêchent pas de fauter à nouveau: il tente de s'évader à plusieurs reprises, et poursuit même ses escroqueries depuis sa cellule. Sa peine s'alourdit à chaque méfait, tant et si bien qu'au total, son palmarès judiciaire s'élève aujourd'hui à 57 condamnations. Publicité Liste des «Andrée» Si Achref S. voit sa peine constamment prolongée, ce n'est pas à cause de son comportement en prison, où il est qualifié de «poli», mais en raison de la gravité de ses méfaits. En 2011, alors qu'il était détenu à Fresnes, il demande à une complice de lui fournir la liste des numéros de téléphone de toutes les femmes nommées Andrée et résidant dans le 9e arrondissement, estimant que le prénom «Andrée», commun dans les années 1920 mais très rare dans les années 2000, était associé à une personne âgée et donc facile à arnaquer. Au bout du fil, il exige des transferts de fonds en se faisant notamment passer pour un lieutenant de police. L'une d'elles, Andrée B., 72 ans, lui transfère même 45.000 euros sur son compte, croyant que son argent pouvait aider les autorités à résoudre une enquête dans laquelle elle aurait été victime. Il poursuit ses méfaits jusqu'en juin 2021, où il écope de huit ans de prison pour avoir détourné 1,5 million d'euros depuis la prison de Châteaudun, après des faits identiques en Seine-et-Marne, à Nanterre ou à Osny. Achref S. se spécialise parallèlement dans le blanchiment de ses fonds, toujours depuis sa cellule: il achète de l'or, réinjecte ses fonds dans des commerces légaux acquis avec des complices... Derrière les barreaux, il règle également ses factures et ses loyers, organise des voyages pour ses proches ou expédie des fleurs à sa compagne. «Je n'ai pas su me contrôler» Malgré son pedigree, Achref S. fait montre d'un vrai talent dans les études. En prison, il obtient plusieurs diplômes: un BEP comptabilité, un CAP boulangerie et cuisine, une capacité en droit... Il suivait dernièrement une licence par correspondance à la fac de Rouen. Un profil qui lui permet d'obtenir le feu vert des services judiciaires pour une libération conditionnelle en mai dernier. Mais 45 minutes plus tard seulement, il récidive et dérobe une carte bleue. La première d'une longue série. «Je n'ai pas su me contrôler, je pensais avoir fait un travail sur moi...», a justifié Achref S. lors de son jugement, en juin dernier. «À chaque fois que j'approche de la sortie, je gâche tout. Je fais des escroqueries pour ne pas sortir.» À croire que le Marseillais se sent mieux en cellule qu'à l'air libre.