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Bouches-du-Rhône : tous les massifs fermés pour risque très sévère d'incendie

Bouches-du-Rhône : tous les massifs fermés pour risque très sévère d'incendie

Le Figaro10-07-2025
Deux jours après l'incendie qui a parcouru 750 hectares des Pennes-Mirabeau aux quartiers nord de Marseillle, la tension est toujours vive chez les pompiers face à un risque très sévère.
Tous les massifs des Bouches-du-Rhône sont fermés jeudi face à un risque «très sévère» d'incendie, deux jours après un feu qui a parcouru 750 hectares pour arriver jusqu'aux quartiers Nord de Marseille et qui a marqué la population.
Les 25 massifs du département dont le très touristique parc national des calanques ou les Alpilles sont concernés, précise le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sachant que le vent devrait se lever à nouveau dans l'après-midi.
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La surveillance se poursuit
Du côté de l'incendie de mardi, 120 pompiers restaient mobilisés sur le secteur des Pennes-Mirabeau, d'où est parti le sinistre. Ils «ont travaillé toute la nuit pour éteindre complètement les braises qui subsistent», précisent les secours. Jeudi, il s'agira de continuer à noyer et à surveiller d'éventuelles réactivations du feu face aux températures qui ne devraient pas dépasser les 30°C.
À lire aussi Incendie à Marseille : la mairie veut créer un fonds d'aide exceptionnelle
Après avoir titré «Peur sur la ville» mercredi, le quotidien régional La Provence fait sa Une jeudi sur «Le désespoir» des habitants touchés par ce feu qui a ravagé quelques poches d'habitations dans le 16e arrondissement du nord de la ville, avec près de 90 maisons touchées et 71 rendues «non habitables», selon la préfecture.
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Un homme de 67 ans est décédé mardi, après avoir été piqué plusieurs fois par des frelons asiatiques dans son jardin, à Fismes, dans la Marne. Un retraité est mort mardi 22 juillet après avoir été piqué par des frelons asiatiques dans son jardin à Fismes, a-t-on appris mercredi auprès des pompiers et de la mairie. Les pompiers de la Marne ont confirmé à l'AFP le décès de cet homme, annoncé par les médias locaux, et la destruction d'un nid de frelons asiatiques. Cet homme de 67 ans était occupé à tondre l'herbe de son jardin et a roulé sur un nid de frelons asiatiques, selon le Directeur général des services de la mairie de Fismes, Damien Landini. La victime a été piquée «plus d'une dizaine de fois», a affirmé ce dernier. Publicité «À la suite du tragique incident survenu ce mardi à Fismes», la mairie a présenté sur sa page Facebook ses condoléances aux proches de la victime et rappelé que la communauté urbaine de Reims pouvait accorder une aide financière pour la destruction des nids de frelons situés sur une propriété privée. Le Parlement souhaite une lutte nationale contre cette espèce Le frelon asiatique («Vespa velutina»), apparu il y a environ 20 ans en France, s'est largement répandu depuis sur le territoire. Il est responsable d'environ 20% de la mortalité d'abeilles dans les ruchers, selon les estimations. D'après le site internet de l'Agence régionale de Santé (ARS) du Grand-Est, le frelon asiatique a été signalé en 2015 en Lorraine et en Champagne-Ardenne et en 2016 en Alsace. Le Parlement a adopté début mars une proposition de loi contre sa prolifération, qui vise à coordonner la lutte au niveau national puis départemental, en espérant une action plus efficace que des initiatives à l'échelon des communes ou collectivités locales. Début juillet à Aurillac (Cantal), trois personnes avaient été hospitalisées en urgence absolue après une virulente attaque d'abeilles. Selon le maire de la ville, Pierre Mathonier, l'agressivité des insectes était «probablement (due à) une attaque de frelons asiatiques, des prédateurs importants» pour elles.

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Attention, cette maladie tue vos arbres fruitiers en seulement quelques jours : que faire pour les sauver ?

C'est l'une des maladies les plus redoutées par les propriétaires d'arbres fruitiers comme le pommier ou le poirier. Le feu bactérien, bactériose issue de la Erwinia amylovora , peut en effet tuer un arbre en l'espace d'une saison et il est particulièrement contagieux. Sans traitement réellement efficace accessible en France, il est donc essentiel de savoir reconnaître rapidement ses symptômes et de connaître les actions pour prévenir l'apparition et la propagation de la maladie. Dans les faits, tous les arbres et arbustes de la famille des Rosacées peuvent être touchés, à l'exception du rosier, précise la DRAAF Nouvelle-Aquitaine . Cette famille comprend le pommier et le poirier, mais aussi d'autres arbres fruitiers, comme l'abricotier ou le fraisier, ainsi que des arbres et arbustes d'ornement comme l'aubépine, les sorbiers, les buissons-ardents ou les cotonéasters. Si tous les jardiniers disposant de l'une de ces essences doivent donc la craindre, ce sont en particulier les propriétaires de vergers qui la redoutent. Lorsqu'une plante est touchée par le feu bactérien, un brunissement puis un dessèchement des parties aériennes (branches, fleurs, fruits) se produit. Elles semblent brûlées, mais restent en place sur l'arbre et peuvent mourir en quelques jours. Au niveau des feuilles, des taches brunes ou rouille apparaissent. Les rameaux, eux, se recourbent en crosse en séchant. Des chancres produisant des gouttelettes blanchâtres puis brunâtres peuvent apparaître sur le tronc et les branches. Cet exsudat visqueux est ce qui peut ensuite transmettre la maladie à d'autres arbres. Les chancres servent aussi d'habitat aux bactéries durant l'hiver. Pour limiter les risques, deux éléments sont à prendre en compte. D'abord, la météo. Le vent et la pluie sont des conditions qui favorisent le développement et la propagation du feu bactérien. Des excès d'humidité, de taille ou d'azote sont aussi des vecteurs, note Fredon Occitanie Surveillance. Du reste, les opérations humaines, comme la taille, accélèrent sa propagation. Plus généralement, la période de la floraison, à travers les cicatrices de la chute des pétales et l'action des insectes et autres oiseaux, reste la plus à risque pour les plantes concernées. Dès les premiers signes de feu bactérien, surtout durant cette période, la prudence est donc de mise. Les parties atteintes doivent être largement coupées (environ 1 m en dessous des symptômes), les chancres supprimés et les plaies recouvertes. Les plantes les plus atteintes doivent être arrachées et les fruits ramassés. Les déchets végétaux doivent ensuite être brûlés et les outils utilisés soigneusement désinfectés. Du reste, la suppression des floraisons secondaires, la pulvérisation de solutions de cuivre, d'argile ou de décoction de prêle en mars avril et le recours aux variétés résistantes à ces maladies sont autant de mesures de protection.

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Petit vent de panique pour les vacanciers. Dix personnes, dont quatre enfants, ont dû être évacuées lundi en fin de journée après avoir inhalé un « produit urticant » dans un camping situé à Ghisonaccia (Haute-Corse), rapportent France 3 Régions et Ici RCFM . Selon le service d'incendie et de secours de Haute-Corse, cité par nos confrères, les victimes ont présenté « des symptômes d'irritations et des gênes respiratoires plus ou moins importantes ». Le contact avec une substance urticante provoque aussi, dans la majeure partie des cas, une sensation de brûlure accompagnée de démangeaisons. Au total, ce sont près de 30 sapeurs-pompiers ainsi que l'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 2B qui ont été mobilisés pour procéder à l'évacuation des vacanciers. Ces derniers ont tous été hospitalisés, à Bastia et Corte. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de cet incident. La piscine du camping, où se trouvaient les dix vacanciers incommodés, a été fermée, mais le reste de l'établissement reste lui ouvert.

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