logo
Droits de douane américains sur le cuivre: une décision «arbitraire» ne servant les intérêts de personne (Pékin)

Droits de douane américains sur le cuivre: une décision «arbitraire» ne servant les intérêts de personne (Pékin)

Le Figaro10-07-2025
La Chine a critiqué jeudi la décision «arbitraire» du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane de 50% sur le cuivre annoncée mercredi, estimant qu'elle ne servait «les intérêts d'aucune partie».
«Nous nous sommes toujours opposés à l'élargissement excessif du concept de sécurité nationale», mis en avant par Donald Trump pour motiver sa décision, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning. «Nous avons aussi toujours cru que l'imposition arbitraire de droits de douane ne sert les intérêts d'aucune partie», a-t-elle ajouté, alors que cette surtaxe doit entrer en vigueur le 1er août selon le président américain.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

«Ça suffit» : l'ensemble des syndicats français lancent une pétition contre les orientations budgétaires de François Bayrou
«Ça suffit» : l'ensemble des syndicats français lancent une pétition contre les orientations budgétaires de François Bayrou

Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

«Ça suffit» : l'ensemble des syndicats français lancent une pétition contre les orientations budgétaires de François Bayrou

«Il est temps d'accepter d'ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l'optimisation fiscale», écrivent les représentants des salariés, dans une pétition lancée ce mardi. Les syndicats français tapent du poing sur la table. Quelques jours après la présentation des orientations budgétaires du gouvernement, le 15 juillet dernier, l'ensemble des structures se sont coordonnées et ont pris position ensemble contre certains plans dévoilés par François Bayrou. Un front commun, qui compte également s'appuyer sur le soutien de la population pour faire plier l'exécutif. Dans une pétition lancée ce 22 juillet sur le site la CGT, la CFDT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l'Unsa, la FSU et l'union syndicale Solidaires s'élèvent contre la «brutalité sans nom» du plan présenté par le premier ministre et dénoncent les «sacrifices pour le monde du travail». Quelques mois après la réforme des retraites passée en force, «le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces», s'insurgent les représentants des salariés, pour qui «ça suffit». Particulièrement remontés, ceux-ci citent notamment «une énième réforme de l'assurance sociale, le gel des prestations sociales», ou encore «la suppression de deux jours fériés». Publicité À la place, les syndicats suggèrent d'autres pistes pour remettre les comptes publics d'équerre, en se penchant sur les «dividendes records» des entreprises, la «justice fiscale» vis-à-vis des contribuables les plus fortunés, ou encore les aides aux entreprises perçues « sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l'atteinte de quelconques objectifs en matière d'emploi, de qualité de l'emploi, ni de respect d'ambitions sociales ou environnementales». «Il est temps d'accepter d'ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l'optimisation fiscale», ajoutent-ils ensuite. Et de refuser que les salariés, retraités ou chômeurs «payent la facture».

Droits de douane: la France réclame davantage de «fermeté» à l'UE dans les négociations avec les Etats-Unis
Droits de douane: la France réclame davantage de «fermeté» à l'UE dans les négociations avec les Etats-Unis

Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

Droits de douane: la France réclame davantage de «fermeté» à l'UE dans les négociations avec les Etats-Unis

La France réclame plus de fermeté à l'Union européenne dans ses négociations avec l'administration Trump qui menace de lui imposer des surtaxes douanières de 30%, a indiqué mardi le ministre de l'Industrie Marc Ferracci. Le ministre réunissait un conseil national de l'industrie exceptionnel face aux incertitudes créées par les annonces de Donald Trump le 12 juillet dernier visant à frapper l'Union européenne de surtaxes douanières de 30%, après une première salve d'annonces en avril. «Certaines filières ont fait part d'un risque mortel (...) si d'aventure des droits de douanes à 30% devaient être appliqués», a souligné le ministre. «La position de l'Europe doit être une position de négociation mais également une position de fermeté», a estimé Marc Ferracci, à l'issue de ce conseil qui rassemble les représentants des principales filières industrielles ainsi que des organisations syndicales et patronales. Publicité Selon le ministre les négociations menées depuis trois mois n'ont pas permis d'aboutir à «un changement de position de l'administration américaine qui a même durci sa position. Nous devons désormais changer de méthode», a-t-il plaidé. «Nous avons, en particulier, dit qu'il fallait déclencher un certain nombre de mesures de riposte dans l'hypothèse où l'accord n'était pas trouvé d'ici au 1er août, l'échéance fixée pour ces négociations avec les Etats-Unis», ajoute-t-il. Le ministre a précisé que le conseil national de l'industrie a adopté de manière «consensuelle» un avis destiné à l'Union européenne, texte qui pousse pour «parvenir, par la négociation, à un accord qui soit équilibré, c'est-à-dire qui ne soit pas asymétrique». «Le message d'aujourd'hui», poursuit-il, «c'est que l'industrie française, elle est unie, unie derrière cette position qui consiste à changer de méthode et qui consiste à rentrer dans un rapport de négociation qui soit un rapport de fermeté». Un participant à ce conseil national de l'industrie a toutefois nuancé ce constat, sous couvert d'anonymat, évoquant une réunion «compliquée». Les représentants de plusieurs secteurs sont partisans, comme le ministre, d'une «posture ferme via la voie diplomatique», d'autres craignent à l'inverse davantage les conséquences des contre-mesures que l'UE pourrait mettre en oeuvre, que les droits de douanes américains, a indiqué cette source à quelques journalistes.

«Elle fait sienne l'idéologie décroissante» : passe d'armes entre la maire de Nantes et la Région au sujet du développement de l'aéroport
«Elle fait sienne l'idéologie décroissante» : passe d'armes entre la maire de Nantes et la Région au sujet du développement de l'aéroport

Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

«Elle fait sienne l'idéologie décroissante» : passe d'armes entre la maire de Nantes et la Région au sujet du développement de l'aéroport

Johanna Rolland a plaidé pour des mesures de régulation du trafic. Un élu régional lui a répondu, estimant que cela mettrait en péril le développement économique du territoire. Deux communiqués, deux ambiances. Il n'est pas rare que la région des Pays de la Loire (droite) et la mairie de Nantes (gauche) opposent des visions antagonistes. Dernier exemple en date : l'aéroport de Nantes-Atlantique, dont le réaménagement est à l'étude. Un nouveau concessionnaire devrait être désigné en 2026 pour procéder à sa modernisation très attendue, depuis que son transfert à Notre-Dame-des-Landes a été mis à l'arrêt. En attendant cette désignation, les initiatives vont bon train. Le 2 juillet, la députée écologiste de Loire-Atlantique Julie Laernoes a déposé une proposition de loi visant lutter contre la pollution sonore et protéger la santé des riverains de la plateforme, après avoir mené une concertation en ligne. La parlementaire propose notamment de réguler le trafic à 56.000 vols par an, d'étendre le couvre-feu de 22h à 7h, ou encore d'interdire les vols nationaux lorsqu'une alternative en train de moins de 4 heures existe. Publicité Prise en compte de la santé Un travail soutenu par la maire de Nantes Johanna Rolland deux jours plus tard. «Nul ne peut ignorer qu'il y a de véritables enjeux de santé liés à l'activité aéroportuaire. Je considère qu'ils doivent être pleinement pris en compte par le futur concessionnaire», a réagi l'édile socialiste, à la tête d'une majorité municipale alliée aux écolos, dans un communiqué de presse le 4 juillet. «Au-delà de l'évolution des trajectoires et du renouvellement des flottes déjà annoncés, la seule variable d'ajustement qui permette de protéger la santé des populations est le volume du trafic à long terme, a affirmé la maire. C'est pour ces raisons que je considère que l'État doit envisager des mesures de régulation du trafic supplémentaires». Et de conclure : «En démocratie, les règles collectives doivent être respectées. Je suis donc favorable à l'accélération de l'instruction des sanctions par l'ACNUSA pour garantir leur efficacité et au doublement des amendes en cas de non-respect du couvre-feu par les compagnies aériennes.» Ces deux pistes font aussi partie de la proposition de loi de la parlementaire Julie Laernoes. L'aéroport est un atout stratégique pour l'économie régionale Roch Brancour, vice-président de la Région Pays de la Loire chargé des transports Cette prise de position a fait bondir le vice-président de la Région Pays de la Loire chargé des transports. Dans un communiqué publié le 21 juillet, Roch Brancour hausse le ton. «Alors que la procédure de désignation du futur concessionnaire est en cours, la maire de Nantes choisit de s'exprimer publiquement contre le développement de la plateforme aéroportuaire. Elle fait sienne l'idéologie décroissante de la frange la plus radicale de sa majorité, et met volontairement en péril l'attractivité de la métropole nantaise et plus globalement de la Région», fustige-t-il. Pour lui, «L'aéroport est un atout stratégique pour l'économie régionale. Avec plus de 7 millions de passagers en 2024 (+7,3 % par rapport à 2023), il répond à une demande forte et croissante. Il est urgent de le moderniser et de l'adapter aux besoins du territoire, pas de l'affaiblir». Et d'insister : «Opposer développement économique et santé des riverains est un débat dépassé. Ce n'est pas l'un contre l'autre : nous savons aujourd'hui concilier les deux, grâce à des outils et des solutions concrètes partagées.» Cette passe d'armes intervient au moment où s'est tenu le 10 juillet un cinquième comité de l'aéroport. Coprésidé par le préfet et le délégué ministériel Emmanuel Mercenier, il a permis de faire le point sur plusieurs dossiers, dont le calendrier de l'appel d'offres en vue de la nouvelle concession. Les offres définitives des candidats sont attendues pour l'automne. «L'État a conçu le DCE (Dossier de consultation des entreprises; c'est-à-dire le cahier des charges, NDLR) en lien avec le territoire dont les élus, de sorte à inciter le futur concessionnaire à un développement maîtrisé de l'activité de l'aéroport, axé sur la qualité de service et la modernisation des infrastructures, en veillant à minimiser les nuisances pour les populations. L'aménagement sera sobre en développement et ambitieux en matière environnementale», a rappelé la préfecture dans un communiqué envoyé après cette réunion rassemblant notamment des élus et acteurs socio-économiques et associations.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store