Dons aux associations : le rapport choc de Bercy qui menace les réductions d'impôt des contribuables
cherche 40 milliards d'euros d'économies
pour bâtir son prochain budget. Juste avant que son gouvernement ne tombe fin 2024,
Michel Barnier
avait missionné l'Inspection générale des finances (IGF) et l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (Igéser) pour trouver un à trois milliards d'euros dans les dépenses publiques à destination des associations. Car la crise du
Covid
, conjuguée à l'
inflation
et au plan de relance, a fait grimper en flèche depuis 2019 le montant des fonds publics versé au secteur associatif, pour atteindre 49 milliards d'euros en 2023.
Rien que pour l'État, la hausse est de 44 % sur quatre ans. À ces montants s'ajoutent 4,3 milliards d'euros de
cadeaux fiscaux
. Dans leur rapport remis en mai au nouveau gouvernement, que nous nous sommes procuré, les auteurs ont élaboré trois scénarios — du plus facile au plus compliqué à mettre en œuvre — qui incluent des mesures parfois explosives. Ils le reconnaissent d'ailleurs : « Ces économies auront un impact potentiellement significatif sur les politiques publiques considérées, ainsi que sur l'emploi des
associations concernées et leurs publics bénéficiaires
. »
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Un jeune rachète la ferme familiale aux enchères, un retraité surenchérit : l'histoire de Lucas suscite l'émotion
Réservé aux abonnés RÉCIT - Lucas Wafflart avait racheté la ferme de ses grands-parents surendettés pour 10.045 euros. Dix jours plus tard, un retraité du Lot-et-Garonne a surenchéri de 10%. L'affaire à tiroirs pourrait être un feuilleton. Reste à savoir si la chute sera belle. Le 19 juin, Lucas Wafflart, 18 ans, se disait «le plus heureux des hommes» auprès du Dauphiné. Le Gersois, étudiant en deuxième année d'un bac pro Agroequipement, venait de racheter aux enchères la ferme de ses grands-parents à la barre du tribunal de commerce d'Agen. Le jeune homme avait appris la liquidation de l'exploitation située à Mauvezin-sur-Gupie en lisant le journal. Son grand-père, agriculteur surendetté depuis 20 ans, n'avait pas osé l'en informer. Faute de fonds personnels, le jeune homme avait fait appel à la générosité du tout-venant en ouvrant une cagnotte Leetchi le 13 juin. Touchées par sa détermination, la Confédération rurale de l'Aquitaine et la SAFER du même département - une sorte de gendarme du foncier agricole - ont élaboré une stratégie. À l'ouverture des enchères, alors que la mise à prix de la ferme était de 140.000 euros, personne n'a enchéri. Puis au bout de 26 baisses successives…
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