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Rencontre inédite ce jeudi à Paris entre la Syrie et Israël, sous parrainage américain

Rencontre inédite ce jeudi à Paris entre la Syrie et Israël, sous parrainage américain

Le Figaro24-07-2025
Toujours en état de guerre, le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani et le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer se verront à Paris.
Une rencontre, la première du genre, est prévue jeudi à Paris entre le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani et le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer, a indiqué à l'AFP un diplomate de haut rang.
Selon ce diplomate qui a requis l'anonymat, l'émissaire spécial américain pour la Syrie, Tom Barrack, attendu à Paris, «prépare le terrain» à cette réunion entre les ministres des deux pays, toujours en état de guerre.
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Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»
Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»

FIGAROVOX/TRIBUNE - En reconnaissant un État palestinien mi-juillet, Emmanuel Macron a agi trop vite. Il fallait d'abord conférer aux Palestiniens des institutions viables et négocier avec Israël, sans lequel aucune paix ne sera possible, estime la géopolitologue Léa Landman. Léa Landman est géopolitologue et spécialiste du Moyen-Orient. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Depuis les images de famine à Gaza, l'opinion publique occidentale a basculé. Peu importe que l'ONU ait refusé d'aider à la distribution, que le Hamas ait volé et revendu la nourriture, ou que l'armée israélienne ait ouvert les corridors humanitaires : dans la rue, à Paris comme à Londres, cela n'a plus d'importance. Pour beaucoup, la Palestine est LA cause par excellence, et la reconnaissance d'un État palestinien devient un geste de justice. La brutalité et la destruction à Gaza, ajoutées à des négociations pour la libération des otages qui progressent trop lentement, rendent les justifications d'Israël de plus en plus inaudibles. Publicité C'est dans ce contexte qu'Emmanuel Macron, au nom d'un «devoir moral », a reconnu un État palestinien. Mais un devoir envers qui ? Les Palestiniens ? Leur direction actuelle ? Ou envers une image abstraite de la paix ? Car au fond, Emmanuel Macron sait que cette reconnaissance ne nourrira pas Gaza, ne ramènera pas les otages, ni ne changera la réalité militaire sur le terrain. Quel est donc le but de cette reconnaissance ? La reconnaissance d'Israël par la France, en 1949, n'était pas gratuite. Elle s'est faite dans le cadre des résolutions 181 et 194, avec l'idée que la reconnaissance internationale devait aller de pair avec des garanties concrètes : accès aux Lieux Saints, respect des minorités, négociations sur le statut des réfugiés. Aujourd'hui, Emmanuel Macron reconnaît un État palestinien sans cadre, sans exigence. Ni sur la gouvernance palestinienne. Ni sur le démantèlement du Hamas. Ni sur la sécurité régionale. Ni sur la fin des incitations à la haine. La reconnaissance devient une fin, plus un levier. Et pourtant, la position française dans d'autres conflits récents montre une tout autre logique. Elle a reconnu le Sahara occidental comme marocain en 2024 en rupture avec sa position historique, soutient l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan face au Nagorno-Karabakh malgré les pressions, tout en ayant reconnu l'indépendance du Kosovo dans un cadre international négocié et encadré. La France, en matière de reconnaissance, adapte sa stratégie au contexte. Mais ici, dans le cas palestinien, elle choisit l'absolu. Un saut diplomatique sans filet. L'impunité précédera-t-elle l'État ? Reconnaître un État sans frontières, sans responsabilités, sans institutions viables, c'est ouvrir la porte à un simulacre d'État, pas à une solution Léa Landman Emmanuel Macron a offert un État avant toute négociation. Cela revient à poser la ligne d'arrivée sans avoir couru. Gaza, Cisjordanie (quelles zones ? A, B, C ?), Jérusalem Est comme capitale, et quoi ? Un droit de visite «supervisé» au mur des Lamentations ? Que fait-on des réfugiés, du contrôle sécuritaire, de la démilitarisation de Gaza ? Et les responsabilités de cet État ? Qui les assume ? L'Autorité palestinienne ? L'impunité précédera-t-elle l'État ? Reconnaître un État sans frontières, sans responsabilités, sans institutions viables, c'est ouvrir la porte à un simulacre d'État, pas à une solution. En offrant un État avant tout compromis, Emmanuel Macron change les règles du jeu. Pourquoi se réformer, pourquoi négocier, pourquoi désarmer, si la récompense vient d'abord ? L'Autorité palestinienne, affaiblie, corrompue et illégitime, n'a aucun intérêt à se transformer. Le Hamas peut tranquillement se présenter comme «résistant» tout en sabotant toute perspective d'État. Publicité Le Kosovo n'a pas été reconnu d'un claquement de doigts. Sa déclaration d'indépendance a été accompagnée d'un mandat international, d'une supervision civile et militaire, d'un calendrier de transition. Pourquoi ne pas envisager un modèle similaire pour la Palestine ? Une gouvernance provisoire, un désarmement supervisé, un plan de développement économique piloté par les puissances régionales. Bref, un minimum de sérieux avant de parler de reconnaissance. Et maintenant ? D'autres pays occidentaux vont suivre : l'Australie, le Portugal, le Luxembourg et d'autres. On aura bientôt une majorité de membres l'UE reconnaissant un État palestinien sans contour, sans réforme, sans discussion. Résultat : siège à l'ONU, accords bilatéraux, et une nouvelle série d'armes diplomatiques pour accuser Israël de «bloquer la mise en œuvre». Même le Royaume-Uni, qui n'a pourtant rien d'un bastion pro-israélien, conditionne sa propre reconnaissance à des demandes précises - mais exclusivement adressées à Israël. Suspension de la colonisation, engagements territoriaux, garanties diplomatiques. Aucun mot sur la réforme de l'Autorité palestinienne, sur la fin du financement des familles de terroristes, ou sur la question des manuels scolaires. Une diplomatie asymétrique, qui risque de produire l'effet inverse de celui recherché. Tout le monde sait qu'aucun accord de paix ne verra le jour sans Israël. L'éloigner, c'est saboter l'avenir Léa Landman Oui, l'Europe a des leviers : suspension du programme Horizon Europe (dont Israël est un bénéficiaire stratégique mais qui n'est pas passée), gels d'accords commerciaux, sanctions ciblées. Mais les utiliser dans ce contexte, sans coordination avec Washington, revient à isoler Israël davantage - et donc à saboter toute perspective de dialogue. Car au fond, tout le monde sait qu'aucun accord de paix ne verra le jour sans Israël. L'éloigner, c'est saboter l'avenir. Emmanuel Macron aurait pu faire autrement. Il aurait pu lier sa déclaration à la libération des otages. Il aurait pu l'inscrire dans une initiative régionale, comme celle des Accords d'Abraham. Il aurait pu attendre une sortie de guerre. Il aurait pu poser des jalons clairs pour un État conditionné à une réforme. Il a préféré l'effet d'annonce. Publicité Si la France était sérieuse, elle coordonnerait ses efforts avec les États-Unis, seul acteur ayant des leviers sur tous les protagonistes : Israéliens, Palestiniens, et Arabes. Elle proposerait des pas concrets, utiles. Emmanuel Macron avait même proposé, au tout début de la guerre, la création d'une coalition internationale contre le Hamas. Où en est-on ? Initiative oubliée, élan dissipé, voix inaudible. Là où la France aurait pu peser, elle s'est effacée. Elle construirait sa politique avec ceux qui ont du poids en Israël – et non des conseillers nostalgiques d'Oslo, qui n'y ont aucun pouvoir. Elle poserait des conditions aux deux parties, pas à une seule. Elle s'inspirerait des propositions concrètes portées par des experts israéliens comme Koby Huberman, moteur de la pensée régionale depuis 20 ans, à la tête d'Israël Initie et de l'Initiative de paix israélienne. Il invite à repenser un modèle à deux États, mais à horizon long, dans un cadre régional ; exiger un leadership pragmatique des deux côtés, passer par une période de transition (mandat international, zones démilitarisées, sécurité conjointe) ; réformer l'Autorité palestinienne ; superviser la démilitarisation de Gaza ; intégrer les États arabes dans une logique de reconstruction. Le 7 octobre a tout bouleversé. Et pourtant, des opportunités ont émergé : Le Liban a une fenêtre historique pour se libérer du Hezbollah, Bachar el-Assad est tombé, l'Iran est affaibli, replié sur ses lignes intérieures Léa Landman La plus grande erreur stratégique de Paris est peut-être d'avoir ignoré les changements profonds dans la région post-7 octobre. Depuis les Accords d'Abraham, une dynamique nouvelle s'était enclenchée. L'Arabie saoudite s'approchait d'une normalisation avec Israël. L'accord IMEC (corridor Inde-Moyen-Orient-Europe) signé en septembre 2023 aurait pu concrétiser une architecture régionale inédite. Mais le 7 octobre a tout bouleversé. Et pourtant, des opportunités ont émergé : Le Liban a une fenêtre historique pour se libérer du Hezbollah, Bachar el-Assad est tombé, l'Iran est affaibli, replié sur ses lignes intérieures. Dans cette région où, à part la Turquie, aucun acteur majeur n'a de projet expansionniste, la stabilisation est devenue la priorité. Et dans cette stabilisation, Israël est un pilier du paysage régional. Alors que fait cette reconnaissance unilatérale ? Elle impose un découplage absurde : la paix sans Israël, la solution sans coordination régionale. C'est l'anti-Accords d'Abraham. Au lieu de cela, la France aurait pu - aurait dû - poser ses conditions aussi aux États arabes partenaires : accompagner une réforme profonde de l'Autorité palestinienne ; garantir le démantèlement militaire et politique du Hamas ; s'engager à une reconstruction coordonnée de Gaza ; intégrer la Palestine dans une vision régionale de coopération et de stabilité. En outre, si l'aide humanitaire constitue un argument moral est puissant, il ne peut masquer la réalité du terrain. Celui qui contrôle la distribution de l'aide à Gaza contrôle Gaza. Et aujourd'hui, ce contrôle est entre les mains du Hamas. Les entrepôts de l'ONU et de l'UNRWA sont infiltrés. Le Hamas y place ses hommes, détourne les convois, revend et redistribue à sa guise. L'ONU elle-même a reconnu avoir perdu le contrôle logistique dans plusieurs zones de la bande. La majorité des camions humanitaires sont contraints de verser un «droit de passage». Et pourtant, rien de tout cela n'a de poids dans l'opinion publique internationale. Les images de famine ont suffi. Les accusations de pillage, les détournements, les missiles lancés depuis les zones d'aide n'ont pas de voix médiatique. La France aurait pu insister pour créer une chaîne d'aide indépendante, neutre, contrôlée par des acteurs régionaux. Elle aurait pu construire une coalition autour de la logistique humanitaire. Elle a préféré déclarer un État. À lire aussi «Inefficace et dangereux», «effet de communication»... Le largage d'aide humanitaire à Gaza par la France décrié par les ONG Israël a indéniablement réaffirmé sa position de puissance militaire régionale ; il lui revient désormais de la convertir en influence diplomatique. La France pourrait en faire le point de départ de sa propre stratégie. Il est encore temps pour la France de changer de cap. Non pas en retirant sa reconnaissance, mais en décidant d'y adosser une vraie stratégie. En mettant tout son poids diplomatique derrière une reconstruction des rapports au Levant : Israël, Liban, Syrie, Jordanie, Égypte. En redevenant un acteur d'équilibre, pas de slogans. En s'adressant aux voix qui comptent réellement dans le paysage politique et diplomatique israélien - celles du mainstream - et pas seulement à celles qui réconfortent mais restent sans influence en Israël. En s'alignant sur la seule puissance qui pèse dans la région - les États-Unis. En cessant de parler de paix comme d'un mot magique, mais comme d'un processus exigeant, long, douloureux, mais possible.

Renaissance veut (encore) changer de nom, et c'est la troisième fois
Renaissance veut (encore) changer de nom, et c'est la troisième fois

Le HuffPost France

time2 hours ago

  • Le HuffPost France

Renaissance veut (encore) changer de nom, et c'est la troisième fois

POLITIQUE - En Marche, la République en Marche, Renew, Renaissance, Ensemble pour la République... Pour repérer les membres du parti présidentiel, il faut parfois être un peu polyglotte. Et ce n'est peut-être pas fini. Gabriel Attal, le secrétaire général du parti depuis le 8 décembre a, selon une information de nos confrères du Figaro confirmée au HuffPost, envoyé un mail à ses troupes en cette fin de semaine pour leur soumettre une idée pas vraiment nouvelle : changer de nom. Encore ? Avant Renaissance, adopté en 2022, il y avait déjà eu En Marche ! et la République en Marche (LREM). Sans compter les noms des groupes à l'Assemblée (EPR) et celui au Parlement européen (Renew). « Quand vous parlez du parti autour de vous et sur le terrain, utilisez-vous spontanément le nom de Renaissance ? », demande notamment le leader des troupes macronistes à ses adhérents, tout en leur demander de résumer le parti en une phrase et de donner trois valeurs clefs incarnées par la formation. Interrogé par le Figaro, l'entourage de Gabriel Attal a déjà son avis sur la question, estimant qu'il est temps d'acter le changement de gouvernance, qui plus est dans un contexte où la marque Renaissance a du mal à imprimer chez les électeurs. Une envie d'évolution aussi matérialisée par le déménagement du QG du parti, désormais installé au 11-13, avenue Robert Schuman, dans le VIIe arrondissement de Paris. « Il faut une nouvelle histoire à raconter », plaide-t-on en interne. Ce nouveau récit vise-t-il à s'affranchir de l'image de son fondateur Emmanuel Macron ? Quoi qu'il en soit, la mue a déjà été opérée par Les jeunes avec Macron, devenus cet été les Jeunes en Marche pour mieux se « réinventer ». Selon nos confrères, Renaissance observe avec envie l'effet fédérateur de « la France insoumise », un nom de parti perçu comme dépassant la simple formation politique pour devenir une sorte de totem, rassemblant autant des gens que des idées. Trois cadres de Renaissance ont en tout cas été mandatés pour réfléchir à une nouvelle dénomination qui dure dans le temps. Après tant de tentatives peu convaincantes, il était (effectivement) temps…

50.000 amputés depuis 2022: en Ukraine, la difficile reconstruction des «gueules cassées»
50.000 amputés depuis 2022: en Ukraine, la difficile reconstruction des «gueules cassées»

Le Figaro

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  • Le Figaro

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REPORTAGE - L'intégration des blessés dans la société devient un enjeu majeur, dans un pays en guerre, comme dans un pays qui sera en paix. Misha n'oubliera jamais cette Saint-Sylvestre 2024. Au cours d'une rotation, son véhicule a roulé sur une mine antichar. Autour de lui, ses frères d'armes s'activent et le transportent quelques kilomètres en arrière. Ce « point de stabilisation » – une unité médicale de premiers soins en langage militaire – lui sauve la vie. Son bras est perfusé. À l'autre bout du tuyau, une infirmière dénommée Alina Mikhailova, petite amie de Dmytro Kotsioubaïlo, un héros populaire mort au combat en Ukraine, connu sous le nom de Da Vinci. Mais Misha ne goûte pas cet honneur. Son œil droit est perdu, il va être enlevé. Son visage est parcouru de longues veines : des cicatrices noircies par la poudre incrustée dans la peau. À 22 ans, sa vie prend un nouveau tournant. Elle était celle d'un jeune homme de Kherson, une ville bordée par la mer Noire, qui a échappé à l'occupation russe avec sa petite amie, et qui l'a cachée en Roumanie avant de rejoindre l'armée. Elle est désormais rythmée par les heures…

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