Dernières actualités avec #TomBarrack


La Presse
3 days ago
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Rencontre avec des responsables kurdes
(Damas) La Syrie a réitéré son rejet du fédéralisme mercredi à l'issue d'une rencontre avec un responsable militaire kurde, appelant les forces kurdes à rejoindre les rangs des forces gouvernementales. Agence France-Presse Le dirigeant militaire kurde syrien Mazloum Abdi, des Forces démocratiques syriennes (FDS) – l'armée de facto de l'administration kurde –, a rencontré dans la journée à Damas le président intérimaire Ahmad al-Chareh, en présence de l'envoyé américain pour la Syrie, Tom Barrack, afin de discuter des efforts en cours pour intégrer l'administration kurde autonome dans l'État syrien. Ils avaient conclu un premier accord d'intégration en mars avec le soutien des États-Unis, mais sa mise en œuvre a été retardée par des divergences entre les deux parties. Les Kurdes, qui contrôlent de vastes territoires du nord et du nord-est de la Syrie, y compris des champs pétroliers et gaziers, réclament notamment un système de gouvernance décentralisé, ce que rejettent les autorités islamistes à Damas. Un responsable kurde syrien a confirmé, sous couvert d'anonymat, qu'une réunion avait eu lieu mercredi entre Mazloum Abdi et Ahmad al-Chareh. PHOTO ORHAN QEREMAN, ARCHIVES REUTERS Le dirigeant militaire kurde syrien Mazloum Abdi Ce responsable a ajouté que Tom Barrack, l'ambassadeur des États-Unis en Turquie et envoyé spécial pour la Syrie, était également présent. Les délégations devaient discuter « des relations entre l'administration autonome (kurde) et le gouvernement de Damas, ainsi que des questions économiques et militaires », selon ce fonctionnaire. Une source gouvernementale syrienne avait prévenu mercredi, dans une déclaration à la chaîne de télévision d'État Alekhbariah, que Damas restait attaché au « principe d'une seule Syrie, d'une seule armée, d'un seul gouvernement » et rejetait catégoriquement toute forme de division ou de fédéralisation. « L'armée syrienne est l'institution nationale qui unit tous les enfants de la patrie, et l'État accueille favorablement l'intégration des combattants syriens des FDS dans ses rangs dans les cadres constitutionnels et juridiques approuvés », avait souligné cette source. La source a également averti que tout retard dans la mise en œuvre de l'intégration risquait d'entraver les efforts visant à « restaurer la sécurité et la stabilité dans toutes les régions » du pays. Les FDS, une puissante force dominée par les Kurdes, sont soutenues par Washington et ont joué un rôle clé dans la lutte contre le groupe djihadiste État islamique, défait en 2019 en Syrie. Ahmad al-Chareh, qui a pris le pouvoir en décembre 2024 à la tête d'une coalition islamiste après avoir renversé le régime de l'ex-président Bachar al-Assad, réclame la dissolution de tous les groupes militaires en Syrie. Mais les Kurdes syriens insistent pour maintenir leur forces militaires, qui comptent des dizaines de milliers d'hommes et de femmes. Dans une interview en mai, Mazloum Abdi avait insisté sur l'importance d'« une Syrie décentralisée », considérant que « ceux qui détiennent le pouvoir veulent une Syrie centralisée et ne sont pas prêts à ce que toutes les composantes syriennes vivent ensemble ». Le 12 mai, le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani avait pour sa part déclaré que toute « tergiversation » dans l'exécution de l'accord avec les Kurdes risquait de « prolonger le chaos » dans le pays, après 14 ans de guerre civile. La préservation de l'unité de la Syrie et le rétablissement de la sécurité restent un défi majeur pour les nouvelles autorités.


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6 days ago
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Un émissaire américain « satisfait » de la réponse à sa demande de désarmer le Hezbollah
Un émissaire américain « satisfait » de la réponse à sa demande de désarmer le Hezbollah (Beyrouth) Un émissaire américain s'est déclaré lundi « satisfait » par la réponse de Beyrouth à sa demande de désarmer le Hezbollah, qui sort affaibli d'une guerre avec Israël, et a exhorté le Liban à suivre l'exemple de la Syrie qui a entamé le dialogue avec Israël. Laure AL KHOURY Agence France-Presse « Je suis incroyablement satisfait de la réponse » des autorités libanaises, a déclaré à des journalistes Tom Barrack, à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Aoun. « C'est réfléchi, c'est mûrement considéré. Nous élaborons un plan pour aller de l'avant. Ce que le gouvernement nous a donné était quelque chose de spectaculaire », a-t-il dit, qualifiant de « très responsable » la position du Liban. Sur son compte X, la présidence libanaise a indiqué que Joseph Aoun, élu il y a six mois avec l'appui de l'Occident, avait remis à l'émissaire américain « des idées pour une solution globale » lors de leur réunion. Un responsable libanais qui a requis l'anonymat a déclaré à l'AFP que la partie libanaise avait soumis une réponse initiale il y a deux jours aux États-Unis, qui avaient demandé des modifications. Les responsables libanais « se sont réunis tout le week-end pour élaborer la version finale », a-t-il ajouté. Lors d'une visite précédente à Beyrouth le 19 juin, M. Barrack, ambassadeur des États-Unis en Turquie et émissaire pour la Syrie, avait demandé aux autorités libanaises de s'engager formellement à désarmer le Hezbollah pro-iranien. PHOTO PRÉSIDENCE LIBANAISE, FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE L'envoyé américain, Thomas Barrack, rencontre le président libanais, Joseph Aoun, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth. Longtemps force politique dominante au Liban, le Hezbollah, seule faction à avoir conservé ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), est sorti très affaibli de la guerre avec Israël, avec sa direction quasiment décimée. Le mouvement islamiste refuse toute discussion sur la remise de ses armes tant que l'armée israélienne ne s'est pas totalement retirée du Liban. Dimanche, son chef, Naïm Qassem, a affirmé que sa formation n'allait pas « capituler » ou rendre ses armes sous la menace. Il a ajouté que Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre les deux parties en novembre 2024, en se retirant notamment des territoires qu'il occupe encore au Liban et en arrêtant ses frappes contre le Liban. « Perle de la Méditerranée » L'accord de cessez-le-feu stipule que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays, mais il repose sur une résolution de l'ONU prévoyant le désarmement des milices sur l'ensemble du territoire libanais. L'émissaire américain a souligné que le Hezbollah était aussi « un parti politique ». « Le Hezbollah doit voir qu'il y a un avenir pour eux, que cette voie n'est pas uniquement dirigée contre eux », a-t-il dit, faisant miroiter « la paix et la prospérité ». M. Barrack a par ailleurs averti le Liban qu'il serait « laissé de côté » s'il ne rejoignait le camp du changement dans la région, prenant l'exemple de la Syrie voisine qui a engagé selon lui un « dialogue » avec Israël. « Le dialogue a commencé entre la Syrie et Israël, tout comme le dialogue doit être réinventé par le Liban », a-t-il dit. Il a souligné que le président Donald Trump était convaincu que « le Liban reste la clé de la région, il peut être la perle de la Méditerranée ». La Syrie, où des islamistes ont pris le pouvoir en décembre, renversant Bachar al-Assad, s'est déclarée vendredi prête à coopérer avec les États-Unis pour revenir à un accord de sécurité datant de 1974 avec Israël, qui mène des incursions et des attaques sur son territoire.


Le Parisien
6 days ago
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« La menace ne nous fera pas capituler » : le chef du Hezbollah rejette le désarmement du mouvement libanais face à Israël
Le message est clair. Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé dimanche que sa formation, sortie très affaiblie de la guerre avec Israël , n'allait pas « capituler » ou rendre les armes, alors qu'elle est sous forte pression pour désarmer . Naïm Qassem s'est exprimé à la veille d'une visite à Beyrouth de l'émissaire américain, Tom Barrack, à qui les autorités libanaises doivent transmettre leur réponse à sa demande de désarmer la formation chiite, selon une source officielle qui a requis l'anonymat. « La menace ne nous fera pas capituler (..) qu'on ne nous dise pas aujourd'hui 'assouplissez vos positions (..) rendez vos armes' », a déclaré M. Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de partisans dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l'occasion de la commémoration religieuse chiite de l'Achoura. Il a affirmé qu'Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban , entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an d'hostilités dont deux mois de guerre ouverte. Israël, qui maintient toujours des positions dans le sud du Liban, doit « se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (..), libérer les prisonniers » libanais, a-t-il dit. À ce moment-là, « nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense » du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah, a-t-il ajouté. Des milliers de partisans du Hezbollah ont défilé avant le discours dans la banlieue sud de Beyrouth, brandissant des drapeaux du mouvement ainsi que des drapeaux libanais, palestiniens et iraniens. Ils portaient également des portraits du prédécesseur de Naïm Qassem, Hassan Nasrallah , tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud en septembre dernier. « Les armes ne peuvent être rendues, ni maintenant ni plus tard. Ceux qui pensent que le Hezbollah va rendre ses armes sont des ignorants », affirme à l'AFP Hussein Jaber, 28 ans, originaire du sud du Liban. En dépit du cessez-le-feu, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban , affirmant viser la formation pro-iranienne et accusant les autorités libanaises de ne pas en faire assez pour la désarmer. Dimanche encore, l'Agence de presse officielle libanaise ANI a fait état de nouveaux bombardements israéliens sur le sud et l'est du pays. L'armée israélienne a indiqué en soirée avoir frappé dans la région de la Bekaa (est) et le sud du Liban « plusieurs sites militaires du Hezbollah, des sites stratégiques de production et de stockage d'armes, et un site de lancement de roquettes ». Les forces israéliennes, qui devaient se retirer du Liban en vertu du cessez-le-feu, maintiennent cinq positions dans le sud du pays, qu'elles jugent stratégiques, et détiennent des prisonniers libanais. Le chef du Hezbollah a aussi affirmé que son parti « n'accepterait pas une normalisation (…) avec l'ennemi israélien ». Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a récemment affirmé qu'Israël était intéressé par une normalisation de ses relations avec la Syrie et le Liban, avec lesquels il est toujours en état de guerre. Le Liban n'a pas commenté et la Syrie a jugé « prématurées » les discussions à ce sujet.


Le Figaro
7 days ago
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Le chef du Hezbollah exclut de capituler et rendre les armes sous la menace d'Israël
«La menace ne nous fera pas capituler» a déclaré Naïm Qassem dans un discours retransmis devant la foule dans la banlieue sud de Beyrouth. Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé dimanche que sa formation, sortie très affaiblie d'une guerre avec Israël, n'allait pas «capituler» ou rendre ses armes, alors qu'elle est sous forte pression pour désarmer. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International «La menace ne nous fera pas capituler (..) qu'on ne nous dise pas aujourd'hui assouplissez vos positions (..) rendez vos armes», a déclaré Naïm Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de ses partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l'occasion de la commémoration religieuse chiite de l'Achoura. Publicité Son discours intervient alors qu'un émissaire américain, Tom Barrack, est attendu lundi à Beyrouth, où les autorités libanaises doivent lui transmettre leur réponse à sa demande de désarmer la formation chiite d'ici la fin de l'année, selon une source officielle qui a requis l'anonymat. À lire aussi Washington exhorte le Liban à désarmer le Hezbollah Naïm Qassem a affirmé qu'Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban, «se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (..), libérer les prisonniers» libanais et que la reconstruction des zones dévastées par la guerre qui a pris fin en novembre devait être entamée. À ce moment, «nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense» du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah, a-t-il ajouté. Naïm Qassem a succédé au chef charismatique du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise en septembre dernier pendant la guerre qui a opposé la formation chiite à Israël. En dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an d'hostilités incluant deux mois de guerre ouverte, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser la formation pro-iranienne. Publicité L'armée israélienne, qui devait retirer complètement ses troupes du Liban, maintient également cinq positions du sud du pays, qu'elle juge stratégiques.


Le Figaro
04-07-2025
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La Syrie évoque une coopération possible avec les États-Unis pour un accord de paix avec Israël
Assaad al-Chaibani, ministre syrien des Affaires étrangères, a déclaré vendredi 4 juillet par un communiqué officiel que son pays était prêt à coopérer avec les États-Unis, afin de revenir à l'accord de désengagement datant de 1974 avec Israël, qui crée une zone tampon démilitarisée sur le plateau du Golan. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International «La Syrie aspire à coopérer avec les États-Unis pour un retour à l'accord de désengagement de 1974», a déclaré le ministre syrien lors d'un entretien téléphonique avec son homologue américain Marco Rubio. L'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack, avait déclaré dans une interview au New York Times publiée jeudi que la Syrie et Israël menaient des pourparlers «significatifs» par l'intermédiaire des États-Unis visant à rétablir le calme le long de leur frontière. Publicité Un accord de paix avec Israël serait «prématuré» Israël et la Syrie, où une coalition islamiste a pris le pouvoir en décembre, sont toujours en état de guerre. L'armée israélienne a mené des centaines de frappes sur le pays voisin au cours des derniers mois. Après la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier, après plus de 13 ans de guerre civile, Israël a envoyé des troupes dans la zone tampon démilitarisée du Golan, et a mené des incursions en territoire syrien. Si la Syrie a reconnu avoir mené des pourparlers indirects avec Israël en vue de réduire les tensions, il a également affirmé que les discussions sur la signature d'un accord de paix avec Israël étaient «prématurées». Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a pour sa part affirmé lundi que son pays était «intéressé» par une normalisation de ses relations avec la Syrie et le Liban voisins, tout en affirmant qu'Israël n'avait pas l'intention de restituer la partie du Golan syrien qu'il a conquise en 1967 et annexée en 1981. Une partie de ce plateau a été conquise en partie par Israël sur la Syrie en juin 1967, et une poche supplémentaire d'environ 510 km2 a été occupée par Israël lors de la guerre israélo-arabe d'octobre 1973, puis évacuée en 1974, en vertu d'un accord de désengagement créant une zone tampon démilitarisée de près de 80 kilomètres. Les Casques bleus de la Force des Nations unies pour l'observation du désengagement (FNUOD) sont chargés de contrôler le respect de cet accord.