
Le chef du Hezbollah exclut de capituler et rendre les armes sous la menace d'Israël
Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé dimanche que sa formation, sortie très affaiblie d'une guerre avec Israël, n'allait pas «capituler» ou rendre ses armes, alors qu'elle est sous forte pression pour désarmer.
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International
«La menace ne nous fera pas capituler (..) qu'on ne nous dise pas aujourd'hui assouplissez vos positions (..) rendez vos armes», a déclaré Naïm Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de ses partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l'occasion de la commémoration religieuse chiite de l'Achoura.
Publicité
Son discours intervient alors qu'un émissaire américain, Tom Barrack, est attendu lundi à Beyrouth, où les autorités libanaises doivent lui transmettre leur réponse à sa demande de désarmer la formation chiite d'ici la fin de l'année, selon une source officielle qui a requis l'anonymat.
À lire aussi Washington exhorte le Liban à désarmer le Hezbollah
Naïm Qassem a affirmé qu'Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban, «se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (..), libérer les prisonniers» libanais et que la reconstruction des zones dévastées par la guerre qui a pris fin en novembre devait être entamée.
À ce moment, «nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense» du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah, a-t-il ajouté.
Naïm Qassem a succédé au chef charismatique du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise en septembre dernier pendant la guerre qui a opposé la formation chiite à Israël.
En dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an d'hostilités incluant deux mois de guerre ouverte, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban, affirmant viser la formation pro-iranienne.
Publicité
L'armée israélienne, qui devait retirer complètement ses troupes du Liban, maintient également cinq positions du sud du pays, qu'elle juge stratégiques.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le HuffPost France
2 hours ago
- Le HuffPost France
Les États-Unis de Trump actent leur rapprochement avec la Syrie d'après Bachar al-Assad avec cette mesure
INTERNATIONAL - Un nouvel acte de rapprochement. Les États-Unis ont annoncé ce lundi 7 juillet la révocation du statut d' « organisation terroriste étrangère » du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), autrefois lié au groupe Al-Qaïda. Washington a aussi salué « les mesures positives prises par le nouveau gouvernement syrien », dirigé par le président de transition Ahmad al-Chareh, après la chute de Bachar al-Assad. « Conformément à la promesse faite par le président Trump le 13 mai d'alléger les sanctions contre la Syrie, j'annonce mon intention de révoquer la désignation d'organisation terroriste étrangère du Front al-Nusra, également connu sous le nom de Hayat Tahrir al-Cham (HTS) », a déclaré le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio dans un communiqué. Cette révocation prendra effet mardi après sa publication dans le registre fédéral, est-il précisé. Cela fait suite « à la dissolution du HTS et à l'engagement du gouvernement syrien à combattre le terrorisme sous toutes ses formes », a poursuivi Marco Rubio. Une « Syrie stable, unifiée et pacifique » « Cette révocation est une étape importante dans la réalisation de la vision du président Trump d'une Syrie stable, unifiée et pacifique », a-t-il encore dit. Cette décision, qui était attendue, intervient après que le président américain a signé le 30 juin un décret formalisant le démantèlement des sanctions américaines contre la Syrie. Le président Trump avait créé la surprise en annonçant lors d'une visite à Ryad le 13 mai la levée des sanctions américaines, disant vouloir « donner une chance de grandeur » aux nouvelles autorités de Damas. Il avait aussi rencontré le lendemain le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, à la tête de la coalition rebelle dirigée par HTS ayant renversé en décembre le président syrien. Depuis, Washington a assoupli la plupart de ses sanctions pour faciliter le retour de la Syrie dans le système financier international et mis en œuvre des autorisations pour encourager de nouveaux investissements en Syrie. Le communiqué ne précise pas si Washington va aussi retirer la Syrie de la liste américaine des pays accusés de soutenir le terrorisme mais Marco Rubio avait dit la semaine dernière examiner la question. Washington œuvre pour un rapprochement entre Damas et Israël Le soutien à la Syrie ne passe pas sans des exigences, Washington œuvrant notamment à un rapprochement entre Damas et Israël, qui a mené des centaines de frappes aériennes contre son voisin depuis la chute d'Assad. Le HTS était connu sous le nom de Front al-Nusra, ancienne branche d'Al-Qaïda en Syrie, mais il a rompu ses liens avec le groupe jihadiste en 2016 et a cherché à adoucir son image. En 2017, le HTS a revendiqué le contrôle de pans entiers de la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, et a mis en place une administration civile dans la région, au milieu d'accusations d'abus à l'encontre de toute dissidence. En janvier, les nouvelles autorités syriennes ont annoncé la dissolution de toutes les factions armées, y compris le HTS, certains groupes intégrant ensuite des organes tels que la nouvelle police du pays. Le Front al-Nusra fait partie depuis 2014 des groupes inscrits sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU visant les organisations État islamique, Al-Qaïda et affiliés.


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
Iran : la guerre contre Israël a fait 1060 morts, annonce la télévision d'État
L'État hébreu a lancé une offensive aérienne le 13 juin pour, selon lui, empêcher la République islamique de se doter de l'arme atomique. Un responsable iranien a annoncé lundi sur la télévision d'État un nouveau bilan, révisé à la hausse, de 1060 morts dans le pays, après la guerre de 12 jours contre Israël. «Jusqu'à ce soir, nous avons enterré 1060 martyrs à travers le pays», a déclaré Saeed Ohadi, directeur de la Fondation des martyrs et des anciens combattants, dans une interview à la télévision d'État. Un précédent bilan faisait état d'au moins 935 morts dans la guerre, déclenchée le 13 juin par une attaque israélienne et conclue le 24 juin par un cessez-le-feu.


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
Gaza : mettre fin à la guerre est la «priorité absolue» de Donald Trump
La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a réaffirmé la position du président américain à quelques heures de la venue du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Washington. Mettre un terme à la guerre à Gaza est la «priorité absolue» de Donald Trump, a affirmé la Maison-Blanche lundi, à quelques heures d'une rencontre entre le président américain et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Washington. «La priorité absolue du président au Moyen-Orient est de mettre fin à la guerre à Gaza et le retour de tous les otages», a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt en conférence de presse. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit lui se rendre dans la semaine à Doha, où se tiennent des discussions indirectes entre Israël et le Hamas, a-t-elle précisé.