
Algérie-Israël : «Comment nos faiblesses intérieures empoisonnent notre politique étrangère»
TRIBUNE - Les deux pays ont en commun une histoire lourde avec la France, sur fond de repentance, explique l'ancien ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt. Selon lui, nos relations avec ces deux pays révèlent les ambiguïtés d'une diplomatie française paralysée par ses fragilités internes.
Dernier livre paru : « France-Algérie, le double aveuglement » (2025, Éditions de l'Observatoire).
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
S'il y a bien deux pays vis-à-vis desquels notre politique étrangère semble dictée, de façon croissante, par des considérations de politique intérieure – au risque d'une incohérence ou d'une impuissance diplomatique – ce sont bien l'Algérie et Israël. Deux pays à première vue dissemblables, mais qui ont en commun une histoire lourde avec la France, une relation façonnée par la mémoire et une forme de repentance – colonisation d'un côté, participation à la Shoah de l'autre – et une forte présence dans notre société à travers des communautés binationales très actives. Deux pays qui mettent à nu, chacun à leur manière, les ambiguïtés d'une diplomatie française de plus en plus autocensurée, comme paralysée par ses propres fragilités internes.
Parler de l'Algérie, pour un président français ou un ministre des Affaires étrangères, ce n'est jamais faire de la politique étrangère « pure »…
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