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Trafic de crack et de cocaïne démantelé dans l'Oise : « Les jeunes dealers ont profité des toxicos »

Trafic de crack et de cocaïne démantelé dans l'Oise : « Les jeunes dealers ont profité des toxicos »

Le Parisien21-07-2025
Ils assurent n'être que de simples consommateurs. Des addicts, qui ne font que dépanner leurs amis de temps à autre. La justice, elle, les soupçonne d'être impliqués dans un juteux trafic de crack et de cocaïne. Les quatre prévenus majeurs
interpellés le 16 juillet dernier à l'issue d'une longue et minutieuse enquête de la gendarmerie
étaient jugés ce lundi 21 juillet devant le tribunal correctionnel de Compiègne (Oise) pour détention, usage, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs.
Dans ce dossier à tiroirs − qui recoupe plus de 25 pages de synthèse d'interceptions téléphoniques et près de 40 auditions de consommateurs − « il y a deux cellules actives sous l'égide d'un même chef », assure la procureure, Camille Colpaert. La première cellule serait celle de Thierry T. Qualifié de « squelette ambulant » par son propre père, cet homme de 47 ans, « junky » de son propre aveu, est sorti de prison en mars 2025. Il venait alors de purger
une peine de 18 mois d'emprisonnement pour trafic de crack
, déjà.
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Besançon : un drapeau ukrainien volé, la mairie porte plainte
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  • Le Figaro

Besançon : un drapeau ukrainien volé, la mairie porte plainte

Celui-ci était «hissé sur l'esplanade des Droits de l'Homme depuis l'attaque russe en 2022» pour soutenir le «peuple ukrainien oppressé, bombardé, blessé, tué», selon la mairie de la commune. La mairie de Besançon a annoncé ce mercredi avoir déposé plainte pour dénoncer le «vol» d'un drapeau de l'Ukraine, «hissé sur l'esplanade des Droits de l'Homme depuis l'attaque russe en 2022». «La Ville exprimait avec ce drapeau son soutien au peuple ukrainien oppressé, bombardé, blessé, tué», précise la communication de la mairie. «Nous portons plainte pour dénoncer cet acte». «Aujourd'hui même, les Convois solidaires partent de Besançon pour emmener en Ukraine du matériel nécessaire à la défense et à la survie du peuple ukrainien», a rappelé la Ville, soulignant les «élans de solidarité des habitants» et le concours des «entreprises, collectivités, professionnels de santé» pour ces affrètements. Selon L'Est Républicain, le drapeau français avait aussi été décroché en juillet 2021 au même endroit, au lendemain d'une manifestation contre le passe sanitaire lié au Covid-19. Une plainte avait déjà été déposée mais l'auteur jamais identifié, selon le journal local.

Le Raincy : la directrice de l'IME Excelsior suspendue « le temps d'une enquête »
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Le Raincy : la directrice de l'IME Excelsior suspendue « le temps d'une enquête »

Les salariés de l'institut médico-éducatif (IME) Excelsior du Raincy (Seine-Saint-Denis) , les jeunes qui y sont accueillis et leurs familles ne retrouveront pas la même directrice à la rentrée. Celle-ci a été écartée par l'association Vivre et Devenir « le temps de réaliser une enquête externe ciblée », explique la directrice régionale Ile-de-France, Anna Spitz, aux salariés dans un mail interne que nous avons pu consulter. Elle annonce que le recrutement « d'un directeur de transition » a été lancé. Il « sera présent le temps nécessaire pour assurer la continuité du fonctionnement des services ». « Des éléments récents nous ont amenés à prendre rapidement cette mesure », explique-t-elle encore, mentionnant « différentes alertes reçues depuis trois ans ». Présente dans l'établissement depuis 2021, la directrice de l'IME est accusée par plusieurs salariées de méthodes managériales brutales et même de « harcèlement moral ». Des éléments que l'on retrouve également dans un rapport d'expertise du cabinet Apex-Isast, selon lequel « plusieurs situations qualifient une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à la dignité des salariés, ou d'altérer leur santé physique ou mentale ». Déjà, en 2023, le tribunal de Bobigny, devant lequel l'association avait contesté la tenue de cette enquête sur les risques psychosociaux, relevait « une ambiance de travail extrêmement délétère » pour laquelle « l'association, alertée, n'a pas manifesté un intérêt particulier ». Une enquête de l'inspection du travail sur l'IME est en cours. Selon nos informations, plus de douze victimes auraient été recensées. Alors même que les inspecteurs n'ont pas bouclé leurs investigations, une « information préalable » a déjà été transmise au parquet de Bobigny en raison de « l'ampleur du dossier et de la sensibilité du secteur », détaille une source proche du dossier. Outre les soucis de management, plusieurs salariés regrettent aussi de graves problèmes de communication, aux conséquences parfois dramatiques. Ainsi, Mohamed, 14 ans, aurait subi en novembre dernier une agression sexuelle par un autre jeune de l'établissement. « Cela aurait pu être évité », assure Sofia (le prénom a été changé), qui travaille à l'IME. « L'auteur présumé avait lui-même été agressé sexuellement mais on n'avait pas eu vent de son dossier pour nous avertir. » Et ça ne semble pas être la première agression de ce type. « Une semaine avant, le même jeune avait déjà agressé sexuellement une autre élève, et la direction n'en avait rien fait. Elle n'avait averti aucune des familles », accusait dans nos colonnes un des membres du CSE.

Affaire Vueling: Paris condamne «avec fermeté» des propos du ministre espagnol des Transports (deux ministres français)
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Le Figaro

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Affaire Vueling: Paris condamne «avec fermeté» des propos du ministre espagnol des Transports (deux ministres français)

Le gouvernement français condamne «avec fermeté» les propos du ministre espagnol des Transports qui avait dit que des adolescents français juifs débarqués le 23 juillet d'un avion de la compagnie espagnole Vueling, étaient «des gamins israéliens». Selon Vueling, les adolescents ont mis en danger la sécurité du vol en tentant de manipuler les masques à oxygène et les gilets de sauvetage. «Les ministres condamnent avec fermeté la déclaration du ministre des Transports espagnol assimilant des enfants français de confession juive à des citoyens israéliens, comme si cela justifiait d'une quelconque manière le traitement auquel ils ont été exposés», ont déclaré mercredi Benjamin Haddad, ministre chargé de l'Europe et Aurore Bergé, ministre de la lutte contre les discriminations. Publicité Selon plusieurs médias, Oscar Puente, ministre des Transport du gouvernement de gauche de Pedro Sanchez, avait publié vendredi sur X un post critiquant la droite et l'accusant de ne pas défendre la compagnie aérienne espagnole pour «faire équipe avec les gamins israéliens». Il a supprimé son post samedi, a précisé le journal La Razon. L'AFP ne l'a pas vu quand il était en ligne, et n'a pas vu d'archive. Les ministres dénoncent par ailleurs l'action des forces de l'ordre espagnoles, les accusant de brutalité contre une accompagnatrice des enfants. «Aucun acte ne justifie le débarquement et l'usage excessif et brutal de la force de la Guardia Civil à l'encontre de la jeune femme, qui vient d'être notifiée de 15 jours d'ITT», dénoncent-ils. L'incident s'est produit mercredi après-midi, lorsque ce groupe, qui se trouvait en Espagne depuis deux semaines, s'apprêtait à décoller de l'aéroport de Valence (sud-est) à destination de Paris-Orly. Dans des communiqués jeudi puis vendredi, la compagnie espagnole, qui a ouvert une enquête interne, a imputé cet incident aux adolescents, accusés d'avoir eu un «comportement inapproprié» et «une attitude fortement conflictuelle, mettant en péril le bon déroulement du vol». Vueling a précisé que «le groupe d'adolescents manipulait les équipements de sécurité des passagers, ce qui représentait un risque élevé pour l'avion, les passagers et l'équipage». Ils ont notamment tenté, selon la compagnie, «de prendre les gilets de sauvetage, de manipuler les masques à oxygène situés au plafond et de retirer le cylindre d'oxygène haute pression», ainsi que de perturber la démonstration de sécurité. Ce «comportement inapproprié» a continué «malgré les avertissements de plus en plus fermes de l'équipage», si bien que finalement «le commandant s'est vu contraint de demander l'intervention de la Garde civile», a expliqué Vueling. «Nous réitérons que le débarquement des passagers s'est fait exclusivement pour des raisons de sécurité», a-t-elle souligné. L'organisateur de la colonie a au contraire affirmé que les adolescents avaient été débarqués «sans motif valable». L'association Club Kineret, organisatrice de la colonie de vacances, a annoncé son intention de porter plainte contre le transporteur «pour violence physique, psychologique et discrimination sur le fondement de la religion». Les ministres français, qui ont parlé mercredi avec l'accompagnatrice, «constatent que son témoignage est confirmé par d'autres passagers présents à bord», affirment-ils. La compagnie dit également de son côté disposer de témoignages de passagers allant dans le sens de sa version.

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