logo
Le Raincy : la directrice de l'IME Excelsior suspendue « le temps d'une enquête »

Le Raincy : la directrice de l'IME Excelsior suspendue « le temps d'une enquête »

Le Parisien30-07-2025
Les salariés de l'institut médico-éducatif (IME) Excelsior du
Raincy (Seine-Saint-Denis)
, les jeunes qui y sont accueillis et leurs familles ne retrouveront pas la même directrice à la rentrée. Celle-ci a été écartée par l'association Vivre et Devenir « le temps de réaliser une enquête externe ciblée », explique la directrice régionale Ile-de-France, Anna Spitz, aux salariés dans un mail interne que nous avons pu consulter. Elle annonce que le recrutement « d'un directeur de transition » a été lancé. Il « sera présent le temps nécessaire pour assurer la continuité du fonctionnement des services ».
« Des éléments récents nous ont amenés à prendre rapidement cette mesure », explique-t-elle encore, mentionnant « différentes alertes reçues depuis trois ans ». Présente dans l'établissement depuis 2021, la directrice de l'IME est accusée par plusieurs salariées de méthodes managériales brutales et même de « harcèlement moral ».
Des éléments que l'on retrouve également dans un rapport d'expertise du cabinet Apex-Isast, selon lequel « plusieurs situations qualifient une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à la dignité des salariés, ou d'altérer leur santé physique ou mentale ». Déjà, en 2023, le tribunal de Bobigny, devant lequel l'association avait contesté la tenue de cette enquête sur les risques psychosociaux, relevait « une ambiance de travail extrêmement délétère » pour laquelle « l'association, alertée, n'a pas manifesté un intérêt particulier ».
Une enquête de l'inspection du travail sur l'IME est en cours. Selon nos informations, plus de douze victimes auraient été recensées. Alors même que les inspecteurs n'ont pas bouclé leurs investigations, une « information préalable » a déjà été transmise au parquet de Bobigny en raison de « l'ampleur du dossier et de la sensibilité du secteur », détaille une source proche du dossier.
Outre les soucis de management, plusieurs salariés regrettent aussi de graves problèmes de communication, aux conséquences parfois dramatiques. Ainsi,
Mohamed, 14 ans, aurait subi en novembre dernier une agression sexuelle
par un autre jeune de l'établissement. « Cela aurait pu être évité », assure Sofia (le prénom a été changé), qui travaille à l'IME. « L'auteur présumé avait lui-même été agressé sexuellement mais on n'avait pas eu vent de son dossier pour nous avertir. »
Et ça ne semble pas être la première agression de ce type. « Une semaine avant, le même jeune avait déjà agressé sexuellement une autre élève, et la direction n'en avait rien fait. Elle n'avait averti aucune des familles », accusait dans nos colonnes un des membres du CSE.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Incendie dans l'Aude : «La progression du feu s'est ralentie» après une nuit plus fraîche
Incendie dans l'Aude : «La progression du feu s'est ralentie» après une nuit plus fraîche

Le Figaro

time25 minutes ago

  • Le Figaro

Incendie dans l'Aude : «La progression du feu s'est ralentie» après une nuit plus fraîche

LE POINT SUR LA SITUATION - Alors qu'une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'incendie qui s'est déclenché mardi dans le massif des Corbières, l'origine du feu «a été déterminée», a annoncé François-Noël Buffet, ministre délégué au ministère de l'Intérieur. Le massif des Corbières continue de brûler ce jeudi 7 août même si «la progression du feu s'est ralentie» grâce aux «conditions favorables» de la nuit, a indiqué jeudi dans la matinée la préfecture de l'Aude dans un communiqué. Plus de 2100 sapeurs-pompiers sont encore mobilisés sur le terrain où 16.000 hectares ont été parcourus par les flammes et les largages se multiplient pour tenter de fixer le feu. Une femme de 65 ans est décédée mardi soir et 13 personnes ont été blessées, pompiers et civils confondus. Le Figaro fait le point sur la situation dans l'Aude, au troisième jour de l'incendie qui s'est déclaré mardi vers 16 heures. «La progression du feu s'est ralentie», indique la préfecture «La progression du feu s'est ralentie», a annoncé la préfecture de l'Aude dans un point publié ce jeudi matin, grâce aux «conditions favorables» de la nuit : «absence de vent et abaissement des températures». Il est toutefois toujours demandé à la population de rester confinée, sauf ordre d'évacuation. Les personnes ayant déjà quitté leur domicile ne sont toujours pas invitées à le regagner. Publicité Les pompiers espèrent «fixer le feu dans la journée» Le colonel Christophe Magny, chef de corps des pompiers de l'Aude, a déclaré espérer fixer le feu dans la journée. «On va tout mettre en œuvre pour fixer le feu aujourd'hui avant que le vent ne tourne cet après-midi», a-t-il avancé jeudi matin sur BFMTV. Ce jeudi, le vent a en effet changé de sens : il souffle désormais du sud-est vers le nord-ouest. Une entrée d'air maritime apporte donc de l'humidité dans l'atmosphère. «C'est une chance pour nos sapeurs-pompiers», a salué François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur auprès de BFMTV. Toutefois, le colonel Christophe Magny a précisé que «90 km de lisière sont toujours actifs» et «souvent inaccessibles dans des zones avec une végétation dense et un relief important». «On est dans un feu d'ampleur, 90 km de lisière ce n'est pas rien», a-t-il insisté. «L'origine du sinistre a été déterminée» Alors qu'une enquête a été ouverte mercredi pour déterminer l'origine de l'incendie qui s'est déclenché mardi dans le massif des Corbières, l'origine du feu «a été déterminée», a annoncé François-Noël Buffet, ministre délégué au ministère de l'Intérieur, au micro de BFMTV. «Les professionnels sont en train d'analyser ce qu'il s'est passé. Il reste à déterminer si cela a été de caractère volontaire ou involontaire», a-t-il développé, sans donner plus de détails. Le ministre délégué a par ailleurs dénoncé «des comportements négligents», sous-entendant la piste d'un départ de feu d'origine humaine. Pour rappel, 9 départs de feux sur 10 sont d'origine humaine. Publicité Plus de 2100 pompiers encore mobilisés Plus de 2100 sapeurs-pompiers sont toujours mobilisés dans l'Aude pour lutter contre les flammes, équipés de 500 véhicules et avec le soutien de la gendarmerie et l'armée, indique la préfecture. 130 largages ont été réalisés mercredi, dont 55 par canadairs, 35 par Dash et 40 par hélicoptère. De nouveaux largages sont prévus ce jeudi. À lire aussi L'incendie de l'Aude est-il le plus important de l'histoire en France ? Une personne décédée, 13 blessés, 36 habitations impactées Le bilan humain s'élève toujours à un décès - une femme de 65 ans qui a refusé de quitter son domicile menacé par les flammes -, 2 blessés civils dont un en urgence absolue et 11 blessés parmi les pompiers, dont un en urgence absolue. Trois personnes sont par ailleurs signalées absentes par leurs proches. Et sur le plan matériel, 36 habitations ont été brûlées ou impactées par les flammes, une quarantaine de véhicules calcinés. «1900 foyers sont toujours sans électricité», a précisé François-Noël Buffet. Pour venir en aide à la population déplacée, 17 centres d'hébergement provisoire ont été mis en place sur 17 communes dans la nuit de mercredi à jeudi, atteignant une capacité d'accueil de 1759 personnes. Une cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) comptant 15 professionnels a également été mise en place à l'Arena de Narbonne pour accueillir et prendre en charge les victimes choquées ou traumatisées en raison de l'événement.

Corps égorgé et éviscéré près d'Amiens : le suspect présenté à un juge d'instruction
Corps égorgé et éviscéré près d'Amiens : le suspect présenté à un juge d'instruction

Le Parisien

time25 minutes ago

  • Le Parisien

Corps égorgé et éviscéré près d'Amiens : le suspect présenté à un juge d'instruction

L'homme de 27 ans arrêté mardi par la police judiciaire d'Amiens, dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'un homme de 32 ans retrouvé égorgé et éviscéré dans un parc de la périphérie d'Amiens, lundi 4 août, a été présenté ce jeudi matin à un juge d'instruction, en vue d'une probable mise en examen. VidéoUn cadavre égorgé et éviscéré découvert dans la Somme Le suspect, au cours d'une garde à vue qui a duré 48 heures, avait d'abord gardé le silence, avant de passer aux aveux. Il est soupçonné d'être l'auteur du déchaînement de violence à l'arme blanche, qui a coûté la vie à Steeven G., 32 ans, dans le parc du Pré du Moulin, à Pont-de-Metz, dans la périphérie d'Amiens (Somme). La victime et le suspect vivaient dans le même quartier Selon un communiqué du parquet d'Amiens diffusé mercredi, le suspect a précisé « ne pas connaître la victime ». Tous les deux vivaient cependant dans le même quartier du Petit-Saint-Jean, qui jouxte le parc en bordure d'un ruisseau envahi de végétation. Selon nos informations, Steeven G. fréquentait régulièrement ces sentiers noyés dans la verdure, le soir, comme d'autres habitués qui viennent s'y promener ou passer le temps aux beaux jours, sur les bancs et tables de pique-nique aménagés près de deux terrains de tennis. Une rencontre fortuite est-elle à l'origine de ce déchaînement de violence ? [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Le corps de la victime, atrocement supplicié, avait été retrouvé lundi matin vers 7 heures par une femme qui promenait son chien au Pré du Moulin. Le corps, éviscéré et égorgé, gisait à terre près d'une table de pique-nique et d'une aire de jeux pour les tout-petits. Les policiers primo-intervenants ont d'abord cru à une possible mise en scène du corps, retrouvé dans une position étonnante, les bras levés au-dessus de la tête. Une hypothèse ensuite infirmée par le parquet d'Amiens. Rien ne laisse penser à un règlement de compte Le mobile du crime reste encore mystérieux. Rien ne vient accréditer l'hypothèse d'un règlement de compte entre les deux hommes. La victime, un homme sans emploi connu, selon le voisinage, vivait au Petit-Saint-Jean avec sa famille sans faire parler de lui. Le suspect arrêté mardi matin par les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) est « inconnu des services de police et de justice ». L'état psychique du mis en cause au moment des faits reste à éclaircir, de même que les circonstances de sa rencontre avec la victime.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store