
Un émissaire américain « satisfait » de la réponse à sa demande de désarmer le Hezbollah
(Beyrouth) Un émissaire américain s'est déclaré lundi « satisfait » par la réponse de Beyrouth à sa demande de désarmer le Hezbollah, qui sort affaibli d'une guerre avec Israël, et a exhorté le Liban à suivre l'exemple de la Syrie qui a entamé le dialogue avec Israël.
Laure AL KHOURY
Agence France-Presse
« Je suis incroyablement satisfait de la réponse » des autorités libanaises, a déclaré à des journalistes Tom Barrack, à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Aoun.
« C'est réfléchi, c'est mûrement considéré. Nous élaborons un plan pour aller de l'avant. Ce que le gouvernement nous a donné était quelque chose de spectaculaire », a-t-il dit, qualifiant de « très responsable » la position du Liban.
Sur son compte X, la présidence libanaise a indiqué que Joseph Aoun, élu il y a six mois avec l'appui de l'Occident, avait remis à l'émissaire américain « des idées pour une solution globale » lors de leur réunion.
Un responsable libanais qui a requis l'anonymat a déclaré à l'AFP que la partie libanaise avait soumis une réponse initiale il y a deux jours aux États-Unis, qui avaient demandé des modifications.
Les responsables libanais « se sont réunis tout le week-end pour élaborer la version finale », a-t-il ajouté.
Lors d'une visite précédente à Beyrouth le 19 juin, M. Barrack, ambassadeur des États-Unis en Turquie et émissaire pour la Syrie, avait demandé aux autorités libanaises de s'engager formellement à désarmer le Hezbollah pro-iranien.
PHOTO PRÉSIDENCE LIBANAISE, FOURNIE PAR L'AGENCE FRANCE-PRESSE
L'envoyé américain, Thomas Barrack, rencontre le président libanais, Joseph Aoun, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth.
Longtemps force politique dominante au Liban, le Hezbollah, seule faction à avoir conservé ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), est sorti très affaibli de la guerre avec Israël, avec sa direction quasiment décimée. Le mouvement islamiste refuse toute discussion sur la remise de ses armes tant que l'armée israélienne ne s'est pas totalement retirée du Liban.
Dimanche, son chef, Naïm Qassem, a affirmé que sa formation n'allait pas « capituler » ou rendre ses armes sous la menace. Il a ajouté que Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre les deux parties en novembre 2024, en se retirant notamment des territoires qu'il occupe encore au Liban et en arrêtant ses frappes contre le Liban.
« Perle de la Méditerranée »
L'accord de cessez-le-feu stipule que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire dans le sud du pays, mais il repose sur une résolution de l'ONU prévoyant le désarmement des milices sur l'ensemble du territoire libanais.
L'émissaire américain a souligné que le Hezbollah était aussi « un parti politique ». « Le Hezbollah doit voir qu'il y a un avenir pour eux, que cette voie n'est pas uniquement dirigée contre eux », a-t-il dit, faisant miroiter « la paix et la prospérité ».
M. Barrack a par ailleurs averti le Liban qu'il serait « laissé de côté » s'il ne rejoignait le camp du changement dans la région, prenant l'exemple de la Syrie voisine qui a engagé selon lui un « dialogue » avec Israël.
« Le dialogue a commencé entre la Syrie et Israël, tout comme le dialogue doit être réinventé par le Liban », a-t-il dit.
Il a souligné que le président Donald Trump était convaincu que « le Liban reste la clé de la région, il peut être la perle de la Méditerranée ».
La Syrie, où des islamistes ont pris le pouvoir en décembre, renversant Bachar al-Assad, s'est déclarée vendredi prête à coopérer avec les États-Unis pour revenir à un accord de sécurité datant de 1974 avec Israël, qui mène des incursions et des attaques sur son territoire.
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2 hours ago
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17 hours ago
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Un record pour les fonctionnaires fédéraux en 2025
Alors que les Canadiens tournent le dos aux États-Unis pour leurs vacances, les employés du gouvernement fédéral se sont rendus plus souvent et ont dépensé plus d'argent au pays de Donald Trump en 2025 que depuis les 13 dernières années, selon une analyse de La Presse. Contrairement à certaines entreprises, Ottawa n'a pas l'intention de limiter les séjours d'affaires de ses employés aux États-Unis. Ce constat est tiré d'un examen des données ouvertes du gouvernement fédéral. Depuis 2004, les cadres et employés de plus de 125 ministères, agences et sociétés d'État du fédéral ont déclaré plus de 136 000 voyages. Ceux-ci ont coûté près de 280 millions de dollars. Au cours de ces 22 années, les fonctionnaires ont effectué 5,7 % de leurs voyages et dépensé 7,7 % de leur budget pour des séjours en tout ou en partie aux États-Unis. Dans la première moitié de 2025, cette proportion est passée à 6,5 % pour ce qui est du nombre de voyages et à 9,6 % pour ce qui est du montant total consacré aux voyages des fonctionnaires. Dans les deux cas, il s'agit d'un sommet depuis 2012. Les diplomates n'y sont pour rien On pourrait penser que cet attrait soudain pour nos voisins du Sud découle de la guerre commerciale déclenchée par l'administration Trump. Assisterait-on à un intense tango diplomatique entre Ottawa et Washington ? Pour le vérifier, La Presse a isolé les dépenses d'Affaires mondiales Canada. Les diplomates relèvent de ce ministère, qui est également responsable du commerce international du pays. Or, les dépenses en voyages aux États-Unis ne représentent que 8,9 % de ce qu'Affaires mondiales a dépensé en voyages au cours de la première moitié de 2025. Non seulement cette proportion est moindre que celle de l'ensemble des organisations fédérales pour la même période (9,6 %, comme on l'a vu), mais elle est également inférieure aux 10,6 % qu'Affaires mondiales a consacrés aux États-Unis pour l'ensemble de ses missions depuis 2004. Le conflit commercial n'est donc pas à pointer dans ce cas-ci. En fait, la seule organisation dont le bond au chapitre des voyages vers les É. –U. cette année pourrait se justifier par le refroidissement des relations entre les deux pays est Sécurité publique Canada. La faute au fentanyl Les fonctionnaires de ce ministère, dont le mandat inclut la protection de la frontière, ont jusqu'à maintenant voyagé uniquement à Washington lorsqu'ils se sont rendus aux États-Unis en 2025. La description de plusieurs de ces missions est la même : « Soutenir le ministre de la Sécurité publique du Canada [alors David McGuinty] lors des réunions avec son homologue américain. » En effet, McGuinty a dû se rendre dans la capitale américaine à de nombreuses reprises, le printemps dernier, notamment pour marteler que le Canada n'est pas responsable des importations de fentanyl aux États-Unis. Près de 30 % des dépenses en voyages de Sécurité publique Canada ont été réalisées aux États-Unis en 2025 pour le moment. C'est beaucoup plus que la moyenne des 20 dernières années, qui n'a été que de 11,1 %. Partenaire quoi qu'il arrive L'autre ministère qui pèse lourd dans la hausse de 2025 est la Défense nationale. Sur le 1,2 million que ce ministère a dépensé en voyages d'affaires au cours des six premiers mois de l'année, près de 15 % ont été consacrés à des déplacements aux États-Unis. La sous-ministre Stefanie Beck s'est par exemple rendue à Hawaii, en février, dans le cadre du Forum de défense d'Honolulu. Le voyage, qui comprenait également des séjours au Viêtnam et en Corée du Sud, a coûté plus de 33 000 $. L'étroite collaboration de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes avec les différentes composantes de l'armée américaine nécessite des déplacements plus fréquents aux États-Unis, explique Andrée-Anne Poulin, porte-parole du Ministère. « Nous avons également la responsabilité commune de défendre l'Amérique du Nord, notamment à travers le NORAD », ajoute-t-elle dans une réponse par courriel aux questions de La Presse. En tête du palmarès L'équivalent fédéral de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est l'organisation qui se rend le plus fréquemment aux États-Unis. L'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public a effectué plus de 38 % de ses dépenses en voyages d'affaires au sud de la frontière. 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La Presse
2 days ago
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Un vaste incendie force l'évacuation de centaines de touristes
Sur cette photo fournie par le National Park Service, la fumée d'un incendie de forêt s'installe sur le parc national du Grand Canyon, dans le nord de l'Arizona, le 11 juillet 2025. (Los Angeles) Plusieurs centaines de touristes ont été évacués d'une zone du très célèbre site du Grand Canyon, dans le sud-ouest des États-Unis, à cause d'un incendie à la progression très rapide, ont annoncé vendredi les autorités américaines. Agence France-Presse Le feu, qui s'est déclaré jeudi, a ravagé plus de 3500 hectares de broussailles près de la rive nord (North Rim) du parc national et était toujours hors de contrôle vendredi à la mi-journée. « Hier soir, le personnel du Grand Canyon a évacué en toute sécurité environ 500 visiteurs de la rive nord en raison de l'incendie », a expliqué le parc sur X. « Tous les visiteurs ont quitté la zone, et les employés du parc ainsi que les résidents restent confinés sur place. » Les images fournies par les autorités montrent de larges colonnes de fumée s'élever au-dessus du désert broussailleux. Le shérif de la région a également procédé à des évacuations. « Nous avons évacué environ 40 personnes, mais beaucoup d'autres avaient quitté les lieux avant notre arrivée », a expliqué à l'AFP Jon Paxton, un porte-parole du shérif du comté de Coconino, en précisant que « la plupart » des évacués « étaient des campeurs ». La rive sud (South Rim) du parc, la plus touristique, reste elle encore accessible. Avec ses paysages grandioses, le Grand Canyon, gorge rougeoyante creusée par le fleuve Colorado, est l'un des sites touristiques les plus visités des États-Unis et attire chaque année près de cinq millions de visiteurs. Un autre parc national du sud-ouest du pays, le Black Canyon of the Gunnison, au Colorado, a lui été totalement évacué jeudi en raison d'un autre incendie. Ce dernier, causé par la foudre, a déjà ravagé plus de 600 hectares, alimenté par des vents puissants, une végétation très sèche et des températures très élevées. Une alerte aux températures extrêmes a également été émise cette semaine pour le parc de Grand Canyon, avec des températures attendues pouvant dépasser les 46 °C à l'ombre par endroits. Mardi, les autorités ont trouvé un randonneur de 67 ans décédé dans le parc. Une enquête est en cours et les premiers éléments suggèrent que sa mort serait liée à la chaleur.