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Agression d'un homme juif dans un parc

Agression d'un homme juif dans un parc

La Pressea day ago
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a arrêté lundi un homme dans la vingtaine soupçonné d'avoir attaqué un homme juif devant ses enfants dans un parc vendredi dernier.
L'attaque survenue le 8 août dernier dans l'arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension avait été dénoncée par plusieurs élus, dont le premier ministre canadien Mark Carney. Une vidéo de l'agression avait semé l'indignation après avoir fait le tour des réseaux sociaux.
La victime, un père de famille dans la trentaine, s'était rendue au parc Dickie-Moore avec ses jeunes enfants l'après-midi du 8 août. Le suspect se trouvait alors dans les jeux d'eau du parc. Il aurait aspergé la victime avec le contenu d'une bouteille d'eau devant ses enfants.
Le père aurait tenté d'aborder le suspect, mais aurait été poussé au sol par l'homme de 24 ans. Ce dernier lui aurait asséné plusieurs coups de poing au visage et de nombreux coups de genou avant de prendre la fuite, rapporte la police.
Une enquête de la Section des enquêtes régionales Nord, avec l'appui du poste de quartier 31 a permis d'identifier le suspect lundi matin.
« L'enquête est toujours en cours, le suspect est présentement rencontré par les enquêteurs et par la suite un dossier d'accusation sera soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) », a signalé le SPVM par communiqué.
« Le SPVM tient à remercier les citoyennes et citoyens qui ont contribué à ce dénouement en nous faisant parvenir des informations qui ont facilité la localisation du suspect », a ajouté le corps policier.
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Ce pays qui nous a appris à lâcher prise
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La Presse

time31 minutes ago

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Ce pays qui nous a appris à lâcher prise

Claudie Mounier a quitté la France il y a 60 ans avec « seulement une carte, des rêves de grands espaces et, dans [son] cœur, des images de Kamouraska ». Dans cette lettre d'une immigrée reconnaissante, Claudie Mounier se rappelle son arrivée au Québec il y a 60 ans et espère que l'esprit d'ouverture et la générosité qu'elle y a trouvés continueront de le caractériser. Claudie Mounier Montréal J'ai bientôt 93 ans, et aujourd'hui, j'ai envie de dire merci. Merci aux Québécois et aux Québécoises. Merci à ce peuple qui, il y a plus d'un demi-siècle, a ouvert ses bras à une jeune famille française en quête d'un nouveau départ. À l'époque, nous n'avions pas d'internet, pas de Google. Seulement une carte, des rêves de grands espaces et, dans mon cœur, des images de Kamouraska. C'était il y a 60 ans. Mon mari et moi avons pris la mer avec nos deux jeunes enfants, nos quelques valises, et le courage naïf de ceux qui n'ont rien à perdre, mais tout à espérer. Le voyage a duré sept jours. Nous devions accoster à Montréal, mais une grève au port (déjà à l'époque !) nous a fait débarquer à Québec. Certaines choses, décidément, ne changent pas. Le ton était donné : ce pays allait nous surprendre, parfois nous désarçonner, mais surtout nous apprendre à lâcher prise et à nous adapter. Un déchirement Certains croient que l'immigration est un choix simple, presque calculé, une décision économique ou opportuniste. Mais ceux qui l'ont vécu savent que c'est avant tout un déchirement. Il faut laisser derrière soi sa famille, ses repères, et parfois même son identité. C'est avancer dans le brouillard, le cœur serré, en espérant qu'on a fait le bon choix. Je me suis souvent demandé, dans les premières semaines, si nous n'avions pas commis une erreur. Nous n'avions pas de logement à notre arrivée. Le premier appartement meublé trouvé avait des matelas couverts de taches, une odeur étrange, et nous avons ressenti très fort ce sentiment d'improvisation qui marque souvent les débuts. Et puis, comme un geste tombé du ciel, nos voisins sont venus frapper à notre porte et nous ont apporté un poulet rôti, tout simplement. Ce geste-là, fait sans attente, sans calcul, je ne l'ai jamais oublié. C'était le premier vrai signe que nous étions ici chez nous, même si personne ne nous le disait encore à voix haute. Au fil des années, nous avons trouvé notre place. Ce n'était pas toujours facile, mais nous avions cette volonté farouche de participer à cette société qui nous avait ouvert ses bras. J'ai enseigné aux tout-petits avec passion, pendant que mon mari se consacrait à aider les enfants plus vulnérables à la Société d'adoption et de protection de l'enfance (SAPE). Nous avions à cœur de contribuer, de faire partie de ce Québec qui nous avait tendu la main. Nos enfants ont grandi ici, enracinés dans cette terre qui est devenue la nôtre. Et aujourd'hui, quand je vois une de mes filles représenter le Canada à l'étranger, l'autre marcher dans les traces de son père avec la même passion pour le bien-être des enfants et ma petite-fille s'épanouir, je me dis que ce parcours, aussi exigeant fût-il, valait chaque détour. Ce chemin, nous l'avons parcouru grâce à notre détermination, oui, mais aussi grâce à la bienveillance de tant de Québécois et Québécoises croisés en route. Et c'est précisément cette bienveillance que j'aimerais voir perdurer. Dans une époque où l'on parle souvent de l'Autre avec méfiance, où les débats politiques sur l'immigration deviennent de plus en plus crispés, j'aimerais rappeler ce que j'ai vécu : un Québec ouvert, généreux, humain. Ce qui nous rend profondément québécois, ce n'est pas seulement notre langue ou notre culture, c'est notre capacité à accueillir, à faire confiance, à croire que chacun peut trouver ici sa place et contribuer à sa manière. Alors, peu importe les politiques changeantes ou les discours clivants, n'oublions jamais cette force tranquille qui fait du Québec un lieu d'accueil unique au monde : ce réflexe d'ouvrir sa porte, de tendre la main, de partager un repas avec un inconnu. Merci. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

De nombreux habitants prêts à évacuer en raison d'un nouvel incendie près de St. John's
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La Presse

time2 hours ago

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De nombreux habitants prêts à évacuer en raison d'un nouvel incendie près de St. John's

De nombreux habitants prêts à évacuer en raison d'un nouvel incendie près de St. John's (Halifax) Les habitants vivant près de la plus grande ville de Terre-Neuve-et-Labrador ont reçu l'ordre de fuir un incendie de forêt mardi, tandis que des milliers d'autres personnes à travers la province risquaient de devoir quitter leur domicile ou de le perdre à cause des flammes. Michael MacDonald La Presse Canadienne Les autorités ont ordonné l'évacuation de certains secteurs de Paradise, une banlieue de la capitale, St. John's. La nouvelle est tombée à peine une heure après que le premier ministre John Hogan a annoncé qu'un incendie s'était déclaré à Spaniard's Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador, s'ajoutant à une série apparemment incessante d'incendies de forêt qui éclatent dans un contexte de chaleur sèche et étouffante. De nouvelles alertes ont été lancées mardi pour Galway et Southlands, deux quartiers situés à l'ouest de la ville portuaire. Sharlene Johnson, une mère célibataire de 48 ans, vivant à Conception Bay South, a dit que la situation des incendies dans la province est sans précédent. Sa maison faisait l'objet d'une alerte d'évacuation généralisée annoncée lundi, qui s'est étendue à environ 20 000 personnes mardi après-midi. « Je suis une cible facile en ce moment, j'attends de voir et de lire les nouvelles », a-t-elle déclaré lors d'une entrevue mardi. Je m'inquiète de devoir partir ou de voir ma maison brûler. C'est une réalité désormais bien réelle et terrifiante. » Une grande partie du Canada atlantique a été frappée par un temps exceptionnellement chaud et sec cet été, ce qui a augmenté les risques d'incendies de forêt. Au moins quatre incendies incontrôlés faisaient rage à Terre-Neuve-et-Labrador mardi, dont un près de Kingston, le long de la rive nord-est de la baie de la Conception, qui couvrait une superficie de 64 kilomètres carrés. PHOTO FOURNIR PAR ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE La fumée d'un incendie de forêt voisin est visible sur cette photo distribuée, prise à Signal Hill, à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, le 11 août 2025. Lundi, l'incendie de Kingston a forcé l'évacuation d'environ 3000 personnes et détruit un nombre indéterminé de maisons, en date de lundi. L'incendie qui a provoqué les évacuations à Paradise s'est déclaré lundi après-midi, à environ 15 kilomètres au sud de St. John's, près de Paddy's Pond. Il mesurait environ deux kilomètres carrés lundi soir. Le nouvel incendie de forêt a éclaté lundi près de Paddy's Pond, à environ 15 kilomètres au sud du centre-ville de St. John's. L'incendie s'est rapidement propagé et mesure environ deux kilomètres carrés. Les bombardiers d'eau lutteront contre les incendies de Kingston et de Paddy's Pond, séparés par 100 kilomètres, a expliqué le premier ministre Hogan aux journalistes mardi après-midi, et quatre hélicoptères supplémentaires étaient en route, dont deux Blackhawk de l'Utah pour participer aux opérations de nuit, a-t-il précisé. Peu de temps après, M. Hogan a confirmé qu'un incendie s'était déclaré à Spaniard's Bay. Ce dernier brûlait à environ 25 kilomètres au sud-ouest du violent incendie de Kingston. « Les équipes interviennent, a écrit M. Hogan dans une publication sur les réseaux sociaux. Si vous êtes dans le secteur, veuillez surveiller les canaux officiels et rester en sécurité. » « Les équipes interviennent, a écrit M. Hogan dans une publication sur les réseaux sociaux. Si vous êtes dans le secteur, veuillez surveiller les canaux officiels et rester en sécurité. » PHOTO LIAM RICHARDS, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Le premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, John Hogan Dans une autre publication Facebook, la ville de Spaniard's Bay a émis une alerte urgente implorant les résidants d'une route boisée d'évacuer. Ailleurs en Atlantique Pendant ce temps, en Nouvelle-Écosse, des équipes ont été appelées sur un incendie qui s'est déclaré dans une zone boisée à l'ouest d'Halifax mardi après-midi, non loin du parc d'activités de Bayers Lake. Les autorités locales ont indiqué qu'une clinique externe de Santé Nouvelle-Écosse, ainsi qu'un bâtiment commercial à proximité, étaient en cours d'évacuation. Au Nouveau-Brunswick, deux incendies de forêt hors de contrôle faisaient rage mardi. Les résidants au nord de Moncton ont reçu l'ordre de se préparer à l'évacuation. La carte du tableau de bord des incendies de forêt de la province indique qu'un incendie hors de contrôle signalé lundi au sud de Bathurst avait été maîtrisé mardi matin. Malgré des conditions de sécheresse dans une grande partie du Nouveau-Brunswick, aucune évacuation n'a eu lieu et aucune maison ni autre structure n'a été détruite. Malgré tout, 14 avions-citernes et trois hélicoptères participent aux efforts de lutte contre l'incendie. De plus, cinq pompiers de l'Île-du-Prince-Édouard et cinq du Maine sont arrivés en renfort. Vingt autres pompiers étaient attendus mercredi de la Nouvelle-Écosse. Mardi, l'incendie de forêt incontrôlé au nord de Miramichi, dans l'est de la province, avait atteint 11 kilomètres carrés, et celui près d'Irishtown, au nord de Moncton, avait brûlé moins d'un kilomètre carré. Par ailleurs, Environnement Canada a confirmé que presque toutes les régions des Maritimes ont souffert d'un manque de précipitations en juin et juillet. L'agence a prolongé les avertissements de chaleur dans tout le Canada atlantique jusqu'à mercredi au moins, à l'exception du sud de Terre-Neuve. Dans l'est de Terre-Neuve, l'humidité devrait atteindre 41 °C dans certaines régions. Le ministère a produit une carte des anomalies de précipitations montrant que la sécheresse était particulièrement prononcée dans le nord-est et le sud du Nouveau-Brunswick, notamment autour de St. John's. De plus, une vaste zone autour d'Halifax, en Nouvelle-Écosse, a reçu très peu de pluie. Dans ces trois régions, le total des précipitations sur deux mois a été de 100 à 120 millimètres inférieurs à la moyenne. Agriculture Canada a publié mardi une évaluation de la sécheresse qui indique que 56 % du Canada atlantique est classé comme anormalement sec, et que 90 % de la Nouvelle-Écosse est en situation de sécheresse modérée. Les statistiques montrent également que St. John's n'a reçu qu'un tiers des pluies habituelles entre avril et juillet. À Halifax, ce chiffre est d'environ 40 %. Avec des informations de Sarah Smellie à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, et de Keith Doucette à Halifax, en Nouvelle-Écosse.

La grande séduction (difficile) des jeunes
La grande séduction (difficile) des jeunes

La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

La grande séduction (difficile) des jeunes

C'est un tout petit pourcentage, enfoui sous des centaines d'autres dans l'Enquête québécoise sur les loisirs culturels et le divertissement, mise en ligne lundi par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ). Un petit chiffre qui m'ébranlerait, si j'étais patron de RDS, de TVA Sports, ou même du Canadien, des Alouettes, du CF Montréal ou de la Victoire. Vous le trouverez à la page 40. Tableau 2,1. Deuxième colonne. Deuxième rangée. 9,9 %. Ça représente quoi ? La proportion de Québécois de 15 à 29 ans qui regardent un match ou une émission de sports « tous les jours, ou presque ». Pas juste à la télévision. Sur toutes les plateformes vidéo. C'est peu. Le plus bas pourcentage, tous groupes d'âge confondus. Étonnant ? Et comment ! Lorsque j'étais adolescent, les jeunes de mon âge étaient ceux qui regardaient le plus fidèlement les émissions sportives, révèlent les sondages de l'époque. Entre 1999 et 2014, quatre grandes études réalisées par le gouvernement québécois démontraient toutes un attachement important des jeunes pour le contenu sportif télévisé. Que s'est-il passé dans la dernière décennie ? « Il y a eu une transformation profonde des habitudes de consommation, influencée par les technologies numériques », répond le chargé de projet responsable de la plus récente enquête, Pascal Genêt. Il n'a pas voulu comparer les chiffres de 2024 à ceux des études précédentes. Question de méthodologie. Ce ne sont pas exactement les mêmes groupes d'âge, les mêmes choix de réponses et la même composition de l'échantillon. N'empêche, la vague de fond est bien réelle. Elle ne frappe pas que le Québec. Aux États-Unis et en Angleterre, on enregistre aussi des variations importantes de l'intérêt des jeunes pour les émissions sportives, notamment pour les matchs en direct. « Si les sports traditionnels n'évoluent pas, le déclin des assistances et de l'auditoire s'accélérera avec la génération Z », prévenait la firme Nielsen dès 2019. « Les Z ont des attentes élevées en matière de divertissement, notait-elle. C'est une erreur de croire que les Z vont automatiquement aimer les mêmes sports que leurs parents et leurs grands-parents. Non seulement leurs goûts en matière de sports sont différents, mais ils les consomment d'une autre façon que les générations précédentes. » Un exemple concret : les parties diffusées en direct. Pour les Z, habitués à la vidéo sur demande, ça peut être contre-intuitif. Seulement le quart des Z américains trouvent « important » de regarder un match à heure fixe. Proportionnellement, c'est presque deux fois moins que dans les autres groupes d'âge (Morning Consult, 2020). Sans surprise, les jeunes préfèrent les formats courts. Je ne parle pas ici d'un match de baseball de deux heures et demie plutôt que trois. Pensez plutôt à des compilations, des jeux spectaculaires, des déclarations percutantes. L'ISQ le confirme : les jeunes sont friands des courtes vidéos, comme les reels sur Instagram. Pour les détenteurs de droits, comme RDS et TVA Sports, c'est un cauchemar. Les jeunes adultes représentent une cible de choix pour les annonceurs : première carte de crédit, première voiture, premier appartement, première épicerie solo, premier frigo… Sauf que si les jeunes ne regardent que quelques secondes d'une partie, plutôt que les trois heures, comment verront-ils les publicités ? Si l'érosion des cotes d'écoute se poursuit, les annonceurs investiront-ils toujours autant ? Les ligues et les clubs sont aussi à risque. Mettez-vous dans les souliers des patrons de TVA Sports et de RDS. Ce 9,9 % modérerait-il vos envies de surenchérir pour les droits des matchs du Canadien ? Je serais nerveux. D'autres réseaux ont déjà pris un pas de recul. L'hiver dernier, ESPN a demandé au baseball majeur de réviser à la baisse les droits qu'il payait. Le commissaire a refusé. Les deux parties ont convenu de cesser leur collaboration après cette saison. Autre fracture générationnelle : l'abondance. Quand j'étais ado, je consommais beaucoup de télévision. Lance et compte, Omerta, Scoop, Les filles de Caleb, La petite vie, Un gars, une fille, Friends, etc. Plus les matchs du Canadien. Plus ceux des Expos. Plus les Grands Prix de F1. Pourquoi ? Parce que les mardis soir et les dimanches matin, il n'y avait pas grand-chose d'autre à faire en banlieue. Aujourd'hui ? Il y a TikTok. Instagram. YouTube. Netflix. Crave. Disney+. X. La télé. L'internet au grand complet. Les jeunes ne sont plus captifs des choix des directeurs de programmation. Ils sont inondés d'options. D'ailleurs, les trois-quarts des jeunes Québécois vivent dans un ménage abonné à au moins deux plateformes payantes. C'est plus que les autres groupes d'âge. Ça laisse aussi entrevoir qu'il y a des jeunes prêts à payer pour du contenu de qualité. « Les Z sont moins susceptibles de payer un loyer ou une hypothèque, car ils vivent encore souvent chez leurs parents, avait noté Nielsen. Ce groupe dispose d'un revenu qu'il peut consacrer à l'achat d'accessoires de luxe. Les jeunes coupent souvent le cordon du câble, mais ils sont prêts à payer pour des contenus sportifs de qualité. Ils sont plus sélectifs [que les autres générations], et veulent choisir les évènements sportifs qu'ils souhaitent voir. » Leurs préférences ? L'ISQ n'ayant pas posé la question, nous n'avons pas les données pour le Québec. En France et aux États-Unis, les sondages démontrent que les jeunes sont particulièrement attirés par les sports rapides, comme le basketball et les arts martiaux mixtes. En revanche, ils ont moins d'intérêt pour des sports lents, comme le golf, le cyclisme et le baseball. Selon Nielsen, « cette génération préfère les contenus courts et faciles à consommer, plutôt que les matchs entiers avec de longs moments entre deux changements au pointage ». Les conclusions de la firme Arcom pour le marché français sont semblables. Les moins de 35 ans apprécient les compilations et les courtes entrevues sur les réseaux sociaux. Un créneau difficile à monétiser pour les détenteurs de droits. À l'opposé, les jeunes Français sont moins emballés par les émissions de débats. Des diffuseurs commencent à réagir. Apple m'envoie des alertes pour m'informer des fins de parties enlevantes dans la MLS. DAZN offre RedZone, qui permet de voir l'essentiel de chaque partie de la NFL en direct. Pour accrocher les jeunes, les diffuseurs et les ligues n'ont plus le choix. Ils sont condamnés à réduire les temps morts. À morceler les parties. À personnaliser les contenus. À innover. C'est à eux de s'adapter – et non aux Z.

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