
Couilly-Pont-aux-Dames : le conflit de voisinage dégénère et atterrit au tribunal
les prénoms ont été modifiés
) se sont retrouvés l'un à côté de l'autre - en réalité face à face - devant le tribunal correctionnel de Meaux. En qualité de prévenus. Le quadragénaire était jugé pour menace de mort, rébellion et dégradation, faits dénoncés en août 2024, mais aussi pour violence (septembre 2023). La trentenaire était poursuivie pour injure non publique en raison de l'orientation sexuelle (septembre 2023).
Depuis maintenant trois ans, ces deux habitants de Couilly-Pont-aux-Dames - dont les jardins sont mitoyens - se détestent, les mains courantes succédant aux plaintes, les uns filmant les autres. Ce procès, c'était une forme d'aboutissement pour ces voisins qui ne se supportent plus. C'est peu de dire que les débats ont démarré dans une ambiance tendue. Car Vivien a clairement accusé les gendarmes de l'avoir violenté au moment de son interpellation : il a d'ailleurs saisi l'IGGN (Inspection générale de la gendarmerie nationale) et le défenseur des droits.
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Le Parisien
15 minutes ago
- Le Parisien
Extinction de la tour Eiffel pour les victimes de Gaza : à Paris, l'exécutif reste sourd au vœu de ses alliés
Après s'être illuminée aux couleurs de l'Ukraine, la tour Eiffel s'est éteinte le 21 avril dernier pour la mort du Pape François. Tout comme cela avait déjà été le cas en octobre 2023 pour honorer la mémoire des 1 206 personnes assassinées par les terroristes du Hamas en Israël. Selon le vœu porté par le groupe écologiste au Conseil de Paris le 3 juillet dernier, la « Dame de fer » devait aussi s'éteindre en hommage aux victimes civiles palestiniennes mais aussi israéliennes. Un vœu non contraignant, présenté pour la septième fois, finalement adopté malgré l'hostilité de l'exécutif. Pourtant, depuis c'est silence radio de la part de la majorité socialiste. Au grand dam des élus écologistes et communistes qui, dans un communiqué commun, publié ce mercredi, demandent « solennellement que la Ville de Paris procède à l'extinction de la tour Eiffel ». Les conseillers de Paris demandent aussi que la municipalité « inscrive la citoyenneté d'honneur aux civils gazaouis à l'ordre du jour de son prochain conseil de toute urgence ». « Paris, ville monde, ne peut pas rester sourde quand des milliers de civils sont broyés sous les bombes, quand le droit international est foulé aux pieds, quand notre humanité meurt sur la bande de Gaza, dénonce ainsi Fatoumata Koné, présidente du groupe les Écologistes au Conseil de Paris. Refuser d'honorer ce vote, c'est fermer les yeux sur le génocide en cour. » « La situation à Gaza aujourd'hui est telle que rien ne justifie que le vœu ne soit pas appliqué. Sur le plan politique, qu'est ce qui peut justifier que la ville de Paris n'éteigne pas la tour Eiffel quand elle le fait si souvent en hommage à d'autres, s'interroge Ian Brossat, candidat communiste aux municipales de 2026 et ex-adjoint d'Anne Hidalgo. On ne va pas attendre qu'il n'y ait plus un seul Gazaoui en vie pour éteindre la tour Eiffel ! », Contactée ce mercredi, la mairie de Paris n'était pas en mesure à ce stade de nous répondre sur le sujet. Plus d'une centaine d'organisations humanitaires, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty International, ou encore Oxfam international, ont averti ce mercredi qu'une « famine de masse » se propage dans cette enclave dévastée par la guerre . Depuis des mois, la France « réclame un cessez-le-feu » et dénonce une situation humanitaire « inacceptable » à Gaza. Ce mardi 22 juillet, la partition que rejoue inlassablement le Quai d'Orsay a quelque peu changé. Pour la première fois, la France demande que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu'il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre, a déclaré mardi matin sur France Inter le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.


Le Figaro
15 minutes ago
- Le Figaro
Mort d'un bébé de quatre mois en Moselle : les parents mis en examen et écroués
Les parents du bébé décédé lundi en Moselle suite à «l'intervention d'un tiers» ont été mis en examen, notamment pour «meurtre sur mineur», et placés en détention provisoire. Les parents, âgés tous deux d'une vingtaine d'années, d'un nourrisson de quatre mois décédé lundi 21 juillet, ont été mis en examen et placés en détention provisoire, a appris l'AFP ce jeudi 24 juillet auprès du parquet de Metz. Le père, né en 2000 et la mère, née en 1996, ont été mis en examen pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant», «meurtre sur mineur de (moins de) 15 ans» et «soustraction aux obligations légales de parent». Ils ont été écroués. Publicité L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers» Le bébé est décédé lundi au CHRU de Nancy où il avait été héliporté dans un état critique depuis l'hôpital de Sarrebourg (Moselle), commune de résidence des parents. Il présentait un hématome à une tempe, selon une source policière. L'autopsie réalisée «confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers», a indiqué mercredi soir la vice-procureure de Metz Elise Bozzolo. Le couple faisait déjà l'objet d'une enquête pour «violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de (moins de) 15 ans par ascendant». Le bébé avait en effet déjà été hospitalisé en avril pour une fracture, alors qu'il n'avait qu'une dizaine de jours. Il avait été placé judiciairement entre le 7 avril et le 11 juillet. Les parents avaient alors plaidé la thèse d'un accident domestique. Le tribunal pour enfants avait ordonné la restitution du bébé à la mère, il y a quelques jours. Le couple n'a pas d'autre enfant.


Le Parisien
44 minutes ago
- Le Parisien
« J'ai eu l'impression de revivre l'attaque » : amputé après une attaque de requin, un enfant raconte son combat pour replonger
Un événement traumatisant. Jameson Reeder Jr. a miraculeusement survécu à une attaque de requin au mois d'août 2022, alors qu'il faisait de la plongée avec tuba dans la zone de préservation du sanctuaire de Looe Key, dans les Keys de Floride. S'il s'en est sorti vivant, le garçon âgé de 10 ans à l'époque a perdu sa jambe droite après avoir été la cible du requin bouledogue de 2,7 m, et porte aujourd'hui une prothèse de jambe à l'effigie d'un grand requin blanc, comme le raconte ABC News . Un peu moins de trois ans après le drame, le garçon qui a dû subir six interventions chirurgicales et qui en subira d'autres au fur et à mesure de sa croissance raconte comment il a surmonté sa peur pour retourner se baigner à l'endroit où il a été attaqué. « J'avais un peu peur avant de sauter… Je voulais y aller et, pendant deux secondes, j'ai eu l'impression de revivre l'attaque du requin, rien qu'à cause de l'environnement du récif », a confié le jeune adolescent à l'émission « Good Morning America ». « Mais je savais que j'avais le Seigneur avec moi, alors j'ai surgi et je me suis bien amusé », poursuit le jeune croyant. « Le voir se libérer de cette peur a été, je pense, une véritable victoire, non seulement pour lui et pour nous tous, mais aussi pour tant de personnes qui ont suivi son histoire », a déclaré son père Jameson Reeder Sr. « Et il l'a fait avec tant de joie et de force », raconte-t-il fièrement. Malgré sa prothèse, Jameson Jr. ne s'est jamais laissé abattre, bien au contraire. « Il nous épate tous les jours. Cela fait presque trois ans. Il se lève chaque matin et remet sa jambe en place comme si de rien n'était », a-t-elle déclaré. Sportif, l'adolescent de 13 ans n'a pas du tout abandonné l'idée de refaire du sport malgré le temps que cela lui a pris, bien au contraire. « J'ai dû réapprendre à marcher , courir, sauter. (…) C'est comme si je renaissais », se félicite-t-il. Ce fan de baseball a d'ailleurs repris son sport favori. « J'étais lanceur avant l'attaque du requin et j'essaie de m'y remettre », confie-t-il à l'émission télévisée. « J'ai connu des moments difficiles et des douleurs lors de certains matchs de baseball. Mais grâce à l'amélioration des prothèses, je n'ai plus mal maintenant », raconte-t-il, plein de résilience. Le courageux jeune homme a même décidé d'apprendre à surfer, comme pour montrer que cette attaque de requin est bel et bien derrière lui.