
La fréquence idéale à laquelle il faut laver sa gourde, selon un microbiologiste
Qu'elle soit en acier, en verre ou en inox, la gourde est devenue l'accessoire écologique indispensable de l'hydratation optimale. Un accessoire dont l'hygiène est particulièrement importante à respecter. Et pour cause, l'eau stagnante favorise le développement de bactéries, provoquant des mauvaises odeurs et un goût terreux. Alors à quelle fréquence la laver pour s'assurer de sa propreté ?
À lire aussi Vacances : les conseils d'une spécialiste pour ne pas rapporter de punaises de lit dans ses bagages
La fréquence idéale
Pour garantir l'hygiène de sa gourde, on la rince chaque soir à l'eau et on la laisse sécher la tête en bas et à l'air libre, informe Marc-André Selosse, microbiologiste et professeur au Museum national d'histoire naturelle. «Quand elle est sèche, le développement des microbes est entravé», poursuit-il. Attention également au bouchon, souvent oublié et plus sale qu'on le pense, à rincer également chaque soir à l'eau. Et si d'aventure, certains buveurs glissaient plutôt des jus dans leur gourde, il conviendrait alors de la rincer chaque soir deux fois à l'eau chaude, car le sucre présent dans ces boissons favorise la prolifération des bactéries.
Publicité
Un nettoyage complet peut se faire quant à lui tous les quinze jours. Comment ? À l'eau chaude et au savon, ou via des recettes naturelles qui associent bicarbonate de soude et vinaigre blanc, «l'acidité tue les bactéries et enlève les dépôts de calcaire», indique Marc-André Selosse, le tout en frottant avec un goupillon. Il désinfecte efficacement les parois et le fond de la gourde. Ce «geste mécanique» va éliminer le biofilm, «une sorte de fine croûte formée par les bactéries qui se rassemblent, précise le microbiologiste. Si ce biofilm n'est pas éliminé, il laisse un goût rance, de renfermé, presque terreux».
À lire aussi Comment bien laver sa gourde ?
Goût terreux
Le jeu en vaut la chandelle. Sans entretien, la gourde devient un nid à indésirables. Laisser l'eau stagner entraîne le développement de champignons. Et en plus d'altérer le goût de l'eau et de laisser de mauvaises odeurs, les dépôts de minéraux ou de tartre dus à l'humidité abîment les parois et peuvent endommager les performances isothermes de la gourde à long terme.
Enfin, il ne faut pas oublier que les microbes peuvent aussi provenir de l'extérieur. «Au moment d'ouvrir sa gourde, des bactéries vont y rentrer automatiquement via l'air, la salive et la peau de la bouche», explique le microbiologiste. Inutile de s'inquiéter, la majorité de ces microbes sont inoffensifs pour notre organisme. «Les bactéries mises à la bouche sont rapidement entraînées vers l'estomac, un organe très acide qui va vite les endommager», détaille Marc-André Selosse. En revanche, les personnes au système immunitaire affaibli doivent rester vigilantes.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« Comportement inadmissible », clash et futur transfert : les dessous du divorce fracassant entre Rabiot et l'OM
Bienvenue sur la planète Mars… eille ! « Le vaisseau impérial n'aura jamais de la vie son pareil ! » IAM n'avait donc pas tort. Une journée seulement de championnat dans les pattes et voilà que déjà l'OM affole la Ligue 1, les gazettes sportives et ses soutiens les plus fidèles. Pas vraiment, pas encore, en raison des coups d'éclat qu'il ambitionne de faire de-ci de-là sur les pelouses de l'Hexagone, mais plutôt par la faute des violents éclats de voix et des regrettables coups de sang qui ont, tout le week-end, secoué l'édifice du sol au plafond.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Le lithium, nouvel espoir contre la maladie d'Alzheimer
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La molécule pourrait aider à ralentir le déclin cognitif des patients, selon une étude américaine menée sur des souris. Et si un élément naturellement présent dans l'organisme pouvait à la fois expliquer la cause de la maladie d'Alzheimer, et servir de traitement ? La réponse pourrait résider dans le lithium, suggèrent les travaux d'une équipe de chercheurs de la Harvard Medical School (États-Unis). Un nouvel espoir pour les quelque 35,6 millions de malades dans le monde - près de 1 million en France - et leurs proches. Si l'on ne connaît pas encore les causes exactes de cette maladie neurodégénérative, deux types de lésions sont habituellement observés dans le cerveau des patients : des plaques amyloïdes et des agrégats de protéine tau, qui altèrent le fonctionnement des neurones. Néanmoins, on ne comprend pas encore l'ensemble de la mécanique à l'œuvre dans la maladie. Pour en savoir plus, l'équipe de Harvard, qui a publié ses résultats début août dans la revue Nature , a analysé dans des tissus cérébraux humains post-mortem 27 traces de métaux connus pour leur rôle dans le bon fonctionnement…


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Seine-et-Marne : une femme décède dans l'incendie d'un pavillon au Mée-sur-Seine
Dès l'alerte donnée, 25 sapeurs-pompiers sont arrivés sur place, équipés de sept engins. Un incendie a éclaté ce mardi peu avant 17 heures dans un pavillon situé au 426, allée de la Bergerie, au Mée-sur-Seine. Une maison mitoyenne à l'intérieur de laquelle les flammes sont apparues au premier étage, avec un risque de propagation à l'habitation voisine. Selon les premiers éléments communiqués, les soldats du feu ont trouvé sur place une victime en arrêt cardiorespiratoire et ont immédiatement fait appel au Smur. Finalement, la personne est décédée. Il s'agit d'une femme âgée d'environ 65 ans qui demeurait dans ce logement. Une enquête est ouverte pour connaître l'origine du sinistre, vraisemblablement accidentelle. Les flammes seraient parties de la cuisine. Grâce à l'intervention des sapeurs-pompiers, le feu n'a pas détruit la toiture et ne s'est pas propagé dans le pavillon mitoyen. C'est le deuxième incendie mortel en trois jours en Seine-et-Marne, après celui qui a ravagé une maison à Coulommiers dans la nuit de vendredi à samedi dernier. À l'intérieur, l'homme qui résidait sur place a été retrouvé sans vie, son corps était calciné. Il était âgé de 78 ans. Pour réduire les risques d'incendie dans une maison, les professionnels conseillent de ne pas laisser les appareils électriques en veille, de ne pas surcharger les prises et surtout pas les multiprises électriques, d'éteindre complètement les cigarettes (sous l'eau du robinet de cuisine par exemple) et de ne pas fumer au lit. Il est également recommandé de tenir allumettes et briquets hors de portée des enfants, éloigner les produits inflammables des radiateurs, ampoules, plaques chauffantes, ne pas raviver un feu ou les braises d'un barbecue avec de l'alcool ou de l'essence, faire vérifier par des spécialistes les installations électriques, de gaz et de chauffage notamment inserts et cheminées (dont les conduits doivent être ramonés une fois par an). L'installation de détecteurs de fumée est obligatoire dans tous les logements depuis mars 2015.