
JD Vance, la dernière marche vers le pouvoir aux Etats-Unis
Cyrille Louis Publié aujourd'hui à 20h28
Le vice-président américain, JD Vance, le 16 juillet 2025.
AFP
C'est une clairière à flanc de colline que l'on devine à peine depuis la route. Un cimetière familial, comme on en trouve encore beaucoup dans les montagnes de l'est du Kentucky, y est aménagé à l'ombre des sapins. Sur les onze pierres tombales, façonnées dans le granit ou le marbre noir, sont gravés les noms des aïeux de JD Vance.
Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
22 minutes ago
- 24 Heures
Six mois d'influence de Donald Trump sur Truth Social
Le patron de la Maison-Blanche a privilégié son réseau social pour ses communications durant le premier semestre de son mandat. Publié aujourd'hui à 15h36 Mis à jour il y a 7 minutes Une personne consulte la plateforme Truth Social dans la boutique d'applications. AFP/Chris DELMAS Taxes douanières , politique intérieure et « MAKE AMERICA GREAT AGAIN» : durant ses six premiers mois au pouvoir, Donald Trump a fait de son réseau Truth Social un canal incontournable pour suivre ses humeurs à travers ses messages au style singulier. Hyperactif sur cette plateforme dès la campagne, le président y devance fréquemment avec ses messages emphatiques les annonces officielles de la Maison-Blanche et ses publications sur d'autres réseaux, notamment X (ex-Twitter), où il était omniprésent lors de son premier mandat. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'AFP a analysé plus de 2800 contenus publiés par @realDonaldTrump entre le 20 janvier et le 20 juillet 2025, dont 155 messages entièrement en majuscules et plus de la moitié comportant au moins un point d'exclamation. «Guichet unique pour une information fiable» Certains messages se démarquent: le 23 mars, pour promouvoir sa cryptomonnaie «$TRUMP», le président américain écrit «J'ADORE $TRUMP -- TROP COOL!!! La meilleure de toutes!!!!!!!!!!!!!!!!", avec 19 points d'exclamation. Le 24 avril, alors que des frappes russes visent Kiev, il s'adresse directement au chef du Kremlin avec un lapidaire «Vladimir, ARRÊTE!". Ou le 6 juillet, lorsqu'il publie une logorrhée contre son ancien allié et patron de X, Elon Musk, se disant «peiné» de le voir «+dérailler+ complètement» et «devenir tout simplement une CATASTROPHE». Donald Trump partage aussi de nombreux articles de médias conservateurs. Les plus cités sont Fox News (101 liens), New York Post (51), Breitbart (51): tous les trois présentent des lacunes en matière de respect des standards de collecte et de présentation responsable de l'information, selon l'organisme de surveillance de la désinformation NewsGuard. Le président, alors banni de Twitter et Facebook pour incitation à la violence lors de l'attaque du Capitole, a lancé sa plateforme en février 2022. Ses accès ont depuis été rétablis, mais sa préférence pour Truth est restée. «Propagation des «truths» de Donald Trump Truth veut «mettre fin à l'assaut des géants de la technologie contre la liberté d'expression», selon sa maison mère Trump Media & Technology Group (TMTG), qui parle d'un «écosystème Truth» comme «guichet unique pour une information fiable, non woke, et du divertissement». Le compte de Trump, suivi par 10,5 millions d'utilisateurs, y est alimenté depuis janvier avec près de 16 nouveaux contenus en moyenne par jour -- un rythme quasi équivalent à celui observé sur Twitter pendant son premier mandat. Il relate ses échanges avec Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahu ou Volodymyr Zelensky; commente l'actualité sportive; annonce des droits de douane ou des frappes américaines au Moyen-Orient; ou attaque ses opposants politiques… dont la plupart sont absents du réseau. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Grâce au «contrôle total sur Truth Social» Donald Trump «n'a pas à se soucier de la modération», souligne auprès de l'AFP Darren Linvill, professeur spécialiste des réseaux sociaux à l'Université américaine Clemson. «Il n'a même pas besoin de répéter son message sur d'autres plateformes. Dès qu'il publie quelque chose sur Truth, d'autres le reprennent et l'amplifient», ajoute-t-il. Même si Truth Social n'atteint pas l'audience de X et qu'il est difficile de connaître la propagation des «truths» de Donald Trump, souvent relayés sous forme de captures d'écran ou de vidéos sur d'autres réseaux, ces derniers circulent «au moins autant» que lorsqu'il communiquait principalement par Twitter, estime l'expert. «Courir après beaucoup de choses» Détourner l'attention et dominer l'actualité pour parer une couverture médiatique jugée défavorable: Donald Trump en a fait «un art» grâce aux réseaux sociaux, juge l'historien et professeur en communication Alvin Felzenberg, qui avait pointé cette tactique dès 2018. Avec ses messages, les journalistes doivent «courir après beaucoup de choses», détaille à l'AFP M. Felzenberg. Au-delà du cycle médiatique, Truth Social semble aussi être un levier pour influencer les marchés financiers. Le 10 mars 2025, alors que les Bourses plongent, le président inonde son profil d'articles relayant des analyses économiques optimistes. Le 9 avril, après plusieurs jours de débâcle boursière mondiale déclenchée par la perspective d'une guerre commerciale, il écrit: «C'EST LE MOMENT D'ACHETER!!!". Quelques heures plus tard, il annonce suspendre pour 90 jours de droits de douane contre plusieurs pays, sauf la Chine. Le rebond à Wall Street est immédiat et spectaculaire. «Truth Social n'a peut-être pas la puissance de feu de Twitter, mais il reste assez influent pour faire bouger les marchés», explique à l'AFP Stephen Innes, de SPI Asset Management. Si «le marché semble un peu désensibilisé aux rafales de Trump», M. Innes prévient: «on prêtera sans doute davantage attention à Truth Social» à l'approche de la date butoir de plusieurs négociations d'accords commerciaux. Davantage sur la plateforme Truth Social Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
24 minutes ago
- 24 Heures
Un avion de ligne évite de peu une collision avec un bombardier B-52
Accueil | Monde | Faits divers | «Ce n'est absolument pas normal», a déclaré le pilote aux passagers dans un message diffusé en cabine, après avoir dû effectuer une «manœuvre agressive». Publié aujourd'hui à 15h56 L'avion SkyWest 3788 a évité de justesse un impressionnant bombardier B-52 (photo) près de Minot dans le ciel du Dakota du Nord. imago images/ZUMA Wire En bref: Un incident qui aurait pu virer au drame s'est produit vendredi dans le ciel du Dakota du Nord, rapportent plusieurs journaux américains . Un avion de ligne a dû effectuer une manœuvre d'évitement d'urgence pour ne pas entrer en collision avec un bombardier militaire. Le vol SkyWest 3788, opérant comme une liaison Delta entre Minneapolis et Minot, avait reçu l'autorisation d'atterrir de la tour de contrôle. Cependant, le pilote a dû brusquement interrompre son approche lorsqu'un appareil militaire est apparu sur sa trajectoire de vol. Une collision en plein vol évitée «Ce n'est absolument pas normal», a déclaré le pilote aux passagers dans un message diffusé en cabine et partagé sur les réseaux sociaux. Il s'est excusé pour avoir effectué «une manœuvre agressive» afin d'éviter une collision en plein vol, précisant qu'«on ne nous avait rien dit» concernant la présence de l'autre aéronef. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les données de suivi de vol analysées montrent que l'avion commercial a effectué un virage serré à droite près de l'aéroport avant de reprendre de l'altitude et de faire un cercle pour atterrir. Parallèlement, les mêmes données révèlent qu'un bombardier B-52 effectuait des manœuvres dans la zone au même moment. L'armée de l'air américaine a confirmé qu'un B-52 participait à un survol lors de la foire d'État du Dakota du Nord, qui se déroulait à Minot, ville qui abrite à la fois un aéroport commercial et une base de l'armée de l'air. Les autorités militaires ont déclaré être «au courant des informations concernant les opérations d'avions commerciaux et militaires dans l'espace aérien autour de l'aéroport international de Minot» et qu'elles «examinent actuellement la question». Dans l'avion: «On ne voyait plus l'horizon» Monica Green, une passagère qui a enregistré les propos du pilote, a confié à NBC News que l'incident l'avait profondément secouée: «Je me souviens juste que l'avion allait, comme, de côté… et je regardais par la fenêtre et ne voyais que de l'herbe, on ne voyait plus l'horizon.» Cet incident survient quelques mois après la collision tragique entre un hélicoptère Black Hawk de l'armée et un avion de ligne près de l'aéroport national Ronald-Reagan en janvier dernier, qui avait coûté la vie aux 67 personnes à bord des deux appareils. Cette catastrophe avait déjà conduit les législateurs et les agences fédérales à revoir la coordination entre les aéronefs militaires et civils opérant dans le même espace aérien. SkyWest a indiqué dans un communiqué qu'une enquête sur l'incident était en cours. Une autre collision évitée Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
2 hours ago
- 24 Heures
Un avion militaire s'écrase sur une école au Bangladesh
Seize personnes ont perdu la vie et plus d'une centaine ont été blessées lors du crash d'un avion de l'armée sur un établissement scolaire de la capitale, Dacca, lundi. Publié aujourd'hui à 13h54 Mis à jour il y a 2 minutes Selon un premier bilan, le crash du chasseur a tué au moins seize personnes lundi au Bangladesh. AFP/Abdul Goni Un avion de l'armée de l'air du Bangladesh, qui effectuait un vol d'entraînement, s'est écrasé lundi sur une école de la capitale, Dacca, causant la mort d'au moins seize personnes, a annoncé le service de presse du gouvernement provisoire. La chute du chasseur, dont la cause n'a pas été immédiatement précisée, sur les bâtiments d'un campus scolaire a également fait plus de 100 blessés, dont au moins 83 ont été hospitalisés, selon ce premier bilan officiel. La plupart des victimes sont des élèves du campus scolaire Milestone, dans le nord-ouest de la capitale bangladaise, a précisé le gouvernement. L'avion impliqué est un chasseur de type F-7 BGI, de fabrication chinoise, qui a décollé à 13 h 06 locales (09 h 06 en Suisse), selon la même source. De nombreux élèves parmi les victimes «Il y avait deux avions de chasse, l'un est tombé ici sur la partie (du bâtiment) où se tenait un cours d'anglais pour des élèves du primaire», a témoigné à l'AFP un élève, Shafiur Rahman Shafi, 18 ans. «Beaucoup de jeunes élèves et des enseignants ont été blessés», a-t-il ajouté. Les secours ont été déployés sur les lieux, où ils continuaient à extraire les victimes des décombres du bâtiment touché sur des civières, a constaté un photographe de l'AFP présent sur les lieux. Le chef du gouvernement provisoire, le Prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, a fait part sur X de «son profond chagrin et sa peine». «C'est un moment de profonde douleur pour toute la nation», a-t-il ajouté. À lire aussi sur les crashs aériens Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.