Automobile : Bosch va supprimer jusqu'à 1100 emplois supplémentaires en Allemagne
Bosch va réorganiser son importante usine de Reutlingen (sud de l'Allemagne), où la production d'appareils de commande - qui gèrent les boîtes de vitesses - «n'est plus compétitive», afin de la réorienter «principalement vers la production de semi-conducteurs», selon le communiqué.
Publicité
7000 suppressions de postes déjà annoncées
Depuis fin 2023, Bosch a engagé plusieurs vagues de réductions d'effectifs. Ses dernières annonces viennent s'ajouter aux 7000 suppressions de postes déjà annoncées l'an dernier, notamment en Allemagne, touchant ses divisions automobile, outillage et électroménager. Le groupe emploie actuellement 418.000 personnes dans le monde. Les postes visés concernent à la fois la chaîne de production, les fonctions de développement et des activités administratives.
Les constructeurs et fournisseurs automobiles allemands subissent la baisse de la demande mondiale, l'augmentation des coûts, la concurrence chinoise et plus récemment la hausse des droits de douane américains. Le premier constructeur automobile allemand, Volkswagen, prépare la suppression de 35.000 postes en Allemagne. Daimler Truck a de son côté annoncé au début du mois la suppression de .000 postes dans le pays. Côté équipementiers, Continental, ZF et Schaeffler ont également annoncé des milliers de suppressions de postes ces derniers mois dans le monde.
Hashtags
Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes
Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
Grève : retrouvez votre journal en version numérique
Votre journal du 23 juillet 2025 est disponible en version PDF. À nos lecteurs, En raison d'un mouvement de grève des ouvriers CGT des imprimeries, l'édition papier du Figaro du mercredi 23 juillet 2025 ne sera pas imprimée. Nous en sommes profondément désolés. Afin de garantir votre libre information, Le Figaro vous invite à découvrir sa version numérique dès ce mardi soir, 22h10, sur ordinateur, smartphone ou tablette, mais aussi à profiter de la richesse du site du Figaro, réservée à tous nos abonnés. Publicité » Cliquez ici pour accéder à l'édition PDF du Figaro du 23 juillet 2025 Nous vous remercions de votre compréhension et de votre soutien. Marc Feuillée, directeur général du groupe Figaro, Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro.
Le Figaro
8 hours ago
- Le Figaro
Le dollar recule, entraîné par la détente des taux américains
Le dollar continue de reculer mardi, ne résistant pas à la dynamique baissière des taux d'intérêt américains, alors que l'hypothèse d'un changement à la tête de la Réserve fédérale (Fed) inquiète. Vers 18H55 GMT, le billet vert cédait 0,46% à l'euro, à 1,1747 dollar, et perdait 0,25% face à la livre, à 1,3526 dollar. Depuis début juillet, et «jusqu'à la semaine dernière, le dollar a été corrigé à la hausse », rappelle auprès de l'AFP Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex. La devise américaine avait repris des couleurs après quasiment six mois de glissade provoquée par la politique protectionniste du président américain Donald Trump et ses nombreux revirements. Désormais, «cette correction est terminée» et en l'absence de données économiques d'ampleur, «les taux d'intérêt aident à expliquer ce qu'il se passe», juge Marc Chandler. Alors que le rendement de l'emprunt à dix ans atteignait 4,45% à la clôture jeudi, il évoluait autour de 4,33% mardi vers 18H45 GMT. Le deux ans passait lui de 3,90% à 3,82%. Publicité Attaques contre Powell Une baisse des taux est de nature à rendre une monnaie moins attractive aux yeux des cambistes. De plus, «le marché commence à intégrer un éventuel changement de ton au sein de la Fed», voire un «éventuel remplacement» de M. Powell, souligne Stephen Innes, de SPI AM. «Dans un tel scénario, les baisses de taux seraient encouragées politiquement et l'indépendance institutionnelle remise en question», déplore l'analyste. Le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent a estimé mardi qu'il n'y avait aucune raison pour une démission dans l'immédiat du président de la banque centrale américaine Jerome Powell. Mais M. Powell fait l'objet ces dernières semaines d'attaques répétées, notamment de la part du président américain Donald Trump. «Ce type est un imbécile qui ne fait que maintenir les taux à un niveau trop élevé», a de nouveau attaqué mardi Donald Trump, depuis la Maison Blanche, «et il le fait probablement pour des raisons politiques». Le président américain a menacé la semaine dernière de licencier M. Powell, avant de sembler finalement y renoncer.
Le Figaro
9 hours ago
- Le Figaro
Guerre commerciale: Dassault Aviation espère que l'Europe va se battre
Réservé aux abonnés L'application de droits de douane de 30% sur l'aéronautique dégraderait fortement l'écart de compétitivité avec les concurrents américains du constructeur des avions d'affaires Falcon. C'est dans un environnement marqué par une forte incertitude, et cela sur tous les fronts, que Dassault Aviation* a présenté, ce mardi, ses résultats semestriels 2025. «Nous évoluons dans un contexte géopolitique marqué par la poursuite de la guerre en Ukraine et de l'aggravation des tensions au Moyen-Orient», a rappelé Éric Trappier, PDG du groupe français, en préambule. «En France, le budget des armées devrait augmenter, ce qui a été confirmé par le président de la République et le premier ministre... sous réserve d'avoir un budget voté par l'Assemblée nationale. Et face aux droits de douane de Donald Trump, nous sommes en attente du résultat final des négociations entre l'Europe et les États-Unis. Toute taxation en plus sur les avions français aggraverait les problèmes de compétitivité qui sont déjà en faveur des avions américains.» Difficile, dans ce cadre, de se projeter alors que Washington menace d'appliquer des taxes de 30% sur tous les produits européens exportés aux États-Unis…
