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Le Soir
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Pourquoi le nombre d'emplois menacés par un licenciement collectif explose
Au cours du premier semestre de cette année, 5.290 travailleurs ont appris que leur emploi était menacé dans le cadre d'un licenciement collectif. Il s'agit du nombre le plus élevé enregistré pour un premier semestre depuis 2014, selon les nouveaux chiffres du Service public fédéral (SPF) Emploi. Ces chiffres sont principalement influencés par l'intention de licenciement collectif annoncée en avril par la chaîne de distribution Cora, qui exploite sept hypermarchés à Bruxelles et en Wallonie. Cette restructuration a mis 1.777 emplois en péril. Entre janvier et juin, 59 entreprises ont annoncé leur intention de procéder à un licenciement collectif. Une autre restructuration d'envergure a touché Balta. Le fabricant de tapis a annoncé en juin la suppression de 529 emplois à Vive-Saint-Eloi et Vive-Saint-Bavon, en Flandre-Occidentale. Parmi les autres annonces notables, on compte la fermeture prévue de la laiterie Olympia à Pajottegem (168 emplois) mais également la mise en péril de 158 postes au sein de l'entreprise pharmaceutique Novartis Manufacturing à Puurs-Sint-Amands. De son côté, la société de biotechnologie iTeos Therapeutics, installée à Gosselies, a annoncé son intention de cesser ses activités, mettant ainsi en danger 133 emplois. Le producteur de snacks Mora a aussi communiqué son intention de fermer son usine de Mol, ce qui représente 75 emplois. L'annonce d'une intention de licenciement collectif marque le début de la procédure d'information et de consultation entre la direction et les syndicats. Au cours de ces négociations, le nombre de licenciements effectifs peut souvent être revu à la baisse. A titre de comparaison, 7.377 emplois avaient été menacés par un licenciement collectif au premier semestre 2014. A l'époque, les chiffres étaient également dominés par une chaîne de grande distribution : Delhaize avait alors fait part de son intention de licencier jusqu'à 2.500 personnes au cours de cette période.


La Presse
2 days ago
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Licenciements, fermeture et pivot chez Flo
En plus d'effectuer de nouvelles mises à pied, le fabricant et exploitant de réseaux de bornes de recharge pour véhicules électriques Flo ferme son usine de Shawinigan. C'est une décision que le fondateur de Flo, Louis Tremblay, souhaitait éviter, mais une « tempête parfaite » en a décidé autrement. Le fabricant et exploitant québécois de réseaux de bornes de recharge doit aller plus loin que de nouvelles mises à pied – plus de 80 cette fois-ci – : il met la clé sous la porte d'une de ses usines à Shawinigan. La jeune pousse n'a pas le choix d'effectuer un « pivot » pour traverser un « gros down », explique à La Presse son président et chef de la direction. Mais l'entrepreneur est bien conscient des répercussions de cette restructuration. « Ma gang à Shawinigan, je les aime beaucoup et je sais que ça va être dur, lâche M. Tremblay, la gorge nouée par l'émotion, en entrevue. Il y en a, quand je les ai engagés, en 2014, le plancher était vide. » Les employés de Flo ont pris connaissance du recentrage mercredi, dans ce qui avait les allures d'une des journées les plus difficiles dans l'histoire de la jeune pousse. Il s'agit aussi d'une mauvaise nouvelle pour Shawinigan, l'un des trois pôles de la Vallée de la transition énergétique – la zone d'innovation gouvernementale consacrée à l'électrification et la décarbonation. Après les déconfitures de Northvolt, Taiga (motomarines et motoneiges électriques) et Lion Électrique, Flo est le plus récent acteur du créneau de l'électrification à voir sa trajectoire court-circuitée. Contrairement aux autres compagnies énumérées précédemment, le fabricant de bornes et gestionnaire de réseaux n'a toutefois pas eu à se protéger de ses créanciers. Pour Flo, financée entre autres par les gouvernements et d'autres institutions publiques, la dernière année n'a pas été de tout repos. En plus d'un ralentissement du virage électrique, l'entreprise écope du contexte économique incertain qui s'est installé en raison de la guerre commerciale de la Maison-Blanche. Au moins cinq vagues de mises à pied ont eu lieu, ce qui a fait fondre l'effectif de presque de moitié, à environ 255 personnes, selon nos calculs. La pérennité de Flo n'est pas compromise, assure M. Tremblay, mais un coup de barre était néanmoins nécessaire. Il ne se fait toutefois pas de gaieté de cœur. « C'est sûr qu'à travers les derniers mois, ils me l'ont demandé [si leur poste était en jeu], confie le gestionnaire, visiblement ému. Je n'ai pas fondé Flo pour cela. » PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE Le président et chef de la direction de Flo, Louis Tremblay Les nouvelles réductions d'effectif s'effectueront autant au Canada qu'aux États-Unis, où la compagnie réalise près du quart de son chiffre d'affaires annuel. L'usine de Shawinigan, qui doit fermer ses portes vers la fin du mois d'août, représente près de la moitié des pertes d'emplois. Un virage Essentiellement, Flo se concentrera davantage sur l'exploitation et la gestion de réseaux de bornes de recharge, un créneau qui offre des revenus plus stables et davantage de prévisibilité. Avec plus de 140 000 bornes déployées dans le marché nord-américain, ce qui inclut les unités résidentielles, publiques et privées (employeurs et commerces, par exemple), la compagnie peut compter sur un réseau d'une taille intéressante qui continuera à grandir, affirme M. Tremblay. On continuera à fabriquer des bornes au Québec, à l'intérieur d'un autre site dans le secteur Grand-Mère, ainsi qu'à Auburn Hills, au Michigan. Flo fera également appel à des sous-traitants, comme elle l'a déjà fait dans le passé. « Ça n'a rien à voir avec la qualité de leur travail [à Shawinigan], tient à souligner l'homme d'affaires. Ils ont été tellement résilients pendant des années là-bas. ». N'empêche, ce recentrage de Flo survient alors qu'au Canada, la taille du réseau de bornes de recharge est insuffisante pour permettre au pays d'atteindre ses objectifs en matière de véhicules électriques, selon un nouveau rapport. Avec un peu plus de 35 000 bornes en service d'un océan à l'autre, on est bien loin des 100 000 unités nécessaires d'ici la fin de l'année, selon le cabinet montréalais Dunsky Énergie et climat, qui aide les gouvernements et les services publics dans leurs efforts de transition énergétique. « Tempête parfaite » Une administration réfractaire au virage électrique au sud de la frontière, des « signaux incohérents » en ce qui a trait aux cibles d'électrification ici et un ralentissement économique… M. Tremblay ne s'en cache pas : le secteur traverse une « tempête parfaite » qui ne semble pas sur le point de se dissiper. C'est du côté des ventes de nouvelles bornes que l'impact est ressenti. « Par exemple, il y a des clients qui ne passent finalement pas de commande parce qu'un programme de subvention est tombé, illustre le patron de Flo. Ça fait 12-18 mois que tu travailles avec ce client, tu penses vendre et puis ça tombe. Il y a plein d'exemples. » Le portrait est moins sombre du côté de la gestion et l'exploitation des réseaux de bornes de recharge. Qu'il y ait des hauts ou des bas dans le marché, il y a déjà assez de véhicules électriques sur les routes pour offrir une certaine résilience. C'est pour cette raison que l'on accélère notre pivot de ce côté. Louis Tremblay À Shawinigan, les employés touchés par la fermeture et les mises à pied des derniers mois ne devraient pas avoir trop de mal à se trouver un gagne-pain ailleurs, croit le maire de la municipalité, Michel Angers. N'empêche, il ne s'agit jamais de « nouvelles réjouissantes ». Particulièrement dans le cas de Flo, souligne le politicien. « Quand je suis arrivé à la mairie il y a 16 ans, c'était l'un des premiers dossiers sur lesquels nous avions travaillé, se rappelle M. Angers. Nous avions réussi à les convaincre de s'installer chez nous. Pas plus tard que l'an dernier, l'entreprise avait les yeux sur d'autres terrains chez nous. L'annonce d'aujourd'hui est un exemple de l'instabilité qui s'est installée. » En dépit de temps plus difficiles, Flo avait néanmoins été en mesure de boucler sa plus importante ronde de financement en juin 2024 dans le cadre d'une récolte de 136 millions. Le gouvernement québécois, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Exportation et développement Canada ainsi que la Banque de développement du Canada y avaient participé, notamment. Québec injectait près de 16 millions tandis que la Caisse avait mis sur la table quelques dizaines de millions – moins de 50 millions. Flo en bref Fondation : 2019 Président et chef de la direction : Louis Tremblay Siège social : Québec Créneaux : fabrication de bornes de recharge et gestionnaire de réseaux Empreinte : Bureaux à Montréal et Vancouver, sites d'assemblage à Shawinigan (dont un qui doit fermer ses portes vers la fin août) et Auburn Hills, au Michigan.


La Presse
2 days ago
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Licenciements, fermeture et recentrage chez Flo
En plus d'effectuer de nouvelles mises à pied, le fabricant et exploitant de réseaux de bornes de recharge pour véhicules électriques Flo ferme son usine de Shawinigan. C'est une décision que le fondateur de Flo, Louis Tremblay, souhaitait éviter, mais une « tempête parfaite » en a décidé autrement. Le fabricant et exploitant québécois de réseaux de bornes de recharge doit aller plus loin que de nouvelles mises à pied – plus de 80 cette fois-ci – : il met la clé sous la porte d'une de ses usines à Shawinigan. La jeune pousse n'a pas le choix d'effectuer un « pivot » pour traverser un « gros down », explique à La Presse son président et chef de la direction. Mais l'entrepreneur est bien conscient des répercussions de cette restructuration. « Ma gang à Shawinigan, je les aime beaucoup et je sais que ça va être dur, lâche M. Tremblay, la gorge nouée par l'émotion, en entrevue. Il y en a, quand je les ai engagés, en 2014, le plancher était vide. » Les employés de Flo ont pris connaissance du recentrage mercredi, dans ce qui avait les allures d'une des journées les plus difficiles dans l'histoire de la jeune pousse. Pour l'entreprise, financée entre autres par les gouvernements et d'autres institutions publiques, la dernière année n'a pas été de tout repos. En plus d'un ralentissement du virage électrique, l'entreprise écope du contexte économique incertain qui s'est installé en raison de la guerre commerciale de la Maison-Blanche. Au moins cinq vagues de mises à pied ont eu lieu, ce qui a fait fondre l'effectif de presque de moitié, à environ 255 personnes, selon nos calculs. La pérennité de Flo n'est pas compromise, assure M. Tremblay, mais un coup de barre était néanmoins nécessaire. Il ne se fait toutefois pas de gaieté de cœur. « C'est sûr qu'à travers les derniers mois, ils me l'ont demandé [si leur poste était en jeu], confie le gestionnaire, visiblement ému. Je n'ai pas fondé Flo pour cela. » PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE Le président et chef de la direction de Flo, Louis Tremblay Les nouvelles réductions d'effectif s'effectueront autant au Canada qu'aux États-Unis, où la compagnie réalise près du quart de son chiffre d'affaires annuel. L'usine de Shawinigan, qui doit fermer ses portes vers la fin du mois d'août, représente près de la moitié des pertes d'emplois. Un virage Essentiellement, Flo se concentrera davantage sur l'exploitation et la gestion de réseaux de bornes de recharge, un créneau qui offre des revenus plus stables et davantage de prévisibilité. Avec plus de 140 000 bornes déployées dans le marché nord-américain, ce qui inclut les unités résidentielles, publiques et privées (employeurs et commerces, par exemple), la compagnie peut compter sur un réseau d'une taille intéressante qui continuera à grandir, affirme M. Tremblay. On continuera à fabriquer des bornes au Québec, à l'intérieur d'un autre site dans le secteur Grand-Mère, ainsi qu'à Auburn Hills, au Michigan. Flo fera également appel à des sous-traitants, comme elle l'a déjà fait dans le passé. « Ça n'a rien à voir avec la qualité de leur travail [à Shawinigan], tient à souligner l'homme d'affaires. Ils ont été tellement résilients pendant des années là-bas. ». N'empêche, ce recentrage de Flo survient alors qu'au Canada, la taille du réseau de bornes de recharge est insuffisante pour permettre au pays d'atteindre ses objectifs en matière de véhicules électriques, selon un nouveau rapport. Avec un peu plus de 35 000 bornes en service d'un océan à l'autre, on est bien loin des 100 000 unités nécessaires d'ici la fin de l'année, selon le cabinet montréalais Dunsky Énergie et climat, qui aide les gouvernements et les services publics dans leurs efforts de transition énergétique. « Tempête parfaite » Une administration réfractaire au virage électrique au sud de la frontière, des « signaux incohérents » en ce qui a trait aux cibles d'électrification ici et un ralentissement économique… M. Tremblay ne s'en cache pas : le secteur traverse une « tempête parfaite » qui ne semble pas sur le point de se dissiper. C'est du côté des ventes de nouvelles bornes que l'impact est ressenti. « Par exemple, il y a des clients qui ne passent finalement pas de commande parce qu'un programme de subvention est tombé, illustre le patron de Flo. Ça fait 12-18 mois que tu travailles avec ce client, tu penses vendre et puis ça tombe. Il y a plein d'exemples. » Le portrait est moins sombre du côté de la gestion et l'exploitation des réseaux de bornes de recharge. Qu'il y ait des hauts ou des bas dans le marché, il y a déjà assez de véhicules électriques sur les routes pour offrir une certaine résilience. C'est pour cette raison que l'on accélère notre pivot de ce côté. Louis Tremblay En dépit de temps plus difficiles, Flo avait néanmoins été en mesure de boucler sa plus importante ronde de financement en juin 2024 dans le cadre d'une récolte de 136 millions. Le gouvernement québécois, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Exportation et développement Canada ainsi que la Banque de développement du Canada y avaient participé, notamment. Québec injectait près de 16 millions tandis que la Caisse avait mis sur la table quelques dizaines de millions – moins de 50 millions. Flo en bref Fondation : 2019 Président et chef de la direction : Louis Tremblay Siège social : Québec Créneaux : fabrication de bornes de recharge et gestionnaire de réseaux Empreinte : Bureaux à Montréal et Vancouver, sites d'assemblage à Shawinigan (dont un qui doit fermer ses portes vers la fin août) et Auburn Hills, au Michigan.


Le Figaro
2 days ago
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«Pensez-vous qu'Atos soit désormais tiré d'affaire et que l'on puisse se placer sur l'action?»
Vie des entreprises, fonctionnement du marché, droit boursier, ... La rédaction du Figaro Patrimoine et Bourse se saisit de vos questions et vous apporte son expertise. Le récent parcours boursier du titre Atos peut en effet laisser à penser que le groupe a dépassé les difficultés qui étaient les siennes depuis plusieurs années, avec une action qui regagne 35 % sur les six derniers mois. Atos a acté, fin 2024, la finalisation de son plan de restructuration financière, réduisant de 2,10 milliards d'euros une dette brute intenable qui culminait à 5 milliards d'euros auparavant. Une réduction qui est passée par des augmentations de capital, une conversion de plusieurs milliards de dettes et la cession de plusieurs pans d'activité. Publicité Trop d'inconnues qui incitent à la prudence Selon la nouvelle direction, il n'y a plus aucune «échéance de remboursement de la dette avant la fin de l'année 2029». De quoi retrouver un peu de sérénité avec le regroupement d'actions intervenu en avril 2025. Cependant, la dilution des actionnaires a été plus que massive, et les prochaines étapes ne sont pas toutes validées. En effet, l'État français a, comme prévu, fait une offre pour Advanced Computing, mais sur un périmètre réduit pour 410 millions d'euros contre un montant initial de 700 millions d'euros. Et les objectifs à moyen terme en 2027 ont été décalés à 2028. Mieux vaut rester à l'écart.


La Presse
5 days ago
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Péladeau débouté par la Cour supérieure
Transat A.T. peut restructurer sa lourde dette sans soumettre l'entente intervenue avec Ottawa le mois dernier sans demander l'opinion de ses actionnaires, tranche la Cour supérieure du Québec, qui rejette du même coup la demande de Pierre Karl Péladeau. Deuxième actionnaire en importance (9,5 %) du spécialiste du voyage d'agrément par l'entremise de sa société La Financière Outremont, l'homme d'affaires s'était tourné vers les tribunaux dans l'espoir de forcer la tenue d'un vote. Essentiellement, le magnat des télécommunications faisait valoir que la dispense réglementaire évoquée par la société mère d'Air Transat pour aller de l'avant brimait les droits des actionnaires. Dans sa décision de 11 pages, lundi, la juge Chantal Corriveau rejette la demande de la société de M. Péladeau. Dans sa décision, la magistrate rappelle que M. Péladeau avait interpellé l'entreprise à propos de l'urgence de restructurer sa dette. PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Pierre Karl Péladeau, PDG de Québecor C'est exactement ce que la compagnie a fait, souligne-t-elle. « L'actionnaire de contrôle de Financière Outremont a, à plusieurs occasions, imploré Transat de restructurer sa dette sans quoi la survie de la société était gravement en péril, écrit la juge Corriveau. Financière Outremont n'a pas démontré une question sérieuse à soumettre au tribunal. » Transat et M. Péladeau n'avaient pas réagi dans l'immédiat. Au cours de l'audience devant le tribunal, Transat avait révélé que M. Péladeau avait tenté à cinq reprises d'acheter l'entreprise. Il avait même offert 1 $ pour l'ensemble des actions en avril dernier dans l'espoir de placer la compagnie à l'abri de ses créanciers pour la restructurer. C'est avec son principal créancier, la Corporation de financement d'urgence d'entreprises du Canada (CFUEC) que le voyagiste et transporteur aérien est parvenu à s'entendre. L'accord comporte plusieurs volets. Essentiellement, l'énorme dette de 772 millions de Transat en prêts de secours obtenus du gouvernement fédéral pendant la pandémie de COVID-19 doit être sabrée de moitié, à 334 millions. Un des mécanismes permettrait à la Corporation, à terme, de détenir près de 20 % des titres de Transat — un aspect qui contrarie M. Péladeau. Si ce scénario devait se confirmer, Ottawa deviendrait le principal créancier ainsi que le plus grand actionnaire de Transat. À la Bourse de Toronto, l'accord annoncé le 5 juin dernier avait été accueilli avec enthousiasme. Sur Bay Street, le titre du spécialiste du voyage d'agrément a décollé de 62 %. Il a clôturé à 2,67 $, lundi.