logo
Palais de la découverte : la pétition dépasse les 100 000 signatures en trois semaines

Palais de la découverte : la pétition dépasse les 100 000 signatures en trois semaines

Le Figaro4 days ago
Les inquiétudes autour de l'avenir de l'institution ont déclenché un fort mouvement de soutien dans la communauté scientifique en France et à l'étranger.
La pétition pour le maintien du Palais de la découverte dans ses locaux historiques, au sein du Grand Palais à Paris, a dépassé les 107 000 signatures en trois semaines, ont annoncé mardi 8 juillet, ses initiateurs. « Depuis quelques mois, le ministère de la Culture [une de deux tutelles du Palais de la découverte avec celui de la Recherche, NDLR] et la direction du Grand Palais RMN remettent en cause de façon opaque et incompréhensible » sa réinstallation, ont déploré les salariés à l'origine de la pétition lors d'un rassemblement devant l'Académie des Sciences.
À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour
La « situation est bloquée » et la réouverture du Palais de la découverte, fermé pour des travaux de rénovation depuis 2020, « reportée sine die », ont-ils dénoncé, pointant le risque de voir « jeter à la poubelle les presque 20 millions d'euros déjà investis dans le projet, ainsi que des années de travail ». Les inquiétudes autour de l'avenir du Palais de la découverte ont déclenché un fort mouvement de soutien dans la communauté scientifique en France et à l'étranger.
Publicité
Au cours des cinq dernières années, les équipes ont élaboré un « programme scientifique totalement renouvelé », qui aborde « les grandes questions d'aujourd'hui », comme l'intelligence artificielle, le changement climatique, « la recherche en train de se faire », et qui est « prêt à être déployé », a souligné l'astrophysicien Karim Benabed, un des neuf commissaires scientifiques nommés par le CNRS.
Le conseil de Paris hausse le ton
Le Palais de la découverte est « une incroyable machine à déclencher des vocations » et il faut « avoir un gouvernement absolument aveugle pour ne pas se rendre compte de l'importance fondamentale de déclencher des vocations en sciences », a lancé le mathématicien Michel Talagrand, lauréat du prestigieux prix Abel. La semaine dernière, le Conseil de Paris a également demandé au gouvernement d'apporter des « garanties fermes » et un « calendrier précis de réouverture ».
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

«Leur passage ici ne doit être qu'une parenthèse dans leur vie» : à Ville-Évrard, une unité d'hospitalisation psychiatrique pour les 16-25 ans
«Leur passage ici ne doit être qu'une parenthèse dans leur vie» : à Ville-Évrard, une unité d'hospitalisation psychiatrique pour les 16-25 ans

Le Figaro

time38 minutes ago

  • Le Figaro

«Leur passage ici ne doit être qu'une parenthèse dans leur vie» : à Ville-Évrard, une unité d'hospitalisation psychiatrique pour les 16-25 ans

Réservé aux abonnés REPORTAGE - L'unité Grands Adolescents Jeunes Adultes de l'hôpital de Ville-Évrad à Neuilly-sur-Marne mise sur une hospitalisation libre, sans recours à la contrainte. Trop grands pour la pédopsychiatrie, trop fragiles pour les unités adultes, ces jeunes requièrent une prise en charge très particulière. Mercredi matin, 9h. Dans une salle commune flambant neuve, un canapé, une télévision, des jeux de société et surtout, un baby-foot où deux adolescents disputent une partie avec des soignants. Derrière leurs rires un peu forcés et leurs regards fuyants, se cachent une profonde détresse : tous deux ont rejoint il y a quelques jours la nouvelle unité GAJA – pour Grands Adolescents Jeunes Adultes de l'hôpital de Ville-Évrard, à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis). Depuis sa récente ouverture, le 16 juin dernier, cette unité d'hospitalisation psychiatrique accueille des jeunes de 16 à 25 ans en grande souffrance psychologique pour des séjours de plusieurs semaines. Six lits pour commencer, douze à terme. Objectif : offrir une alternative hospitalière à des jeunes, à un moment de leur vie où les troubles psychiatriques émergent le plus souvent, tout en maintenant un lien étroit avec leur lieu de résidence. «Jusqu'à présent il existait de telles unités pour couvrir la partie nord du…

Manger équilibré en voyage : les astuces d'une nutritionniste pour éviter l'effet yoyo
Manger équilibré en voyage : les astuces d'une nutritionniste pour éviter l'effet yoyo

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Manger équilibré en voyage : les astuces d'une nutritionniste pour éviter l'effet yoyo

Entre buffets à volonté et spécialités locales, l'équilibre semble souvent relégué au second plan. Une nutritionniste décrypte comment manger avec plaisir sans perdre ses repères. Portions plus généreuses, repas plus gras ou sucrés, horaires en vrac… En vacances, nos habitudes alimentaires prennent l'air, elles aussi. Entre fatigue, décalage horaire, environnement inconnu et impossibilité de cuisiner, manger équilibré peut vite sembler mission impossible. En consultation, la nutritionniste Vanessa Bedjaï-Haddad observe les mêmes schémas : repas sautés, encas ultra-transformés, fringales accrues par la fatigue. Et le retour à la maison s'accompagne souvent d'un effet yoyo : ballonnements, kilos en plus, culpabilité. Pourtant, «les vacances sont faites pour se ressourcer, pas pour se surveiller et se contrôler de manière excessive, rappelle-t-elle. On peut manger différemment sans perdre l'équilibre global». À découvrir Voyages sur mesure : découvrez les offres de nos partenaires Et ce n'est pas le plaisir qui fait déraper. Mais bien l'absence de cadre et d'anticipation. «Le corps est intelligent. Il faut écouter sa faim réelle», rajoute la professionnelle. Il faut dire que dans certains contextes, cela devient plus difficile. Les buffets d'hôtels, par exemple, sont un vrai stress pour ses patients. «Tout est à volonté, tout fait envie. On oublie la satiété.» Et contrairement aux idées reçues, une alimentation variée et rassasiante en amont permet d'éviter les fringales incontrôlées dès le premier jour. D'où l'importance de ne pas se restreindre avant de partir, insiste la nutritionniste. Publicité Elle recommande aussi d'emporter quelques encas malins : fruits frais ou secs, oléagineux, crackers aux graines, barres peu sucrées… «Et surtout, ne pas arriver affamé à l'aéroport ou à l'hôtel : c'est le meilleur moyen de se jeter sur n'importe quoi.» À lire aussi «On mettait le réveil à 5 heures pour réserver une table» : ces fins gourmets qui voyagent pour casser la croûte Plaisir et équilibre sont compatibles Contre le stress, le jet-lag ou l'ennui, Vanessa Bedjaï-Haddad conseille de préserver son sommeil, de garder des aliments sains sous la main et surtout de ne pas culpabiliser. «Il ne faut pas diaboliser les plaisirs occasionnels. Une glace ou un plat local ne ruinent pas une alimentation équilibrée. Manger en pleine conscience, savourer, être curieux, découvrir une culture par l'alimentation : tout cela est bénéfique.» Sur place, quelques principes simples suffisent à maintenir une stabilité douce : La règle du 80/20 (80 % d'aliments simples et rassasiants, 20 % de plaisirs sans culpabilité). Boire beaucoup d'eau, notamment pour compenser sel, alcool ou chaleur. Fractionner les repas si besoin, pour éviter les fringales incontrôlées. Rester à l'écoute de sa faim et de sa satiété, même avec des horaires décalés. Éviter les automatismes, comme le dessert systématique. «Il ne faut pas tomber dans une logique de détox punitive, ni dans le cercle vicieux : excès / culpabilité / restriction. Cela fatigue le corps» HBS - Au restaurant : composer son assiette avec ½ légumes ou crudités, ¼ protéines (viande, poisson, œufs, légumineuses), ¼ féculents ou pain. Et selon l'appétit : fruit, produit laitier ou dessert léger (comme un sorbet). Mieux vaut une formule entrée + plat pour avoir des légumes. Au buffet : faire un premier tour sans assiette pour observer, choisir en conscience, et se resservir uniquement de légumes si besoin. Même les fast-foods peuvent s'intégrer : «Ajoutez une salade, buvez de l'eau, évitez les menus XXL ou les desserts riches. Ce sont les petits ajustements qui font la différence.» Publicité Et si on grignote ? «Ce n'est pas le fait de manger entre les repas qui pose problème, mais le choix et l'intention.» Un bon encas est nourrissant et utile : fruits frais ou secs ; noix ou amandes non salées ; houmous avec crudités ; yaourt nature ou boisson végétale ; pain complet avec purée d'oléagineux… et toujours de l'eau. Et si on mange « trop » ? «Écouter les signaux du corps, revenir doucement à une alimentation naturelle et simple. Vous verrez que naturellement vous mangerez un peu moins parce que vous en ressortirez le besoin.» À lire aussi Ils préparent leur «summer body»... mais pas pour la plage Au retour des vacances : se rééquilibrer sans violence Vacances ou déplacements professionnels font partie de la vie. Ils ne doivent pas être des moments de rupture brutale avec ses habitudes, mais des occasions d'adaptation sans pression. «Le plus important, c'est de nourrir à la fois ses besoins physiques et émotionnels, en gardant confiance. L'idée étant de ne pas perdre de vue sa routine mais de l'adapter.» En rentrant à la maison, Vanessa Bedjaï-Haddad recommande une reprise douce, sans culpabilité ni restriction excessive. Pas besoin de se peser : le poids varie naturellement (eau, sel, digestion…). Revenir à un rythme régulier, privilégier les aliments frais et colorés, bouger avec plaisir, et dormir : voilà les vraies clés. Il ne faut pas tomber dans une logique de détox punitive Vanessa Bedjaï-Haddad, nutritionniste Le combo gagnant ? Hydratation, légumes, sommeil… pour un retour au calme assuré. «Il ne faut pas tomber dans une logique de détox punitive, ni dans le cercle vicieux : excès / culpabilité / restriction. Cela fatigue le corps et perturbe la régulation naturelle de l'appétit. » Sortir de ce schéma, c'est déjà retrouver l'équilibre. Parce que voyager, c'est aussi apprendre à s'écouter. À lire aussi Régimes bikini, cabines UV : les fausses bonnes idées à mettre aux oubliettes avant de partir en vacances

Observer votre jardin la nuit ? Partez à la découverte cette nature secrète que l'on ne voit jamais en journée
Observer votre jardin la nuit ? Partez à la découverte cette nature secrète que l'on ne voit jamais en journée

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Observer votre jardin la nuit ? Partez à la découverte cette nature secrète que l'on ne voit jamais en journée

Certaines fleurs parfumées ne s'ouvrent, et de nombreux animaux ne sortent qu'au crépuscule. Et si la nuit semble silencieuse, il suffit de tendre l'oreille pour percevoir le bruissement des feuilles, le souffle du vent, les stridulations des grillons ou des hululements lointains. Mystérieux, captivant, vivant, le jardin nocturne est tout aussi intéressant ! Suivez le guide, entre amusement, méditation et éveil des sens, voilà une formidable expérience à vivre ! Pour profiter pleinement de la balade, il est préférable de repérer les lieux de jour. Choisissez une nuit agréable, sans vent, éteignez toutes les lumières artificielles pour laisser la lune resplendir. Au besoin, une lampe torche à lumière rouge ou tamisée suffira amplement pour vous orienter sans troubler les habitants de la nuit. Marchez lentement, en silence, et prenez le temps de tout observer autour de vous, du sol jusqu'au ciel. Une fois vos yeux habitués à la pénombre, vous pourrez tout contempler, y compris les plus petits détails au clair de lune. Installez-vous et même, allongez-vous si vous le pouvez. En quelques minutes, les sons s'aiguisent, les odeurs s'intensifient et le jardin vous enveloppe. À la nuit tombée, certaines fleurs jusque-là invisibles s'épanouissent : Toutes ces floraisons nocturnes, éphémères et presque irréelles, semblent avoir été pensées pour l'œil du jardinier noctambule. Alors que les oiseaux diurnes se taisent, d'autres acteurs prennent le relais une fois le soleil couché. Il faut savoir attendre, écouter, s'immerger pour finalement apercevoir : les hérissons à la recherche de limaces et d'insectes, les crapauds sortant de leurs cachettes pour explorer les abords des points d'eau ou les vers de terre qui remontent à la surface. Dans les airs, on peut surprendre le vol discret des chauves-souris en chasse. Autour des fleurs, de superbes papillons nocturnes s'affairent, attirés par de subtils effluves. Cette première expérience vous a plu ? Allez donc plus loin en aménageant un petit refuge dédié à la vie nocturne. Quelques plantes bien choisies suffisent à attirer les visiteurs du soir. Près d'un banc, d'un hamac ou d'une chaise longue, installez des espèces parfumées comme le jasmin ou le galant de nuit. Ajoutez une vasque d'eau peu profonde pour accueillir les grenouilles, insectes et petits mammifères assoiffés. Un simple tas de feuilles ou une planche posée dans un coin sert d'abri au hérisson. Un nichoir fixé à un mur ou un arbre devient vite un point de repos pour les chauves-souris, sans oublier l' hôtel à insectes ! Avec le temps, ce petit écosystème d'ombre devient un refuge paisible, mais plein de vie, à admirer sous les étoiles. On fait toujours de nombreuses photos et vidéos en journée, c'est aussi possible de nuit. Une photo pose longue à l'aide d'un trépied immortalise un papillon sur une fleur ou une ombre projetée par la lune. Vous pouvez également enregistrer l'environnement sonore nocturne pour le réécouter pendant un moment de détente. Chaque nuit offre un nouveau décor, une nouvelle ambiance. De quoi s'émerveiller à nouveau, laisser parler l'artiste qui est en vous et composer une collection de souvenirs uniques ou bien partager vos découvertes sur les réseaux sociaux !

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store