
Frédéric Lacroix aux portes du top 10, Daniel Brown vire en tête
À moins de 15 jours du British Open (prévu du 17 au 20 juillet), les Anglais donnent le ton en Allemagne. Daniel Brown, qui avait fini 10e à Troon en 2024, a rendu une superbe carte de 65 ce samedi, la meilleure de la journée. Solide à l'aller (deux birdies, un bogey), le golfeur de 30 ans a poussé une nette accélération au retour (un eagle, quatre autres birdies dont un validé au 18), pour virer seul en tête (-16 total) du BMW International Open, à l'issue du moving day.
« Je n'ai pas eu l'impression d'être sous pression. Je me sentais plutôt détendu, je riais et plaisantais avec mon caddie. Puis je lui ai dit sur le green du 18, "c'est pour un 29" (au retour) mais j'ai laissé le putt pour eagle court. »
Deux autres anglais dans le top 5, Lacroix à l'affût
Dimanche, Brown s'élancera avec un coup d'avance sur son compatriote Jordan Smith (seul 2e, -15). qui a signé un joli score de 66 (six birdies, un bogey) à l'occasion de ce troisième tour. Également auteur d'un bilan de 65 (huit birdies, un bogey), Joost Luiten prend la 3e place (-13). Marco Penge, Rasmus Neergard-Petersen, Yuto Katsuragawa, Kristoffer Reitan et Davis Bryant suivent au 4e rang (-12). Seul leader après 36 trous, l'Américain s'est contenté d'un timide 72 ce samedi (quatre birdies, quatre bogeys).
Brandon Stone, Wu Ashun et Ivan Cantero sont 9es (-11). David Puig, Scott Jamieson, Laurie Canter, Matti Schmid et Frédéric Lacroix occupent ensuite la 12e position (-10). Inspiré, le Français a claqué une carte de 67 (cinq birdies), sans commettre la moindre erreur, pour se donner une chance de décrocher son premier top 10 de la saison sur le circuit européen. Ugo Coussaud a lui achevé le parcours du Golfclub München Eichenried en 69 coups et recule en 17e position (-9).
David Ravetto et Clément Sordet se classent 34es (-6), juste devant Adrien Saddier et Jeong weon Ko (41es, -5). Plus loin, Alexander Levy est 67e (-1).
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L'Équipe
15 minutes ago
- L'Équipe
Nastasia Nadaud, à trois coups de la tête du classement, continue de briller sur l'Évian Championship
Associée à Nelly Korda et Minjee Lee, deux joueuses qu'elle admire, la jeune Française Nastasia Nadaud a brillé ce samedi (-4) sur l'Évian Championship. Elle est dans le top 10 (-8). Le rêve se poursuit. Les trois joueuses Françaises qui ont passé le cut ont terminé leur journée, ce samedi sur l'Évian Championship. Perrine Delacour a joué -1 (-2 total). Même carte pour Céline Boutier qui a connu des hauts et des bas. Elle a commencé par un bogey sur le 1 et terminé par un birdie sur le 8. Après trois tours, elle est -5. Comme vendredi, on va évidemment passer un peu plus de temps à conter la performance de Nastasia Nadaud, la petite jeune de 20 ans, celle qui ne savait pas ce qu'était un Majeur avant d'être invitée par Franck Riboud. On trouvait déjà incroyable et génial de la voir passer le cut... Vendredi soir, on a souri et un peu tremblé pour elle en découvrant l'identité de ses deux compères du moving day, Nelly Korda, la numéro 1 mondiale, et Minjee Lee, numéro 6 mondiale, vainqueure ici en 2021, également victorieuse il y a quelques semaines du PGA. Et à 9h47, on a eu peur, même très peur en voyant son premier drive, le pire de la semaine, un push slice terrible qui a terminé sa course sur le fairway du 18. Elle a été gagnée par le trac, c'est compréhensible. « J'ai même cru que j'allais rater la balle » Nastasia Nadaud On s'est dit, peut-être un peu trop rapidement, que sa journée allait être longue. « J'ai même cru que j'allais rater la balle », vient-elle de raconter. « Elle avait les mains moites, la vision un peu troublée, c'est normal, poursuit Guillaume Fanonnel, son caddie. On s'est marré, j'ai fait une blague. » Malgré son jeune âge et son inexpérience à ce niveau, Nastasia Nadaud, qui a été soutenue toute la journée par une foule immense, a de la ressource. Quelques minutes plus tard, elle réussissait à attraper le par, grâce à une facette de son jeu qu'on n'avait pas eu la chance d'admirer cette semaine, son chipping... Grâce à lui, elle a sauvé plein de situations complexes : « Je me suis même un peu surprise, ce n'est pas mon point fort, ce n'est pas mon point faible mais... il m'a bien aidé. » Comme sur le 13 avec une approche incroyable pour un superbe birdie, le premier d'une série de quatre : 13, 14, 15, 16... Dans la zone Elle était dans la zone, cet endroit un peu mystérieux où les sportifs de haut niveau se cachent parfois pour réussir des choses incroyables. Des choses qu'ils ne parviennent pas à expliquer : « On peut dire ça, explique Nastasia Nadaud, j'ai même eu du mal à réaliser que c'était moi qui faisais ça. » Une phrase qui revient assez souvent depuis le début de la semaine. Elle plane au-dessus du lac Léman et du tracé d'Evian. Même le bogey concédé sur le 18 - elle a dû dropper sa balle au pied d'un arbre - n'a pas altéré sa bonne humeur. « Sur cette situation, explique son caddie, il n'y avait que cette solution, on aurait pu peut-être utiliser le putter en gaucher, en punchant la balle, mais il aurait fallu se mettre à genoux, elle n'est pas fan. » Un Majeur ne se prête guère aux acrobaties, aux inventions, aux prises de risque, surtout quand c'est le premier que vous disputez, et que vous êtes, après trois jours, à trois coups de la tête.


Le Figaro
31 minutes ago
- Le Figaro
Franck Riboud & Jacques Bungert : « Il faut se donner les moyens de ses ambitions »
Pour Franck Riboud et Jacques Bungert, les patrons de The Amundi Evian Championship, l'exigence sportive et le respect du jeu sont les clés d'un développement durable et ambitieux du golf féminin. Toujours aussi complices, le président et le vice-président du tournoi partagent leur vision d'avenir du golf féminin. Volontaire et structurante. À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf LE FIGARO. - Comment se porte le golf féminin mondial, aujourd'hui ? Publicité Franck RIBOUD. - C'est un sujet que l'on aborde fréquemment : la santé du golf féminin dans le monde est bonne, et semble relativement stable, comme en témoigne la moyenne des « prize money » des tournois de la LPGA (le circuit professionnel américain, NDLR). Certains tournois majeurs ont toutefois vu leur dotation progresser de manière significative - c'est notamment le cas de l'Amundi Evian Championship - mais la situation des Majeurs est très particulière, notamment ceux qui sont encadrés par des institutions masculines et féminines (USGA, R&A, PGA/LPGA). Quant au LET (le circuit professionnel européen), sur le plan sportif, je citerais en exemple le Jabra Ladies Open, auquel je viens d'assister à Évian. Le niveau de jeu m'a semblé en nette progression par rapport aux éditions précédentes. J'ai pu suivre plusieurs joueuses et comparer leurs performances à celles des meilleures mondiales, qui participent chaque année au Majeur d'Évian. J'ai été particulièrement frappé par le professionnalisme de nombreuses jeunes joueuses, tant dans leur préparation que dans leur comportement sur le parcours. Le golf féminin bénéficie clairement de l'élan général autour du sport féminin. Le Ladies European Tour apparaît aujourd'hui bien plus structuré et dynamique qu'il ne l'était il y a quelques années. À lire aussi The Amundi Evian Championship : la belle époque Le circuit professionnel féminin s'est reconstruit en Europe, mais n'est pas au niveau de son homologue américain… JACQUES BUNGERT. - Il existe une domination du LPGA Tour sur le golf féminin, c'est évident. Pour faire leur métier à très haut niveau, les joueuses rêvent toutes de partir jouer sur le LPGA Tour. C'était moins vrai il y a quelques années. Aujourd'hui, néanmoins, le LET reste une très bonne école, tout comme le LET Access, l'échelon inférieur. Lors du dernier Jabra Ladies Open, à Évian, au mois de mai, la participation était très internationale, pas simplement européenne. Il y a donc de vrais signaux positifs. Les joueuses qui évoluent en Europe parviennent-elles à gagner leur vie ? F. R. - Le golf féminin progresse, et on est bien placés ici pour le constater… Bien sûr, la qualité des gens qui sont à la tête de tournois ou d'organisations peut être inégale, mais comme dans n'importe quel domaine. C'est un écosystème où chacun doit jouer son rôle. En ce qui nous concerne, j'ai toujours milité pour faire respecter la hiérarchie des tournois, même quand Évian était un petit tournoi. Chacun a son intérêt, quelle que soit sa taille. Je pense qu'il y a une espèce de segmentation, mais c'est pareil chez les hommes, cela n'a rien à voir avec le golf féminin en particulier. Il faudrait arriver - et je le dis depuis des années - à faire en sorte que le tour féminin européen débute au mois de mars pour que la qualité des parcours soit toujours au top. C'est sur un bon parcours qu'on joue bien au golf et qu'on progresse. Ensuite, j'essaierais de faire un circuit centré sur une zone géographique comprenant l'Afrique du Nord, l'Europe du Sud et l'Europe continentale. Les îles britanniques entreraient en jeu à partir du mois d'août avec la Suède. Un vrai tour d'Europe… Publicité Quels aspects le golf féminin doit-il surveiller pour continuer de grandir, notamment en termes d'image ? J. B. - Le golf féminin est exceptionnel quand on aime le sport. Il faut juste continuer à le mettre en avant. En particulier médiatiquement. C'est un combat ! Le principal écueil à éviter, pour le golf féminin, c'est la tentation de le « gadgétiser », de surjouer la dimension d'entertainment au détriment du sport et de sa performance au plus haut niveau, comme le suggèrent des formats de jeu allégés ou alternatifs. Le golf est un sport exigeant, avec ses propres règles, ses standards - notamment les quatre tours -, et il mérite d'être respecté en tant que tel, quelle que soit la catégorie. Ce respect, malheureusement, n'est pas toujours au rendez-vous. Pour continuer à grandir, notamment en termes d'image, il faut développer la compréhension du jeu et de ses enjeux pour le public, valoriser la richesse stratégique et tactique de ce sport et mettre en avant des rôles modèles puissants… Ce sont des personnalités et des athlètes exceptionnelles. C'est ce que l'on a vu dans d'autres disciplines, comme le football féminin : plus on le montre, plus il est compris, plus il attire. C'est un cercle vertueux, mais il repose sur des fondamentaux solides et une exposition suffisante. Évidemment, cela suppose une volonté claire et des moyens. Mais il ne faut pas se contenter de constater un manque de ressources : il faut aller les chercher. Et les médias y jouent un rôle déterminant ! Sur le même modèle que celui que vous avez mis en place ensemble ? F. R. - Si l'on veut réellement accompagner le développement du golf féminin, il faut se donner les moyens de ses ambitions. Quand on regarde le prize money des tournois du LET, en dehors des Majeurs et des Aramco Series, on reste sur des dotations de 200 000 à 300 000 euros pour des tournois à champs ouverts. C'est très insuffisant pour permettre aux joueuses de vivre correctement de leur sport. C'est pour cette raison qu'il y a trente ans, nous avons créé l'Evian Masters. À l'origine, notre volonté était claire : aider concrètement ces joueuses à gagner leur vie. Et très vite, le tournoi est monté en puissance, jusqu'à devenir un Majeur. L'accessibilité au tournoi s'est accrue sur des critères sportifs très exigeants. Du coup, seule une dizaine de joueuses du LET y avaient accès, pas plus. On s'éloignait alors de notre objectif initial. Il fallait recréer de l'ouverture. C'est ainsi qu'est né le Jabra Ladies Open pour rendre de l'attractivité, avec une vraie récompense : une place pour l'Amundi Evian Championship. Cette perspective a tout changé. Cette année, lors des discussions avec le sponsor, Jabra, sur la reconduction ou non du tournoi, j'ai été clair : je suis prêt à continuer, mais à une seule condition — il nous faut un Graal. Pas un tournoi plafonné à 300 000 euros, mais un vrai projet de montée en gamme, avec une dotation qui pourrait atteindre 600 000 à 800 000 euros à moyen terme. Là, on vous aidera et nous travaillons ensemble… C'est ça qui nous motive avec Jacques : permettre à ces joueuses de mieux gagner leur vie en pratiquant leur sport et en le développant. C'est une volonté. Y arriver est un autre débat. Quelles sont les priorités liées aux évolutions ? Publicité F. R. - D'abord, je le répète, c'est de faire gagner leur vie le mieux possible à des joueuses avec le « prize money ». À côté de ça, il y a un autre axe fondamental : la transition écologique. Nous sommes engagés depuis longtemps et, en 2026, nous serons à pleine capacité d'autonomie. Nous avons lancé un projet un peu fou : remonter les eaux industrielles retraitées de l'usine d'Évian, pour irriguer le parcours, au lieu de repomper dans le lac Léman. C'est en cours, les infrastructures sont en place, la mise en service est prévue pour mi-2026. Nous avons aussi entamé une conversion vers l'électrique, mais sans précipitation, car c'est complexe et cela demande un investissement important. Sur les graminées, cela fait dix ans que nous travaillons à une adaptation durable, avec des espèces plus résistantes. Nous sommes labellisés par la Fédération française, nous préservons les zones naturelles, nous retardons la taille des haies pour protéger la biodiversité… L'objectif est clair : devenir plus autonome et plus responsable. Et enfin, il y a la redistribution : avec la Kids Cup, la Juniors Cup, le Jabra Ladies Open, nous essayons de créer un écosystème qui favorise la construction de ce sport, ses talents, ses carrières, d'aider et de mettre le pied à l'étrier. C'est un objectif multifacette dans un souci d'excellence. Quelle est la source de revenus d'un tournoi féminin ? J. B. - Notre source de revenus essentielle, ce sont nos partenaires. La qualité de notre relation et de leur « ROI » en fonction de leurs objectifs est donc essentielle aussi. Cela passe par la performance bien sûr de notre modèle - en particulier de gestion des coûts - mais aussi par notre dynamique et notre créativité pour offrir un événement unique ! D'autant que je rappelle qu'on est, avec le Chevron Championship, le seul Majeur qui n'a pas de tournoi masculin. Donc on ne peut pas s'appuyer sur ce fameux système des vases communicants. Notre capacité de redistribution dépend donc bien de la dynamique de croissance de nos revenus et de la rigueur de notre gestion… c'est le quotidien de tous ici. Comment faire progresser le Jabra ? F. R. - On peut y arriver. Avec Amélie (Bourdin, la directrice de l'Evian Championship) et Jacques, nous allons en discuter avec le LPGA puis le LET pour que notre tournoi qualificatif puisse délivrer trois places qualificatives pour le Majeur. L'idée, c'est continuer à se développer et pas stagner. Comme l'a dit Jacques, on ne se contente pas d'avoir des joueuses qui tapent bien dans la balle sur un parcours. Non ! On va essayer de les pousser, de les aider. Je préfère accueillir une joueuse qui se qualifie en quatre tours sur un parcours compliqué comme celui d'Evian plutôt que de qualifier quelqu'un qui aurait gagné un tournoi en trois tours un peu gadgétisés. Est-ce que ce ne sont pas les valeurs que vous conservez depuis près de trente ans maintenant qui finalement font vivre la flamme chez vos sponsors ? F. R. - C'est un ensemble. D'abord il faut délivrer ce que l'on promet. Et le premier critère pour un sponsor comme Jacques l'évoque c'est le « retour ». Mais aujourd'hui la qualité de notre relation avec nos sponsors et la symbiose de nos systèmes de valeur nous permet d'aller au-delà… Si je prends notre sponsor titre du tournoi, Amundi, par exemple. Je leur ai parlé des jeunes. Aujourd'hui, il y a The Amundi Kids Cup, The Amundi Juniors Cup… ils ont eux-mêmes décidé d'avoir une Team Amundi. Ils n'étaient obligés de rien. Là, on a fait fantastiquement notre travail parce qu'Amundi n'est pas juste un sponsor qui attend d'avoir des retombées d'images ou des audiences. On est sorti de ça. Et c'est le cas avec tous nos partenaires historiques majeurs, au premier rang desquels Rolex par exemple… Je peux vous avouer que chaque fois que je fais le « vendeur de yaourts », c'est le chapitre redistribution qui passionne tous nos partenaires et les institutions. C'est au-delà de développer de la notoriété. C'est cette volonté d'œuvrer à quelque chose, ensemble.


Le Figaro
31 minutes ago
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Evian Champ. : Derrière leur leader, les Françaises en quête de sommets
Dans le sillage de Céline Boutier, lauréate en 2023, Pauline Roussin-Bouchard, Perrine Delacour et la rookie Nastasia Nadaud vont tenter de briller en Haute-Savoie. Cette saison, trois joueuses françaises sont qualifiées par le ranking, ce n'était pas toujours le cas avant », se félicite Jacques Bungert le vice-président de The Amundi Evian Championship. Céline Boutier, Pauline Roussin-Bouchard et Perrine Delacour ont gagné leur place. Seule Nastasia Nadaud a bénéficié d'une invitation. À 31 ans, l'incontournable Boutier, actuelle 17e mondiale, se pré sente encore comme la chef de file des Bleues. À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf Il y a deux ans, elle décrochait le graal en Haute-Savoie. Le 30 juillet 2023 res tera une date à marquer d'une pierre blanche pour le golf français. La native de Clamart devenait la première Française depuis Patricia Meunier-Lebouc en 2003 à remporter un Majeur et la première à s'imposer à domicile dans le grand rendez-vous estival du golf féminin. La Texane d'adoption triomphait avec six coups d'avance sur ses poursuivantes, la plus grande marge pour une lauréate depuis que le tournoi est devenu Majeur en 2013. Publicité Une année 2023 exceptionnelle Pas facile d'enchaîner et de confirmer après une année 2023 exceptionnelle couronnée par quatre victoires. La leader des Bleues n'a pas gagné en 2024 sur le LPGA, où elle s'est classée 26e de la Money List, et n'a pas non plus décroché une médaille aux Jeux de Paris au Golf National (elle était pourtant en tête après un tour, NDLR) La droitière formée au Paris Country Club, qui avait pris la 39e place l'an dernier en défendant son titre, n'a pas non plus encore soulevé un trophée en 2025, mais a signé quatre tops 10, dont une deuxième place au Mizuho Americas Open en mai, puis une 4e au Meijer Classic en juin. Dans les Majeurs, ça coince, en revanche, avec deux cuts ratés sur les trois premiers de la saison et une modeste 45e place à l'US Open… À Évian et à l'Open britannique (du 30 juillet au 3 août), la joueuse entraînée par Cameron McCormick (coach historique de Jordan Spieth) a une opportunité de rejouer les premiers rôles, elle qui a été à une portée de drive de la place de numéro 1 mondiale en début de saison dernière. Installée aux États-Unis depuis plus de dix ans, la leader du golf français revient toujours avec plaisir dans son pays natal et sur un parcours qu'elle a mis du temps à dompter. À lire aussi Golf: Céline Boutier, dame de fers Pauline Roussin-Bouchard s'élance de son côté pour son cinquième Evian Championship. Après avoir récupéré sa carte sur le LPGA Tour fin 2024, la jeune Varoise de 25 ans a connu un début de saison délicat, avant de monter en puissance ces dernières semaines (voir page 42). De quoi espérer faire mieux qu'une 38e place en 2021, son meilleur classement à ce jour pour l'ancienne numéro 1 mondiale amateur ? Également familière du Grand Chelem haut-savoyard, Perrine Delacour dispute de son côté son septième Amundi Evian Championship. Elle le doit à sa 15e place l'an passé sur le LET (Circuit européen). Classée 49e de la dernière édition, la Picarde était dans le coup pour la victoire en 2022 avant de craquer lors de l'ultime tour avec une lourde carte de 79 (+ 8). Après ne pas avoir gardé sa carte sur le circuit américain, la 124e mondiale s'est parfaitement relancée sur le LET ces derniers mois. Actuelle 8e du ranking du classement européen, elle confirme son retour en forme. Moins d'un an après son premier titre décroché en play-offs en Suède au Dormy Open, Delacour s'est imposée en Afrique du Sud en avril à l'Investec SA Women's Open. De quoi aborder l'Evian Championship avec une certaine confiance. Seule joueuse tricolore invitée, Nastasia Nadaud s'apprête à disputer à 20 ans son premier tournoi majeur. Seule joueuse tricolore invitée : Nastasia Nadaud. La joueuse de 20 ans s'apprête à disputer son premier tournoi majeur. Sa wild card n'est pas tombée par hasard, car les critères du tournoi sont stricts. L'actuelle 175e mondiale et 13e du classement européen, avait achevé l'année 2024 au 23e rang du LET. Alors qu'elle est encore amateur, elle a remporté son premier tournoi pro en Suède, en 2022, sur le LETAS (2e division européenne). L'année suivante, alors âgée de 18 ans, elle a dé cidé de passer pro sans effectuer un cursus universitaire aux États-Unis comme Céline Boutier ou Pauline Roussin-Bouchard. Et depuis deux ans, elle progresse. La joueuse du Golf Club Aix-les-Bains 1895 a pris la deuxième place en Belgique du Hulencourt Women's Open le 15 juin. Si la native de Chambéry avait obtenu de nombreux tops 10 l'an dernier, c'est la première fois qu'elle est montée sur un podium d'une épreuve de la première division européenne. Très régulière, la Savoyarde n'a manqué qu'un seul cut cette saison sur le LET en 14 départs. Place à la cour des très grandes.