
Critique de l'album Swag de Justin Bieber
Les premières écoutes de cet album surprise donnent l'impression que celui-ci n'a pas bénéficié de promotion pour la simple raison qu'il fallait qu'il sorte le plus vite possible. Jeudi, des affiches de l'album sont apparues dans plusieurs grandes villes pour annoncer le retour imminent de l'enfant chéri de la pop. Le lendemain, nous voilà déjà avec un nouvel album entre les mains.
La curiosité de voir ce sur quoi Justin Bieber a travaillé ces quatre dernières années a laissé place à beaucoup de déception : bien que certaines idées soient bonnes et bien que l'on y retrouve parfois la griffe pop-R&B accrocheuse de Justin Bieber, tout indique que Swag ne laissera pas sa marque.
Cet album fait référence à plusieurs récents moments de la vie de Justin Bieber devenus des mèmes viraux, mais aussi à sa relation amoureuse qui est particulièrement scrutée ces temps-ci et à sa santé mentale chancelante.
Tous ces thèmes vivent dans le moment présent et pourraient perdre de leur importance s'ils n'étaient pas abordés tout de suite. Alors l'artiste n'a pas attendu pour nous dévoiler ce nouvel album… même s'il aurait peut-être dû.
Le titre de l'album, Swag, fait référence à ce terme qu'il a popularisé au début des années 2010 dans sa chanson Boyfriend, un de ses plus gros succès. La chanson du même nom sur l'album (avec Cash Cobain et Eddie Benjamin) est l'une des (rares) réussites de cette septième proposition. Le plus souvent, Swag est fade. Et comme pour confirmer qu'il aurait bénéficié de plus de travail, certaines pièces présentent un certain potentiel, mais tombent assez vite à plat.
La production enterre souvent sa voix. Pourtant, une pièce comme Things You Do rappelle que Justin Bieber est encore un chanteur d'exception. Glory Voice Memo le prouve de nouveau un peu plus tard : sans artifice et brute, la très courte pièce sonne exactement comme son nom l'indique, soit un enregistrement vocal sur un téléphone.
Zuma House, simple ballade acoustique, elle aussi enregistrée sur le vif, sans production ajoutée, est à la fois une autre démonstration du talent pur de Bieber et un autre indice que l'album est paru trop tôt et qu'il aurait bénéficié de plus de travail. Plusieurs chansons se concluent abruptement, comme des ébauches qu'on aurait laissées inachevées.
Paparazzi et culture pop
Alors que chaque semaine, des rumeurs de séparation surgissent, Justin Bieber prend bien soin de faire taire les mauvaises langues en rendant souvent hommage à sa femme, Hailey. Go Baby est une ode à son talent de femme d'affaires. Walking Away est une promesse de ne jamais la quitter, même lorsque les temps sont durs.
Extrait de Walking Away, de Justin Bieber
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Devotion, en duo avec Dijon, est probablement l'une des chansons plus appréciables du disque. Dénuée de cette surproduction qui rend beaucoup des autres chansons chaotiques, celle-ci est épurée, groovy, entraînante. Comme sur certaines autres (dont l'amusante et grivoise Sweet Spot, avec Sexyy Red), il est question de sexe, Justin et le talentueux Dijon mentionnant sans censure leur vénération pour l'être aimé.
Butterflies débute avec des extraits d'interactions avec des paparazzis. Ces moments souvent filmés où l'on voit Bieber sermonner des photographes qui le harcèlent sont devenus viraux sur les réseaux sociaux. L'artiste en a extrait plusieurs pour les parsemer dans son album.
Standing on Business (qui n'est pas une chanson, mais plutôt un extrait audio suivi d'une conversation), par exemple, reprend dans son titre des mots qu'il avait utilisés pour expliquer à un paparazzi qu'il bâtit de grandes choses et n'a pas de temps à perdre.
Devenue un mème, cette phrase a été judicieusement reprise par le chanteur, qui la cite dans la chanson Butterflies également. Comme pour se réapproprier ces moments d'émotions desquels l'internet se délecte sans grande compassion, Justin Bieber les réutilise à bon escient.
Santé mentale et Dieu
Le thème est récurrent : Therapy Session, dans laquelle il s'ouvre sur sa santé mentale, aborde son état d'esprit face au fait d'être constamment poursuivi par des paparazzis. La conversation que l'on entend (il ne s'agit pas d'une chanson non plus) permet de comprendre qu'il a l'impression de perdre la tête alors que le monde extérieur le tyrannise.
Composé de 21 chansons (mais d'une durée de 54 minutes seulement), Swag comporte plusieurs titres dont on aurait pu se passer sans problème.
L'album se conclut sur un sermon chanté du pasteur Marvin Winans, qui semble avoir été capté directement à l'église. La foi de Justin Bieber est souvent mise de l'avant dans ses récents albums. Ici, après avoir abordé tant de ses afflictions, il semble logique qu'il termine en réitérant sa confiance en Dieu.
Après quatre années d'attente depuis le disque précédent, les admirateurs de Justin Bieber auraient probablement préféré patienter encore un peu et recevoir un album plus abouti, moins brouillon.
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3 days ago
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Où est passé l'esprit du Live Aid ?
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5 days ago
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Critique de l'album Swag de Justin Bieber
Sorti sans préavis et dans l'urgence, le septième album de Justin Bieber, Swag, aurait mérité de mijoter encore un peu avant de voir le jour. Les premières écoutes de cet album surprise donnent l'impression que celui-ci n'a pas bénéficié de promotion pour la simple raison qu'il fallait qu'il sorte le plus vite possible. Jeudi, des affiches de l'album sont apparues dans plusieurs grandes villes pour annoncer le retour imminent de l'enfant chéri de la pop. Le lendemain, nous voilà déjà avec un nouvel album entre les mains. La curiosité de voir ce sur quoi Justin Bieber a travaillé ces quatre dernières années a laissé place à beaucoup de déception : bien que certaines idées soient bonnes et bien que l'on y retrouve parfois la griffe pop-R&B accrocheuse de Justin Bieber, tout indique que Swag ne laissera pas sa marque. Cet album fait référence à plusieurs récents moments de la vie de Justin Bieber devenus des mèmes viraux, mais aussi à sa relation amoureuse qui est particulièrement scrutée ces temps-ci et à sa santé mentale chancelante. Tous ces thèmes vivent dans le moment présent et pourraient perdre de leur importance s'ils n'étaient pas abordés tout de suite. Alors l'artiste n'a pas attendu pour nous dévoiler ce nouvel album… même s'il aurait peut-être dû. Le titre de l'album, Swag, fait référence à ce terme qu'il a popularisé au début des années 2010 dans sa chanson Boyfriend, un de ses plus gros succès. La chanson du même nom sur l'album (avec Cash Cobain et Eddie Benjamin) est l'une des (rares) réussites de cette septième proposition. Le plus souvent, Swag est fade. Et comme pour confirmer qu'il aurait bénéficié de plus de travail, certaines pièces présentent un certain potentiel, mais tombent assez vite à plat. La production enterre souvent sa voix. Pourtant, une pièce comme Things You Do rappelle que Justin Bieber est encore un chanteur d'exception. Glory Voice Memo le prouve de nouveau un peu plus tard : sans artifice et brute, la très courte pièce sonne exactement comme son nom l'indique, soit un enregistrement vocal sur un téléphone. Zuma House, simple ballade acoustique, elle aussi enregistrée sur le vif, sans production ajoutée, est à la fois une autre démonstration du talent pur de Bieber et un autre indice que l'album est paru trop tôt et qu'il aurait bénéficié de plus de travail. Plusieurs chansons se concluent abruptement, comme des ébauches qu'on aurait laissées inachevées. Paparazzi et culture pop Alors que chaque semaine, des rumeurs de séparation surgissent, Justin Bieber prend bien soin de faire taire les mauvaises langues en rendant souvent hommage à sa femme, Hailey. Go Baby est une ode à son talent de femme d'affaires. Walking Away est une promesse de ne jamais la quitter, même lorsque les temps sont durs. Extrait de Walking Away, de Justin Bieber Video Player is loading. Play Video Play Skip Backward Skip Forward Mute Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Fullscreen This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Comme sur certaines autres (dont l'amusante et grivoise Sweet Spot, avec Sexyy Red), il est question de sexe, Justin et le talentueux Dijon mentionnant sans censure leur vénération pour l'être aimé. Butterflies débute avec des extraits d'interactions avec des paparazzis. Ces moments souvent filmés où l'on voit Bieber sermonner des photographes qui le harcèlent sont devenus viraux sur les réseaux sociaux. L'artiste en a extrait plusieurs pour les parsemer dans son album. Standing on Business (qui n'est pas une chanson, mais plutôt un extrait audio suivi d'une conversation), par exemple, reprend dans son titre des mots qu'il avait utilisés pour expliquer à un paparazzi qu'il bâtit de grandes choses et n'a pas de temps à perdre. Devenue un mème, cette phrase a été judicieusement reprise par le chanteur, qui la cite dans la chanson Butterflies également. Comme pour se réapproprier ces moments d'émotions desquels l'internet se délecte sans grande compassion, Justin Bieber les réutilise à bon escient. Santé mentale et Dieu Le thème est récurrent : Therapy Session, dans laquelle il s'ouvre sur sa santé mentale, aborde son état d'esprit face au fait d'être constamment poursuivi par des paparazzis. La conversation que l'on entend (il ne s'agit pas d'une chanson non plus) permet de comprendre qu'il a l'impression de perdre la tête alors que le monde extérieur le tyrannise. Composé de 21 chansons (mais d'une durée de 54 minutes seulement), Swag comporte plusieurs titres dont on aurait pu se passer sans problème. L'album se conclut sur un sermon chanté du pasteur Marvin Winans, qui semble avoir été capté directement à l'église. La foi de Justin Bieber est souvent mise de l'avant dans ses récents albums. Ici, après avoir abordé tant de ses afflictions, il semble logique qu'il termine en réitérant sa confiance en Dieu. Après quatre années d'attente depuis le disque précédent, les admirateurs de Justin Bieber auraient probablement préféré patienter encore un peu et recevoir un album plus abouti, moins brouillon.