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« Comme si on était en pré-saison » : le PSG peut-il utiliser la L1 pour comme matches de préparation ?

« Comme si on était en pré-saison » : le PSG peut-il utiliser la L1 pour comme matches de préparation ?

L'Équipe18 hours ago
Le PSG poursuit sa préparation en Ligue 1, dimanche soir, à Nantes, où ses faibles ressources athlétiques du moment pourraient être bousculées. Le vrai Paris risque d'attendre le retour de la Ligue des champions, mi-septembre.
Ils ont conquis l'Europe et parcouru le monde, mais il est l'heure, désormais, de rentrer à la maison et de retrouver la Ligue 1, leur royaume le plus constant et le plus ancien : près de trois mois après leur victoire en finale de la Coupe de France, le 24 mai, face à Reims (3-0), les joueurs du PSG sont de retour sur le sol français. Auréolés de leurs couronnes, les revoilà à Nantes, en clôture de la première journée de Ligue 1, après un exil historique de neuf rencontres de compétition à l'étranger, de la finale de la Ligue des champions, le 31 mai, face à l'Inter Milan (5-0), jusqu'à la Supercoupe mercredi face à Tottenham (2-2, 4-3 aux t.a.b.), en passant par l'odyssée de sept matches de la Coupe du monde des clubs, aux États-Unis.
La sensation que le soleil ne se couche jamais sur une saison de football est une réalité : l'été dernier, Paris avait repris l'entraînement le 14 juillet 2024, et aura disputé son dernier match de compétition le 13 juillet 2025, face à Chelsea (0-3) à New York, 364 jours plus tard. En comparaison, la saison 2025-2026 sera mécaniquement plus courte d'une quinzaine de jours, puisque les Parisiens ont repris l'entraînement le 6 août, après trois semaines de vacances, et que ceux d'entre eux qui disputeraient la finale de la Coupe du monde étireraient leur saison jusqu'au 19 juillet.
Un nouveau tireur de penalty après les échecs de Vitinha ?
« Jusqu'à début septembre, on va se préparer »
Ousmane Dembélé, attaquant du PSG
Dans ces conditions, à quoi peuvent ressembler les premiers pas du PSG dans l'été, après six jours de préparation ? La Supercoupe a répondu : sur le plan du jeu, à pas grand-chose, ce qui est presque rassurant. Longtemps, les joueurs revenaient à l'entraînement avec quelques kilos en trop qu'ils allaient perdre dans un long stage de préparation avec footing en K-way avant le petit déjeuner, dans un lourd cycle foncier qui leur permettrait de traverser l'automne sans flancher. Mais les méthodes d'entraînement ont évolué et la préparation athlétique a souvent lieu avec le ballon, désormais, pendant que les joueurs suivent des programmes avant la reprise : ceux du PSG ont reçu un programme particulier à observer dix jours avant les retrouvailles.
Mais ce qui reste constant, c'est la nécessité d'une réathlétisation en début de saison, à travers l'entraînement ou les matches. Et ce qui est nouveau, pour le PSG, cette saison, est d'effectuer cette préparation en compétition. Après six jours d'entraînement, Paris est parvenu à gagner un match qu'il n'était pas vraiment en état de jouer, et la séquence du mois d'août est assez simple : après Tottenham, mercredi, Nantes, dimanche soir, Angers, vendredi prochain, le PSG ira à Toulouse et aura bouclé une période de quatre matches en dix-huit jours, avant une trêve internationale qui dispersera l'essentiel de l'effectif. « Jusqu'à début septembre, on va se préparer, avouait Ousmane Dembélé, mercredi soir, à Udine. Il y a Nantes, Angers ensuite : ce sont des matches officiels, mais le mois d'août c'est fait pour se préparer, c'est comme si on était en pré-saison. »
La gestion des temps de jeu à surveiller
Ainsi Paris entame-t-il un stage en Ligue 1, avec une obligation de résultats qui ne s'attache pas, d'ordinaire, aux matches de préparation, et qui poussera à observer les éventuels progrès parisiens et la gestion des temps de jeu par Luis Enrique : la saison dernière, dans un contexte de préparation plus classique, il avait titularisé seize joueurs différents au cours des deux premières journées. On peut imaginer qu'il va faire tourner dès aujourd'hui et qu'il y a peut être une chance qu'on assiste aux débuts de Zabarnyi. Pour le reste, on saura s'il veut préparer ses titulaires en priorité ou s'il veut 20 joueurs au niveau de forme comparable. Samedi, à Poissy, l'entraîneur parisien a répété ce qu'il avait esquissé à Udine : pour des joueurs à court de préparation, le déficit à la reprise n'est pas seulement athlétique, mais également technique.
Luis Enrique n'est pas rassasié
Et avec moins de jambes, Paris essayera de montrer autant de coeur que dans le Frioul : « La condition physique est importante, mais pour moi, la condition mentale l'est encore plus, souligne l'Asturien. J'aime la manière dont l'équipe s'est battue, mercredi, avec peu d'entraînement. Ce que nous voulons maintenant, c'est retrouver le feeling avec le ballon. On va le retrouver au fur et à mesure des entraînements. » Mais Nantes, dimanche soir, proposera un peu plus qu'une séance d'entraînement en conditions réelles. Peu d'équipes joueront, cette saison, contre un PSG qui n'est pas prêt, et celle-ci sait comment s'y prendre puis qu'elle n'avait pas perdu contre les Parisiens (1-1, 1-1), la saison dernière.
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