South Park : l'épisode se moquant de Donald Trump bat un record d'audience aux États-Unis
South Park n'a pas fini de faire parler. Pour le lancement de sa 27e saison, ce mercredi 23 juillet outre-Atlantique, la série animée s'est payé la tête de Donald Trump. Au fil de l'épisode intitulé «Sermon on the mount» (Sermon sur la montagne, NLDR), le président des États-Unis était notamment mis en scène en train de supplier Satan de coucher avec lui, mais le diable repousse ses avances, car son pénis est trop petit.
Même si cet humour ne fait pas forcément l'unanimité, l'épisode est un franc succès, comme le rapportent nos confrères de CNN. Selon les données qu'ils ont reçues de Paramount, l'épisode accumule plus de 5,9 millions de téléspectateurs, en additionnant les chiffres d'audience de la chaîne Comedy Central et ceux du service de streaming Paramount+. Ce score est le meilleur obtenu pour le lancement d'une saison depuis 2022, et un record pour tous les épisodes de South Park confondus depuis 1999.
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La Maison Blanche n'avait pas manqué de réagir à la sortie de l'épisode. «Cette série n'est plus pertinente depuis plus de 20 ans et se maintient à grand-peine avec des idées sans inspiration dans une tentative désespérée d'attirer l'attention», a commenté une porte-parole, Taylor Rogers. «Le président Trump a tenu plus de promesses en seulement six mois que n'importe quel autre président dans l'histoire de notre pays, et aucune série de quatrième ordre ne peut compromettre la série de succès du président Trump.»
De leur côté, les créateurs de la série ne déméritent pas, comme le rapporte The Guardian . Invités à la fameuse Comic Con (convention pour les fans de comics) Matt Stone et Trey Parker ont réagi aux commentaires de la Maison Blanche. «Nous sommes profondément désolés», a lancé Trey Parker, avant de lancer un regard vide vers une caméra présente à l'évènement. Les deux hommes continuent sur leur lancée : dans le prochain épisode de cette saison, ce sera au tour de Charlie Kirk, influenceur politique et grand fan de Trump, de se voir tourné en ridicule.
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5 hours ago
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Polémique Sydney Sweeney : l'affiliation de l'actrice au parti républicain révélée
La jeune femme de 27 ans est au cœur d'une polémique, étant l'égérie de la dernière publicité d'American Eagle jugée raciste par ses détracteurs. Interrogé ce dimanche 3 août, Donald Trump, a apporté son soutien à l'actrice. Sydney Sweeney est affiliée au parti républicain. En pleine polémique après la sortie la semaine dernière d'une campagne publicitaire de la marque américaine American Eagle, où l'actrice de 27 ans déclarait avoir «de bons gènes», son affiliation au parti de Donald Trump a été révélée dimanche par le Guardian, qui l'a constaté dans des documents publics. La star d'Euphoria et du White Lotus, originaire de Spokane dans l'État de Washington, s'est inscrite sur les listes électorales de Floride le 14 juin 2024, peu de temps après avoir acheté une villa dans les îles Keys. Elle avait alors indiqué son affiliation au parti républicain. Cette inscription intervenait deux semaines après la condamnation de Donald Trump à New York pour falsification de 34 documents comptables (destinée à dissimuler un paiement à l'actrice pornographique Stormy Daniels), et quelques mois avant son retour à la Maison Blanche. Publicité «Des gènes exceptionnels» La révélation des préférences politiques de Sydney Sweeney est devenue virale sur les réseaux sociaux samedi avant d'être reprise par la presse. L'actrice américaine n'a pas réagi à la révélation de son orientation politique, tout comme elle ne s'est toujours pas exprimée sur la polémique qui gonfle après la publication de la nouvelle campagne publicitaire d'American Eagle. Cette dernière s'articule sur la consonance entre «jeans» et «gènes», dont la prononciation est quasi identique en anglais. Dans les extraits, il est affirmé que «Sydney Sweeney a des gènes exceptionnels», affirmation qu'elle répète elle-même. Dans une vidéo, le mot «gènes» est barré et remplacé par «jeans» et dans une autre, la blonde aux yeux bleus regarde la caméra et déclare que la composition de son corps «est déterminée par… ses gènes». «Les gènes se transmettent des parents à leurs enfants et déterminent souvent des traits comme la couleur des cheveux, la personnalité et même la couleur des yeux. Mon jean est bleu», énonce-t-elle dans un extrait. «Sa publicité est fantastique» Rapidement, la campagne a été visée par des accusations de racisme, notamment parce qu'elle reprend, selon des internautes, les théories eugénistes et suprémacistes blanches. Dans un communiqué publié vendredi dernier, American Eagle a affirmé que «La campagne 'Sydney Sweeney Has Great Jeans' était et est toujours à propos des jeans. Ses jeans. Son histoire.» Donald Trump, interrogé ce dimanche 3 août au sujet de la publicité, a apporté son soutien à l'actrice. «Si Sydney Sweeney est inscrite au Parti Républicain, je pense que sa publicité est fantastique», a-t-il blagué. Il a plus tard déclaré sur sa plateforme Truth Social : «Sydney Sweeney, une républicaine encartée, a la publicité la plus 'BRÛLANTE' du moment». Selon lui, grâce à cette campagne, les jeans de la marque «se vendent comme des petits pains». À lire aussi Pourquoi Donald Trump est-il obsédé par les «bons» et les «mauvais» gènes ? Il ne s'agit pas de la première polémique autour des préférences politiques de l'actrice. En 2023, Sydney Sweeney avait été la cible de diverses critiques après la publication de clichés pris pendant la fête d'anniversaire de sa mère. On y voyait plusieurs invités portant des casquettes rouges avec le slogan «Make Sixty Great Again», qui reprenait le célèbre «Make America Great Again» (MAGA) de Donald Trump. L'actrice avait fini par demander au public de «cesser de faire des suppositions» et précisé qu'une «célébration innocente s'était transformée en déclaration politique absurde, ce qui n'était pas le but».
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Jonathan Kaplan, producteur et réalisateur de New York, Unité Spéciale et Urgences, est mort
À l'origine de quelques-unes des séries les plus célèbres de l'histoire de la télévision, cette figure majeure de l'industrie audiovisuelle américaine s'est battue des années contre un cancer du foie. Urgences, FBI - portés disparus, New York Unité spéciale, Witches of East End, mais aussi des films aussi populaires que Les Accusés (1988), grâce auquel Jodie Foster s'est vue remettre son premier Oscar, Truck Turner, emblème de la Blaxploitation, ou Violences sur la ville, avec Matt Dillon dans l'un de ses premiers grands rôles... Jonathan Kaplan, réalisateur et producteur américain né en France à la fin des années 1940, est décédé vendredi 1er août 2025 des suites d'un cancer du foie contre lequel il se battait depuis très longtemps. La nouvelle de sa disparition a été annoncée par sa fille Molly Kaplan dans les colonnes du Hollywood Reporter. « Il était un père attentif et aimant », a écrit la réalisatrice. À lire aussi Friends, Urgences... :les vertus thérapeutiques des séries Publicité Son nom vous est peut-être méconnu. Mais cela n'a guère d'importance. Jonathan Kaplan laisse derrière lui près de 200 épisodes de la série hospitalière Urgences, 65 épisodes de FBI - Portés disparus et d'une dizaine de chapitres de New York Unité spéciale. Selon ses maîtres, Martin Scorcese, Roger Corman, il était un créatif et travailleur hors pair. Selon ses collaborateurs, techniciens, acteurs, il était un producteur et metteur en scène proche des gens et de son travail. «Travailler avec Jonathan Kaplan a été et reste une de mes plus précieuses sources d'inspiration», dira Laura Innes, alias Kerry Weaver, rare femme médecin de la série hospitalière Urgences. D'autant plus rare que dès les années 1990, le personnage assumait son orientation sexuelle. À lire aussi «Ce n'est pas la vraie vie» : Jodie Foster dévoile sa manière de concevoir le métier d'actrice dans «Sept à huit» Par son écriture, sa galerie de personnages, ses comédiens - George Clooney, Julianna Margulies, Noah Wyle... - et son filmage quasi documentaire, Urgences a révolutionné le genre et très largement participé à la montée en puissance de la série comme création originale et pour certaines comme véritable œuvre d'art, sur la scène culturelle internationale.
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«Sexy» contre «perdante» : pourquoi Donald Trump met-il Sydney Sweeney et Taylor Swift dos à dos?
Alors que la publicité de la marque de vêtements American Eagle avec Sydney Sweeney fait polémique depuis plusieurs jours, le président américain a pris la défense de la jeune actrice tout en critiquant la chanteuse Taylor Swift. Sous le feu des critiques depuis sa participation à une campagne publicitaire controversée pour des jeans de la marque American Eagle, Sydney Sweeney peut compter sur un soutien de taille : celui du président américain Donald Trump. Alors que la polémique enfle depuis plusieurs jours, l'actuel locataire de la Maison-Blanche a défendu l'actrice révélée en 2019 dans la série Euphoria via un message partagé ce dimanche 3 août sur son réseau social Truth. «Sydney Sweeney, une républicaine déclarée, a la publicité la plus SEXY qui soit, s'est-il extasié. Les jeans se vendent comme des petits pains. Vas-y Sydney!». La publicité en question a provoqué un véritable tollé à cause de son slogan, «Sydney Sweeney has great jeans» (Sydney Sweeney a de super jeans), jouant explicitement sur les sonorités similaires, en anglais, des mots «jeans» et «genes» (gènes, en français). Depuis son lancement, le 23 juillet dernier, la campagne d'American Eagle est accusée de faire la promotion de l'eugénisme, Sydney Sweeney étant blonde aux yeux bleus, et de mettre en avant la suprématie blanche, note le média américain Today. À lire aussi Pourquoi cette publicité avec Sydney Sweeney qui a des «super jeans» pose problème ? Publicité Sydney Sweeney inscrite sur les listes électorales républicaines La polémique a repris de plus belle ce week-end après les révélations de The Guardian, qui a découvert que Sydney Sweeney s'était inscrite sur les listes électorales du Parti républicain, quelques mois avant la victoire de Donald Trump aux présidentielles de novembre 2024. Une aubaine pour le président des États-Unis, qui surfe sur ce scandale pour alimenter son discours politique. Interpellé par un journaliste sur le tarmac de l'aéroport international de Lehigh Valley, en Pennsylvanie, ce dimanche 3 août, il a encensé l'actrice ainsi que sa campagne publicitaire pour American Eagle. «Si Sydney Sweeney est inscrite au Parti républicain, je pense que sa publicité est fantastique», a-t-il plaisanté, avant d'ajouter, plus sérieusement : «Vous seriez surpris du nombre de personnes qui sont républicaines». Sur son réseau social Truth, Donald Trump a ensuite mêlé à l'affaire une autre célébrité américaine qui n'a pourtant rien à voir avec la controverse : Taylor Swift. Le président des États-Unis ne pardonne pas à la pop star aux 180 millions d'albums vendus d'avoir apporté son soutien à son adversaire démocrate, Kamala Harris, aux dernières élections présidentielles. «Regardez la chanteuse woke Taylor Swift : depuis que j'ai alerté le monde sur ce qu'elle est, en disant sur Truth que je ne la supporte pas (JE LA DÉTESTE !), elle s'est fait huer au Super Bowl et elle n'est PLUS DU TOUT ATTRAYANTE. Le vent a clairement tourné — être woke, c'est pour les perdants, être républicain, c'est ce qu'il faut», s'est emporté Donald Trump sur Truth, mettant ainsi en opposition Taylor Swift, incarnation des valeurs progressistes qu'il exècre, à Sydney Sweeney, érigée en nouvelle figure du courant conservateur aux États-Unis. Les principales intéressées restent pour l'instant silencieuses. Le temps, sans doute, que les esprits s'apaisent.
