
Uruguay, Real Madrid, Portugal... Comme Chelsea à la Coupe du monde des clubs, ils ont été les premiers à remporter une compétition
Copa America : Uruguay (1916)
La première édition de la Copa America a lieu en Argentine en 1916 et réunit quatre pays dans une poule unique : l'Uruguay, l'Argentine, le Brésil et le Chili. Tous les pays s'affrontent et celui qui a le plus de points remporte le tournoi. Vainqueur du Chili (4-0) et du Brésil (2-1), l'Uruguay n'a besoin que d'un match nul face à l'Argentine lors du dernier match pour être sacré. Grâce à un 0-0 face à l'Albiceleste, il remporte la poule avec 5 points, devançant ainsi l'Argentine, le Brésil et le Chili.
Coupe du monde : Uruguay (1930)
La première édition de la Coupe du monde de la FIFA se déroule du 13 au 30 juillet 1930 en Uruguay, pour célébrer le centenaire de l'indépendance du pays. Les treize pays participant à l'épreuve - dont la France - sont tous invités par le gouvernement uruguayen. Cette première édition est un succès populaire et voit le pays hôte l'emporter. Après avoir remporté sa poule devant la Roumanie et le Pérou, l'Uruguay écarte la Yougoslavie en demi-finales (6-1) puis l'Argentine (4-2) en finale. La Celeste remportera une deuxième fois l'épreuve en 1950.
Coupe des clubs champions : Real Madrid (1956)
La première finale de la Coupe des clubs champions européens (ancêtre de la Ligue des champions) voit le Real Madrid s'imposer 4-3 face au Stade de Reims, au Parc des Princes, le 13 juin 1956. Pour en arriver là, les Espagnols ont éliminé auparavant les Suisses du Servette Genève, les Yougoslaves du Partizan Belgrade et les Italiens de l'AC Milan. Les champions de France, eux, ont vaincu les Danois d'Aarhus, les Hongrois de Budapest Vörös et les Écossais d'Hibernian. Alfredo Di Stefano, l'attaquant argentin du Real, sera considéré comme le grand artisan de ce premier succès. Quinze fois vainqueur de l'épreuve, le Real l'avait emporté cinq fois de suite, de 1956 à 1960.
Coupe d'Asie : Corée du Sud (1956)
La première Coupe d'Asie des nations se déroule en 1956, à Hongkong. Elle regroupe les trois vainqueurs des phases de qualification, à savoir Israël, la Corée du Sud et le Sud-Vietnam, ainsi que le pays organisateur. Sur le même modèle que la première Copa America, ces quatre pays s'affrontent dans une poule unique et c'est la Corée du Sud - vainqueure 5-3 du Sud-Vietnam dans le dernier match - qui est sacrée avec cinq points.
Coupe d'Afrique des nations : Egypte (1957)
La première édition de la Coupe d'Afrique des Nations se dispute en 1957 à Karthoum, capitale du Soudan. Quatre sélections y participent mais seulement trois la jouent, car l'Afrique du Sud est disqualifiée avant même de jouer sa demi-finale contre l'Éthiopie, en raison de la politique d'apartheid qu'elle mène dans son pays. Dans l'autre demie, l'Égypte renverse le Soudan (2-1) avant de s'imposer facilement contre l'Éthiopie en finale (4-0).
Coupe des villes de foire : FC Barcelone (1958)
Ancêtre de la Ligue Europa et de la défunte Coupe de l'UEFA, la Coupe des Villes de foire est la deuxième Coupe d'Europe de l'histoire du football, la plus prestigieuse après la Coupe d'Europe des clubs champions. Elle est réservée, lors de sa création, aux villes accueillant des grandes foires internationales et sa première édition a la particularité de se disputer sur trois ans, entre 1955 et 1958.
Douze équipes y participent et le FC Barcelone en devient le premier gagnant. Vainqueurs en demi-finales de Birmingham City après un (troisième) match d'appui, les Catalans dominent une sélection de Londres en finale (2-2, 0-6). Le FC Barcelone remportera trois fois l'épreuve entre 1958 et 1971, date à laquelle celle-ci est devenue la Coupe de l'UEFA (ou C3). Le Séville FC a remporté sept fois la C3, un record.
Championnat d'Europe des nations : URSS (1960)
En 1960, la compétition s'appelle la Coupe d'Europe des nations. Elle sera rebaptisée Championnat d'Europe des nations en 1968. Ce premier tournoi ne réunit que quatre équipes, sélectionnées après des épreuves qualificatives ayant réuni 17 participants. Qualifiés pour la phase finale, la France, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie et l'URSS s'entendent pour confier l'organisation de la phase finale aux Français, lesquels choisissent Marseille et Paris comme villes hôtes.
En demi-finales, l'URSS bat la Tchécoslovaquie à Marseille (3-0) et la Yougoslavie élimine la France à Paris (5-4), alors que les Bleus ont mené 3-1 puis 4-2. L'Union Soviétique remporte la finale à Paris contre les Yougoslaves (2-1 a.p.), tandis que les Bleus perdent la petite finale à Marseille contre la Tchécoslovaquie (0-2).
Copa Libertadores : Penarol (1960)
Les sept clubs d'Amérique du Sud vainqueurs de leur Championnat respectif (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Paraguay, Uruguay) participent à cette première édition de la Copa Libertadores, l'équivalent de la Coupe des clubs champions européens pour l'Amérique du Sud. L'Équateur, le Pérou et le Venezuela ont décidé de n'envoyer aucun représentant dans le tournoi, qui se déroule du 19 avril au 19 juin 1960. L'Uruguay fait encore honneur à son statut de pionnier puisque c'est le club de Penarol qui devient le premier vainqueur de l'épreuve en battant les Paraguayens du Club Olimpia dans une finale disputée sur un format aller-retour (1-0, 1-1).
Coupe du monde des clubs (ancien format) : Corinthians (2000)
Désireuse d'aller plus loin que la Coupe intercontinentale, qui oppose depuis 1960 - et jusqu'en 2004 - le vainqueur de la Ligue des champions à celui de la Copa Libertadores, la FIFA met sur pied une Coupe du monde des clubs. La première édition, organisée au Brésil, rassemble quatre champions continentaux : Manchester United, le Raja Casablanca (Maroc), le Club Nexaca (Mexique) et le South Melbourne FC (Australie), auxquels il convient d'ajouter trois invités d'honneur (Al-Nassr, le Real Madrid et Vasco da Gama) et le Corinthians, représentant du pays hôte en sa qualité de champion national. C'est justement le Timao qui remporte la compétition, après une victoire aux tirs au but contre Vasco da Gama en finale (0-0, 4-3 aux t.a.b.). Le format de ce tournoi évoluera par la suite. Avant de prendre une autre dimension en 2025, sous l'impulsion de Gianni Infantino.
Ligue des nations : Portugal (2019)
Créée par l'UEFA, la Ligue des nations est destinée à remplacer les matches amicaux, qui ont perdu de leur intérêt. Elle se déroule à cheval sur deux saisons et sa première édition a lieu lors de la saison 2018-2019. Les 55 associations européennes qui y participent sont réparties dans quatre divisions et son vainqueur est issu de la Ligue A, la plus forte. Après des phases qualificatives disputées à l'automne, le tournoi final a lieu en juin. C'est ainsi que le Portugal en devient le premier vainqueur en 2019, en dominant les Pays-Bas en finale (1-0). En demies, les Portugais avaient écarté la Suisse (3-1) grâce à un triplé de Cristiano Ronaldo.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes

L'Équipe
3 hours ago
- L'Équipe
Spectateurs, diffusion, engouement... La Coupe du monde de rugby féminin en Angleterre partie pour être la compétition de tous les records
La 10e édition de la Coupe du monde qui débute ce vendredi en Angleterre et s'achèvera le 27 septembre à Twickenham sera la plus grande jamais organisée. Avec l'ambition de faire basculer le rugby féminin dans une autre dimension. Il reste des places à vendre. Pas pour la finale à Twickenham déjà à guichets fermés, prise d'assaut par le public anglais qui a anticipé la présence des Red Roses le 27 septembre prochain et qui permettra au rugby féminin de battre le record détenu par le Stade de France à l'occasion du tournoi à 7 des JO de Paris. Les rencontres des Anglaises affichent d'ailleurs complet à commencer par celle au Stadium of Light de Sunderland (48 000 places) pour le match d'ouverture ce vendredi soir (20h30) face aux États-Unis. Avant même que cette dixième Coupe du monde ne démarre, les records tombent. Ce sera la première à seize équipes (12 en Nouvelle-Zélande en 2021) et une représentation de tous les continents avec la première participation du Brésil. Elle se disputera dans huit villes, donc huit stades (contre trois il y a trois ans) dans lesquels les équipes engagées tourneront afin que l'ensemble du pays puisse profiter de l'événement. « 95 % de la population se trouve à moins de deux heures de trajet d'un des stades », insiste Sarah Massey, la directrice générale du tournoi. Nos favorites pour la Coupe du monde en Angleterre 375 000 billets ont été vendus sur 470 000 places disponibles, c'est trois fois plus que lors de la dernière édition. Les ventes de billets, d'hospitalités et de sponsoring ont explosé par rapport à l'édition précédente pour faire du rugby féminin un véritable enjeu commercial. Voilà pour les grandes lignes d'une Coupe du monde qui se voit comme un tournant pour le rugby féminin. Le modèle du football féminin L'Angleterre entend bien réaliser avec le rugby ce qu'elle est parvenue à faire avec le football féminin. Lancé en 2017, le plan de développement du football féminin a abouti à deux titres de championne d'Europe des Lionesses (2022 et 2025), une finale de Coupe du monde perdue face à l'Espagne (0-1, en 2023) et le titre d'Arsenal en Ligue des champions cette année. Les Red Roses, elles ne partent pas avec un palmarès vierge. Elles sont les incontestables numéros 1 mondiales et archi-favorites pour un troisième titre après ceux de 1994 et 2014. Manae Feleu, la co-capitaine des Bleues étudiante en médecine Et elles doivent également être des locomotives pour le développement de la pratique des femmes grâce à un plan d'action mené par World Rugby avec le soutien du gouvernement britannique : mobilisation médiatique (diffusion sur la BBC, énormes investissements sur les réseaux sociaux), investissements dans les infrastructures, développement de l'encadrement et bien sûr hausse des licenciées - + 9,3 % depuis un an - avec l'objectif de doubler le nombre de pratiquantes pour atteindre les 100 000 en 2027. Évidemment, toutes les nations espèrent profiter de cet élan. L'Australie, organisatrice de la prochaine édition, se met sur les rails. Les États-Unis et l'Afrique du Sud progressent. Les sélections britanniques ont évidemment marqué la compétition depuis longtemps et il suffit de voir la montée en puissance de l'Irlande depuis un an, passée de la 10e à la 5e place, pour s'en rendre compte. Aoife Wafer élue meilleure joueuse du dernier Tournoi des Six Nations et ses coéquipières ont bien l'intention de s'inviter. Les Françaises qui pourraient les affronter en quarts de finale et qui avaient beaucoup souffert pour s'imposer à Belfast au printemps dernier (15-27) sont prévenues. Le stade de Belfast avait rarement été aussi garni pour un match féminin et nombreuses étaient les filles de tous âges dans les tribunes, témoignage d'un intérêt nouveau et grandissant. La France veut surfer sur la dynamique du Mondial Et il y a la France, ambitieuse comme les autres. Sur le plan sportif bien sûr mais aussi en profitant de ce qui se passe outre-Manche avec dans le viseur 100 000 licenciées à l'horizon 2033, plus du double d'aujourd'hui. « On est aussi sur la rampe de lancement, explique Ariane Van Ghelue, en charge du haut niveau féminin à la FFR. On doit tirer profit de la dynamique que cette Coupe du monde va créer pour qu'en France, le rugby s'installe parmi les cinq sports collectifs majeurs avec le football, le hand, le basket et le volley. On est en train d'aligner tout ce qu'il est possible d'aligner avec le nouveau Championnat, la diffusion des matches sur Canal+ etc. » Marine Ménager : « On est persuadées qu'on peut la gagner » Il est vrai que cette année a été charnière avec la mise en place, enfin, d'un Championnat Elite 1 avec une poule unique de dix clubs et l'accord avec Canal+ pour diffuser quelques matches de Championnat (quatre lors de la saison régulière et la finale remportée par le Stade Bordelais face au Stade Toulousain). Le Tournoi des Six Nations a également fait le plein avec deux matches en France à guichets fermés (La Rochelle et Brive), 1,6 million de téléspectateurs en moyenne pour les quatre premiers matches, 2 millions pour l'Angleterre avec une pointe à près de 3 millions. « L'intérêt médiatique est évident, on le voit avec Canal+ et avec TF1 qui retransmet la Coupe du monde, reconnaît Van Ghelue. Et il y a aussi un réel intérêt de partenaires qui veulent aujourd'hui se positionner sur le rugby féminin, ce qui est très nouveau et encourageant ». Aux Bleues d'assumer leur rôle de locomotive.


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
« Un lynchage inacceptable de Chiliens » : affrontements sanglants entre supporters à Buenos Aires
Une centaine de personnes restent placées en garde à vue jeudi en Argentine au lendemain des violents affrontements entre supporters argentins du club de football Independiente et chiliens d'Universidad Chile (l'U) qui ont fait 19 blessés dont deux graves. Le ministère chilien des Affaires étrangères a indiqué que 19 de ses citoyens avaient été hospitalisés et que 101 personnes avaient été arrêtées. Six mineurs ont été remis en liberté. Une source auprès du club d'Independiente a confié à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que « 125 » personnes avaient été arrêtées. « Par miracle, il n'y a pas eu de mort » Après avoir visité l'un des hôpitaux où ont été répartis les blessés, Michael Clark, président du club de l'U, a indiqué qu'il ne restait plus que quatre personnes hospitalisées sur les douze initialement prises en charge, deux étant dans un état grave. « Par miracle il n'y a pas eu de morts », a-t-il dit. Selon des témoins, certaines des blessures ont provoquées par des agressions à l'arme blanche. À voir aussi Face à la « gravité de ce qui s'est passé », le président du Chili, Gabriel Boric, qui dénonce « un lynchage inacceptable de Chiliens », a annoncé jeudi l'envoi en Argentine de son ministre de l'Intérieur, Alvaro Elizalde. « Nous allons protéger les droits de nos citoyens sans préjuger des responsabilités que pourrait établir la justice », a-t-il écrit sur le réseau social X. La rencontre a été arrêtée à la 48e minute en raison d'affrontements dans les tribunes du stade Libertadores de América au sud de Buenos Aires, alors que les deux équipes étaient à égalité 1-1 (victoire de la U 1-0 à l'aller) dans ce match de la Copa Sudamericana, la deuxième compétition sud-américaine de clubs derrière la prestigieuse Copa Libertadores. Les incidents ont commencé lorsque les supporters chiliens ont lancé des projectiles, dont des sièges et une bombe artisanale, vers les tribunes inférieures et latérales où se trouvaient des supporters argentins qui les ont renvoyés, a constaté un journaliste de l'AFP. La FIFA demande des sanctions exemplaires Au milieu du chaos, sans que les forces de sécurité n'interviennent, les supporters argentins ont escaladé la tribune supérieure pour s'en prendre à leurs homologues chiliens. Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des personnes se battant à coups de bâtons ou de matraques. Un supporter - apparemment chilien - a sauté dans le vide depuis la tribune supérieure après avoir été acculé. Selon l'ambassadeur du Chili en Argentine, José Antonio Viera-Gallo, l'homme est hors de danger, un toit ayant amorti sa chute. L'Association nationale de football professionnel (ANFP) chilienne a critiqué jeudi la « passivité » des personnels de sécurité du stade. Le président chilien a pointé « l'irresponsabilité évidente dans l'organisation ». Au moins 650 policiers et agents de sociétés privées devaient assurer la sécurité dans et hors de l'enceinte sportive. « Ils arrachaient des objets des toilettes et les lançaient (...) le début du problème est clair avec un seul public », a déclaré Néstor Grindetti, président d'Independiente. Un spporter chilien tente d'échapper aux fans argentins. REUTERS/Facundo Morales Le ministre de la Sécurité de la province de Buenos Aires, Javier Alonso, a rejeté la responsabilité sur l'organisateur de la compétition, la Confédération sud-américaine de football (Conmebol). « La police a été claire et a dit qu'il fallait suspendre (le match). Il y a une responsabilité dans le retard de la Conmebol à suspendre le match alors qu'il était évident qu'il y avait une attitude très hostile » selon lui de la part des supporters chiliens, a-t-il déclaré à Infobae. « Contrairement à d'autres matchs, il n'y avait pas de cordon d'agents de sécurité privée limitant les actions des visiteurs, ni en direction de la zone inférieure », a-t-il expliqué. La Conmebol a dit jeudi qu'elle « agira avec la plus grande fermeté » pour punir les responsables. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a demandé que « les autorités compétentes imposent des sanctions exemplaires aux auteurs de ces actes terribles ». Une enquête a été ouverte par le parquet argentin. Des inspecteurs procédaient jeudi à l'inspection du stade et ont réclamé les images de vidéosurveillance, a indiqué la source d'Independiente.


L'Équipe
6 hours ago
- L'Équipe
La composition de l'équipe d'Italie face aux Bleues pour leur premier match de la Coupe du monde
Le sélectionneur italien Fabio Roselli a dévoilé la composition de son équipe pour affronter les Bleues samedi (21h15) à Exeter, pour le premier match de la Coupe du monde en Angleterre, avec le retour de blessure de l'arrière Vittoria Ostuni Minuzzi. À l'image des titulaires du XV de France, il n'y a pas eu de surprise dans la composition de l'équipe d'Italie qui affrontera les Bleues samedi soir (21h15) à Exeter, pour le premier match de la poule D. Pour sa première Coupe du monde senior en tant que sélectionneur, après avoir entraîné les U20 italiens en 2018 et 2019, Fabio Roselli a choisi une première ligne composée de Silvia Turani, Vittoria Vecchini et Sara Seye. Avec Sara Tounesi et Giordana Duca en deuxième ligne, et Francesca Sgorbini, Alissa Ranuccini et Elisa Giordano, la capitaine, en troisième ligne. Au milieu de terrain, Sofia Stefan fêtera sa 99e sélection, associée à l'ouvreuse Emma Stevanin. Après une blessure au doigt qui l'a tenue à l'écart durant la préparation à cette Coupe du monde, Vittoria Ostuni Minuzzi retrouve, elle, sa place de numéro 15.