La copie presque parfaite de Cole Palmer face au PSG
Ce n'est pas en s'y prenant ainsi que l'on cultive une image de « gars normal », et la FIFA a plutôt eu le nez creux en choisissant Cole Palmer comme l'un des visages de la Coupe du monde des clubs. Dans chaque ville hôte, au cours des après-midi « quartier libre » octroyés par son entraîneur Enzo Maresca, le milieu offensif de Chelsea a semblé s'étonner d'apercevoir son portrait s'afficher sur les panneaux publicitaires de la compétition. « Pourquoi moi ? », a-t-il demandé après le succès des Blues contre Palmeiras (2-1) en quarts de finale. La réponse est apparue plus qu'évidente, dimanche soir, au terme d'une finale que l'international anglais a éclaboussée de son talent. Un doublé en l'espace de huit minutes (22e, 30e), une passe décisive à l'attention de Joao Pedro pour mettre définitivement au pas les Parisiens et éteindre tout suspense avant même la mi-temps (43e) : Palmer restera le bourreau du PSG, celui qui a sublimé le plan impeccable concocté par Maresca, l'homme des grands rendez-vous pour Chelsea au bout d'une saison pourtant moins aboutie que la précédente. C'est lui, déjà, avec deux passes décisives, qui avait porté son équipe, le 28 mai, face au Betis Séville (4-1) en finale de la Ligue Conférence.
Du haut de ses 27 buts et 15 passes délivrées en 45 apparitions toutes compétitions confondues la saison passée, Palmer avait placé la barre très haut. Il termine celle-ci avec 18 réalisations et 14 offrandes. Sa période de disette, 1 162 minutes sans le moindre but entre le 14 janvier et le 4 mai, a rappelé qu'il restait, à 23 ans, soumis à des périodes moins fastes. « J'ai eu des moments difficiles ces derniers mois, sur et en dehors du terrain », a-t-il reconnu aux États-Unis.
Maresca l'a soutenu dans les moments de doute
À de maintes reprises, Palmer a eu la sensation de laisser tomber son équipe. Cible des critiques sur les réseaux sociaux, il s'est nourri de cette frustration pour revenir plus fort, soutenu par ses équipiers, Tosin Adarabioyo notamment, vers lequel il s'était spontanément dirigé après avoir marqué son premier but dans la Coupe du monde des clubs, face à Palmeiras : « Il a toujours été là pour moi, il m'a beaucoup aidé. » Maresca non plus ne l'a pas abandonné, convaincu que le talent de Palmer ne s'était pas évaporé : « Il est malheureux quand il ne marque pas parce que c'est quelqu'un qui veut aider l'équipe et le club. Mais il a toujours été le même au quotidien, aux entraînements, il a toujours travaillé dur. »
Au soir d'une victoire face à Newcastle (2-1, le 27 octobre), durant laquelle Palmer avait marqué et délivré une ouverture de 60 mètres sur le deuxième but des Blues, le manager italien avait aussi dit de lui : « C'est la raison pour laquelle les gens paient (pour aller au stade). » Dimanche, sa prestation - qui aurait pu être illuminée d'un troisième but s'il s'était montré plus précis (8e) - a semblé marquer un retour à l'ordinaire pour ce joueur talentueux et précoce, sur lequel Chelsea avait investi 47 millions d'euros pour le faire venir de Manchester City en septembre 2023.
Sa valeur est aujourd'hui estimée à 120 millions d'euros et sa présence dans les 30 nommés au Ballon d'Or ne fait guère de doute après son récital livré face au PSG. A priori, il en faudra plus pour le changer. Dans son esprit, Palmer reste ce gamin qui, à 15 ans, avait écrit un message à Eden Hazard - alors à Chelsea - pour lui déclarer son admiration, sans se douter que huit ans plus tard, il hériterait à son tour du n°10 des Blues pour les mener au succès.
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