En Alaska, Trump et Poutine pourraient recevoir un accueil glacial
États-Unis
Guerre en Ukraine
Habitué à jouer le rôle de 'carrefour diplomatique', l'État américain, où se tiendra la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine vendredi 15 août, a longtemps entretenu des liens étroits avec la Russie. Toutefois, la guerre en Ukraine a entamé la russophilie des Alaskiens, raconte 'The New York Times'. La cathédrale orthodoxe russe Saint-Innocent, à Anchorage, en Alaska, aux États-Unis, le 11 août 2025. Photo Kerry Tasker/REUTERS
Vladimir Poutine pourrait bien recevoir un accueil frisquet en Alaska. L'État américain, qui a longtemps cherché à étoffer ses liens avec la Russie, voire à les célébrer, ne voit plus en effet d'un aussi bon œil son voisin situé de l'autre côté de la mer de Béring.
Donald Trump a déclaré vendredi [8 août] qu'il rencontrerait Vladimir Poutine le 15 août en Alaska en vue de conclure un accord mettant un terme à la guerre en Ukraine. Trump avait laissé entendre précédemment qu'un accord de paix entre l'Ukraine et la Russie pourrait prévoir un 'échange de territoires', et donc que les États-Unis pourraient se joindre à la Russie pour obliger l'Ukraine à céder définitivement une partie de son territoire.
David Ramseur, qui fut l'assistant de deux anciens gouverneurs d'Alaska, Tony Knowles et Steve Cowper, juge le contexte de cette rencontre pour le moins épineux, compte tenu de l'effilochage des 'affinités' historiques entre Russes et Alaskiens depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
'Les promoteurs de l'Alaska font pression, depuis la création de l'État, pour qu'il devienne un carrefour international , explique David Ramseur, auteur de Melting the Ice Curtain : The Extraordinary Story of Citizen Diplomacy on the Russia-Alaska Frontier ['Faire fondre le rideau de glace : l'histoire extr Cet article est réservé aux abonnés.
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Chris Hippensteel, Julia O'Malley
Lire l'article original The New York Times (New York)
Avec 1 700 journalistes, une trentaine de bureaux à l'étranger, plus de 130 prix Pulitzer et plus de 11 millions d'abonnés au total à la fin de l'année 2024, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire 'all the news that's fit to print' ('toute l'information digne d'être publiée').
Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l'inégalé New York Times Magazine . La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.
Quant à l'édition web, qui revendique à elle seule plus de 10 millions d'abonnés à la fin de 2024, elle propose tout ce que l'on peut attendre d'un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981. Lire la suite
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